Chronique

A PALE HORSE NAMED DEATH - AND HELL WILL FOLLOW ME / Spv Music 2011

Quand le co-fondateur de Type O Negative (Sal Abruscato) s’allie à Matt Brown (un producteur orignaire de Brooklyn) cela donne A Pale Horse Named Death. Histoire de pimenter un peu la rondelle, quelques musiciens ont été conviés : Johnny Kelly (Type O Negative), Bobby Hambel (Biohazard), Matt Brown (Seventh Void) et Steve Zing (Danzig) – line-up annoncé pour les concerts principalement.

Pour coller parfaitement au nom du groupe, l’album débute avec l’intro éponyme « And hell will follow me ». Ici, on entend un cheval au galop parcourant les plaines, avec une respiration intense jusqu’à son arrêt où il gémit ce qui lance l’album. Le premier titre « As black as my heart » ressemble fortement à du Foo Fighters avec riff et cette rythmique à la batterie. Seule la voix plus lourde change la donne. Un titre qui d’ailleurs sera le seul à peu près sympa de l’album.
En effet, les 11 autres titres de l’album se voient évoluer dans un rock alternatif gothique des plus particuliers et par moment ennuyeux de par l’aspect répétitif et aseptisé.
Certes la production est énorme, et ce pour tous les instruments, les deux musiciens studios Sal et Matt nous offrent une démonstration de leur talent plaisante mais musicalement parlant, il n’y a rien. Ca tourne en rond, on a l’impression de les morceaux n’en finissent pas même si les idées sont là.
Cet aspect ennuyeux ne vient pas du fait que les morceaux se ressemblent, non, car ils sont assez variés mais chaque titre en soit est une répétition en soit.

L’album reste donc sans intérêt aucun et deux options s’offrent à nous : soit on est dépressif ou peu allumé et on s’évade dans cet univers musical complètement barré (mentalement parlant) et sombre, soit on est plutôt jovial et on rejettera cette rondelle. Personnellement, c’est la deuxième option. L’enfer ne me suivra pas...
 
Critique : Lionel
Note : 4/10
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