Chronique
HYPNOTIC DRIVE - FULL THROTTLE / Autoproduction 2017
Il est vrai que je vous ai présenté pas mal d’albums stoner ces derniers temps, un qui sentait le whisky et la poussière en Harley, un qui sentait bon l’été et le farniente, mais celui-ci est encore bien différent ! Pourquoi ? Parce que c’est un mélange de heavy, de punk et de stoner et qu’il en est beaucoup, beaucoup plus sombre !
Ce quartet parisien qui s’est formé en 2012 a rapidement sorti son premier EP « The Ride » en 2013. Puis comme ce sont des mecs qui aiment avant tout transmettre leur punch en live, ils ont privilégié les shows sur des scènes comme La Miroiterie, le Pub ADK, le Gibus Café, le Pacific Rock ou encore le Dr Feelgood des Halles, avant de se reconcentrer sur la suite logique de l’EP, c'est-à-dire l’enregistrement de « Full Throttle ».
Avec des influences allant de Clutch à Mustach, en passant par Karma to Burn ou Red Fand, on pourrait se demander ce que ce mélange va se donner …
Suivons-les et voyons donc ce qu’on nous propose…
Et on débute sur les chapeaux de roue avec Five Regrets, énergique, électrisant, au refrain entêtant, qui te donne déjà la pêche et ne présage que du bon pour la suite ! Ce morceau me plaît beaucoup ! On continue notre voyage, mais… il s’avère qu’on va y faire une bien mauvaise rencontre avec une Voodoo Witch qui nous transporte dans une ambiance des plus pesantes, malsaines par ses riffs lourds, et ensorcelants. Dans ce refrain qui nous clame un « go away Witch », on s’y sent complètement cloué sur place, comme paralysé é par un mauvais sort ! Et bizarrement… on aime ça !
Bien, maintenant qu’on a enfin réussi à se sortir des griffes de celle-ci, on reprend la route sur une ambiance plus légère … mais pas trop, sur The Ride, on repart fort ! et vite ! batterie, guitare, basse et même le chant, tout y est brut, massif, presque agressif..
On restera sur le même ton pour Crossroads, mais en encore plus survolté avec ses soli hurlants !
Sur Darkened White, le ton est donné rien qu’au titre... petite introspection dans une âme des plus sombre et torturée, où les riffs et soli y sont des plus envoutants et clairement plus heavy.
A l’écoute d’Heading South, on se rend bien compte que la rencontre faite dès le deuxième titre nous fait voyager vers un chemin de plus en plus obscur au fur et à mesure des morceaux… avec ses passages plus « parlé » que chanté finalement, le ton y est plus menaçant encore.
Subway Preacher : subway ?? je me sens tout à coup perdue... je pensais être partie dans une vieille américaine, sur des routes désertiques … et me voilà (textuellement parlant) transportée dans un tout autre décor : plutôt dans un vieux métro londonien me conduisant droit en enfer sur des notes clairement plus punk en fait… ? Bien que musicalement, ce titre soit tout aussi démonstratif, du coup, s’appuyant sur les paroles, je ne comprend pas vraiment ce qu’il fait là… ça dénature de l’ambiance dans laquelle on s’était projeté ... Mais le morceau est tout de même accrocheur.
Après ce petit interlude, reprenons notre périple avec Barbwire, retour sur un climat plus sinistre, accentué encore par la lourdeur du refrain et l’obscurité du texte
Notre virée se clôture dans un Thunderstorm… plutôt paradoxal comme morceau : une rythmique franchement directe et endiablée et certains passages terriblement pesants (qui pourraient presque faire penser à du Loudblast par leur noirceur)… comme un orage effectivement, avec le côté électrique et direct de la rythmique pour symboliser les éclairs et le côté pesant pour symboliser le tonnerre ! Très bien imagé pour le coup ! Joli final !
