Chronique

MORRIGU - THE NOBIUM SKY / Dark Balance Records 2009

Sortie du second album des Suisses de Morrigu qui nous avaient déjà montré leur talent dans leur précédent opus The Flock Of Crane, je découvre The Niobium Sky, leur second album à la pochette assez psychédélique... Et au line-up qui peu rappeler à certain le groupe Eluveitie avec la présence de Merlin Sutter (batterie).

Last Embrace, Intro d'une quarantaine de seconde pour ouvrir cet album se fait un peu courte et ne met pas suffisamment en évidence le morceau suivant : Black Dust. Ce morceau nous laisse dès le début scotché ! Ayez une chaise bien solide lorsque vous éxouterez cet album pour la première fois ! De la puissance et une maîtrise vocale irréprochable, une maîtrise instrumentale toute aussi impressionnante. Une entrée en matière plus que réussie !
Ensuite, Agaisnt The Sun conserve cet aspect hallucinant de maîtrise musicale avec cette fois-ci un ryhtme au début plus lent pour mieux partir en beauté par la suite. Le caviar des oreilles d'un point de vue mélodique ! Puissance, richesse instrumentale et vocale, du bonheur !
The Niobium Sky se fait quant à lui plus heavy ponctuant le fait qu'il soit le morceau éponyme de cet album. Sevi Binder nous montre parfaitement qu'il y maîtrise aussi bien la guitare que le chant. Solo assez simpliste mais qui ne manque pourtant pas de pêche. Excellent de A à Z.
Wallow In The Past, plus speed, plus divers musicalement montre une autre facette du groupe et son talent. Une fois encore, la maîtrise instrumentale et vocale est irréprochable, une atmosphère presque guerrière sous ses aspects mélodiques, petit solos avec doublure d'une autre guitare remarquable bien qu'assez simple, le rendu est pas mauvais du tout. On en redemanderait bien !

The Heritage Of Mankind est en revanche plus heavy sans pour autant manquer de créativité et du côté mélodique qui domine dans les morceaux précédents. Quelques breaks avec en fond des sons de synthé qui renforcent les sons de guitares saccadés avec puissance. Quelques grunts par-ci, par-là donnent une touche intéressante, un groupe qui ne manque pas d'impressionner.
At The Gathering of Stars démarre sur des teintes martiales et guerrières. Le style est légèrement différent des morceaux qui le précèdent mais montre une autre facette encore du groupe, le résultat est déroutant de par sa multitude de sons et mélodies à découvrir dans ce morceau entièrement instrumental. Un vrai plaisir à écouter.
The Great Finding, plus lourd, plus heavy, plus couillu, plus de grunts et de hard dans la voix, accompagnement instrumental irréprochable, diversité mélodique intéressante. Rien à redire.
The Great Acces est un peu la répétition des morceaux précédents, c'est assez simple mais cela reste dans la lignée du reste. Pas grand chose à dire, cela est assez similaire au reste de l'album.
On en vient à Under The Sun, petit intermède de quarante secondes, où l'on entend des enfants jouer au bord de l'eau, le rendu est pas mal mais encore une fois trop court.
Cette fois-ci 6.15 : The Day After montre plus de diversité vocale mais pas vraiment de changement au niveau des instruments, le résultat restant pas mauvais du tout mais certains motif musicaux reviennent et se font répétitifs sur tout l'ensemble de l'album, cela n'enlève rien aux qualités musicales du groupe.

The Golden Sphere, plus couillu et plus hard boucle l'album remarquablement, atmosphère guerrière, méli-mélo instrumental pas mauvais du tout avec des riffs de guitares vraiment bons, un résultat qui laisse bonne impression en cet fin d'album. Un "solo" ou plutôt break instrumental étrange mais intéressant. Pas mal du tout !
Pristine Dream boucle cet album en 40 secondes encore, c'est assez étrange cette mani de mettre des bouts de sons accolés si courts, encore plus pour boucler un album mais bon on fait avec.

Conclusion : Un album qui ne manque pas de créativité, pas mal de choses très intéressantes, groupe vraiment prometteur à qui je souhaite pleins d'albums aussi talentueux !
 
Critique :
Note : 8.5/10
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