Chronique

STARBREAKER - DYSPHORIA / Frontiers records 2018

10 ans que le projet/groupe n'avait rien sorti, mais revoilà notre super duo Tony Harnell (Ex TNT) et Magnus Karlsson (Primal Fear...) donner suite à leur aventure. Alors à quoi doit-on s'attendre après une décennie de silence ?

Ça commence très fort avec un « Pure evil » qui pourrait sortir tout droit de Primal Fear. Un titre speed et puissant, du pur Heavy metal qui envoie sévère et change la donne face à ses deux grands frères. A la suite « Wild Butterflies » revient vers un mid tempo plus mélodique. Un choix étonnant vu comme ça fait retomber le soufflé d'un coup. Heureusement pour nous Tony n'a rien perdu de son excellente voix et nous en fait largement profiter.
Un petit « Last December » prend le relais avec un mid tempo mais cette fois plus rentre dedans. On sent que le groupe a évolué (surtout niveau son) et que l’implication de Magnus au sein de la fonderie Allemande est plus que présente.
Autre moment mélodique avec « « My Heart Belongs To You », qui fait son boulot en se rapprochant quelque peu de ce qu'ils nous proposaient par le passé, mais ça manque un peu de pêche. Place au moment calme avec la ballade « Beautiful One » qui passe bien et met en valeur un Tony époustouflant.
La title track débarque avec j'espère un peu de rythme à se mettre sous la dent, un essai presque réussi. « Dysphoria » procure de bonnes sensations avec son côté plus acéré. Un titre qui tombe au bon moment. « How Many More Goodbyes » n'est pas une seconde ballade malgré ce que son titre et son début calme laissent présager. Non c'est un nouveau mid tempo entre gros riff et chant ultra mélodique qui nous est offert. Le meilleur des deux mondes en quelque sorte.
« Fire Away » continue notre petit album avec à nouveau un titre à la recette similaire à ses devancières. Un gentil petit piano intronise « Bright Star Blind Me », pour un moment soft et mélodique qui reste bien fait mais n'aura pas réussi à faire se relever un opus resté en mode mineur.
On termine avec une reprise de Judas Priest « Starbreaker », qui comme vous l'aurez compris a donné son nom au groupe. Une version modernisée sympa.

Conclusion : Pour son retour le duo a quelque peu évolué (logique) mais a perdu un petit quelque chose au passage. Pas du mauvais travail, juste un peu trop mou dans son ensemble. Dommage...
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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