Conclusion : Hypnotic Drive porte décidément très bien son nom, avec eux, tu pars pour un road trip sur des routes poussiéreuses et tellement glauques que personne n’ose s’y aventurer ! Mais nous si !!! Un voyage de quasiment 38 minutes qui nous semblerait même trop court tant il était intense !
Ce quartet parisien qui s’est formé en 2012 a rapidement sorti son premier EP « The Ride » en 2013. Puis comme ce sont des mecs qui aiment avant tout transmettre leur punch en live, ils ont privilégié les shows sur des scènes comme La Miroiterie, le Pub ADK, le Gibus Café, le Pacific Rock ou encore le Dr Feelgood des Halles, avant de se reconcentrer sur la suite logique de l’EP, c'est-à-dire l’enregistrement de « Full Throttle ».
Avec des influences allant de Clutch à Mustach, en passant par Karma to Burn ou Red Fand, on pourrait se demander ce que ce mélange va se donner …
Suivons-les et voyons donc ce qu’on nous propose…
Et on débute sur les chapeaux de roue avec Five Regrets, énergique, électrisant, au refrain entêtant, qui te donne déjà la pêche et ne présage que du bon pour la suite ! Ce morceau me plaît beaucoup ! On continue notre voyage, mais… il s’avère qu’on va y faire une bien mauvaise rencontre avec une Voodoo Witch qui nous transporte dans une ambiance des plus pesantes, malsaines par ses riffs lourds, et ensorcelants. Dans ce refrain qui nous clame un « go away Witch », on s’y sent complètement cloué sur place, comme paralysé é par un mauvais sort ! Et bizarrement… on aime ça !
Bien, maintenant qu’on a enfin réussi à se sortir des griffes de celle-ci, on reprend la route sur une ambiance plus légère … mais pas trop, sur The Ride, on repart fort ! et vite ! batterie, guitare, basse et même le chant, tout y est brut, massif, presque agressif..
On restera sur le même ton pour Crossroads, mais en encore plus survolté avec ses soli hurlants !
Sur Darkened White, le ton est donné rien qu’au titre... petite introspection dans une âme des plus sombre et torturée, où les riffs et soli y sont des plus envoutants et clairement plus heavy.
A l’écoute d’Heading South, on se rend bien compte que la rencontre faite dès le deuxième titre nous fait voyager vers un chemin de plus en plus obscur au fur et à mesure des morceaux… avec ses passages plus « parlé » que chanté finalement, le ton y est plus menaçant encore.
Subway Preacher : subway ?? je me sens tout à coup perdue... je pensais être partie dans une vieille américaine, sur des routes désertiques … et me voilà (textuellement parlant) transportée dans un tout autre décor : plutôt dans un vieux métro londonien me conduisant droit en enfer sur des notes clairement plus punk en fait… ? Bien que musicalement, ce titre soit tout aussi démonstratif, du coup, s’appuyant sur les paroles, je ne comprend pas vraiment ce qu’il fait là… ça dénature de l’ambiance dans laquelle on s’était projeté ... Mais le morceau est tout de même accrocheur.
Après ce petit interlude, reprenons notre périple avec Barbwire, retour sur un climat plus sinistre, accentué encore par la lourdeur du refrain et l’obscurité du texte
Notre virée se clôture dans un Thunderstorm… plutôt paradoxal comme morceau : une rythmique franchement directe et endiablée et certains passages terriblement pesants (qui pourraient presque faire penser à du Loudblast par leur noirceur)… comme un orage effectivement, avec le côté électrique et direct de la rythmique pour symboliser les éclairs et le côté pesant pour symboliser le tonnerre ! Très bien imagé pour le coup ! Joli final !
Conclusion : Hypnotic Drive porte décidément très bien son nom, avec eux, tu pars pour un road trip sur des routes poussiéreuses et tellement glauques que personne n’ose s’y aventurer ! Mais nous si !!! Un voyage de quasiment 38 minutes qui nous semblerait même trop court tant il était intense !
Critique : Anais
Note : 7/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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