Chronique

POWER QUEST – MAGIC NEVER DIES / Majestic Rock Records 2005

Après un premier bon album ‘Wings of Forever’, après un second très bon album ‘Neverworld’ (chroniqué ici même) voilà le retour de nos chaleureux voisins venus d’Angleterre Power Quest. Un nouveau label pour cette troisième rondelle intitulée ‘Magic Never Dies’. Autant vous dire que j’attendais cet album avec impatience vu les résultats des deux premiers opus. A la compo, toujours ce cher Steve Williams, suivi de prêt par Steve Scott et la troupe de power métalleux italiens. Aller, trop impatient, j’enfourne cette rondelle qui me paraît bien appétissante.

On attaque ce nouvel opus avec la traditionnelle intro qui ici se nomme ‘Ascension’. Alors rien qu’avec ce morceau, les choses sont mises au clair : ambiance synthé spatial chevaleresque avec une partition de batterie magique et enchanteresse. Une montée en puissance pour préparer l’attaque : un vrai bonheur qui nous met en transe immédiatement.
Ni une ni deux, ‘Find My Heaven’ arrive et là on reconnaît bien nos amis anglais. Batterie et guitare se chargent d’ouvrir le bal, la basse vient se rajouter de suite après et là, seconde claque quand Alessio vient poser sa voix. Une superbe voix qui accompagne le groupe depuis ses débuts. Vraiment rien à dire si ce n’est que j’ai l’eau à la bouche.
Un tour dans l’espace avec ‘Galaxies Unknown’ qui dans sa navette nous accompagne avec le synthé dans un rythme puissant joyeux et speed. Les chœurs posés en plus de la voix d’Alession donnent un effet superbe, le refrain simple mais très efficace ne fait qu’embellir ce titre. La nappe de synthé donne une autre dimension à la musique, ce que j’apprécie pleinement.
On continue avec ‘Hold On To Love’ qui arrive avec le synthé, puis une ambiance plus dynamique et puissante vient se greffer avec les instruments à cordes et à peaux. Un mid tempo qui change et qui montre que le groupe est plein de ressources. Encore une fois, le refrain est superbe, un peu inspiré 80’s , ce qui est loin d’être négligeable.
Qu’en est-il pour ‘Diamond Sky’ ? Et bien l’intro se fait joyeuse, toujours au synthé mais le rythme se veux bien plus dynamique que le précédent et nous réveille bien. Le mode headbanging est bien confirmé et les fûts se font titiller sans arrêt. Encore un bon morceau, avec ce refrain direct et facilement mémorisable qui te rentre dans la tête du premier coup pour le chanter sans cesse. Le solo guitare est superbe, suivi par le solo au synthé.
Un petit mot de la part du groupe avec ‘The Message’ qui arrive calmement, avec une grande douceur et une guitare acoustique pour une ballade qui fait du bien au milieu de cet ensemble puissant et rapide. Une mélodie envoûtante et dont on se souviendra volontiers.
S’en suit ‘Soulfire’ qui revient aux sources, c'est-à-dire dans du power métal fabriqué en Angleterre. Un morceau dans la lignée des autres qui te donne toujours envie de bouger, de chanter ; de t’éclater quoi (pas la tête contre le mur quand même). Le solo à la basse est bien, accompagné par un batteur en forme.
C’est le moment de rêver avec ‘Children Of The Dream’. Nappe de synthé pour ouvrir, Alessio vient poser sa voix sur cette musique influencée par un esprit années 80, que ce soit au niveau compo aussi bien qu’au niveau vocaux. Un bon medley et puissance et de douceur qui en enchantera plus d’un.
Changement de style avec ‘Strike Force’ qui là, nous plonge dans un univers power prog et avec une ambiance plus sombre pour l’intro avant de replonger dans cet esprit Freedom Callien et joyeux mais à la sauce anglaise. Un sacré mélange plein de suptilités pour notre plus grand plus plaisir ; surtout quand on arrive sur le couplet qui est énorme. Quel plaisir !
Un tour dans un nouvel univers avec ‘Another World’ qui arrive bien de façon bien sombre, avec des voix en fond tels des chuchotements que l’on perçoit à peine. Un esprit égyptien vient s’emparer de nous pour nous balader dans les temps ancestraux. Un nouveau domaine pour Power Quest qui n’arrête pas de progresser.
Le voici, le dernier morceau mais aussi le titre track j’ai nommé ‘Magic Never Dies’. Alors là c’est la grosse claque : décente de riffs d’entrée, attaque au synthé par la suite pour une ambiance magique. Le tout s’emballe avec l’arrivée de la voix d’Alessio. Un morceau qui conclut cette rondelle en beauté.

Conclusion : nos amis de Power Quest n’arrêtent décidément pas de nous surprendre et sortent là un nouvel album qui prouve qu’ils sont talentueux et pleins de ressources. Une pièce qui pour sur figurera dans la liste de mes meilleurs albums de l’année tant je me régal à écouter ces onze morceaux énormes. A posséder sans hésitation, sur quand on sait que l’édition limité aura un DVD bonus !
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
Site du groupe : Site officiel de Power Quest
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