Chronique
AMARTIA - DAYLIGHT BEAUTY / M & O Music 2021
Plus de vingt ans de carrière au compteur déjà pour AmartiA. Au cours de celle-ci les Lillois ont évolué entre folk, metal/prog et rock progressif. « Daylight Beauty » leur nouvel album en opposition à son prédécesseur « The Beast Withhin » comporte peu de riffs heavy et s’inscrit clairement dans la tradition du rock progressif. On ne peut qu’en s’en réjouir. Car si « The Beast Within » était un très bon album, c’est dans le rock-prog qu’AmartiA s’est toujours révélé le plus séduisant. Avec ce sixième album nul doute que les fans de Porcupine Tree ou de The Gathering qui ne les connaissent pas encore vont les découvrir avec grand plaisir.
« Daylight Beauty » démarre dans une tonalité plutôt pop avec « Lose Control » et « Dancing Light », et cela fonctionne très bien, notamment grâce à la très belle voix d’Amandine Duwooz.
Le groupe s’aventure ensuite avec délice dans des terrains bien plus balisés prog : « Child’s Eye » sonne très floydien (les claviers qui l’accompagnent sont un délice) alors que les splendides parties de guitare de « The Journey » ou de « In Waves » puisent dans la plus belle tradition de Yes ou de King Crimson. On réalise sur ces titres à quel point Vincent Vercaigne est un guitariste hors-pair. Et que de dire de son solo sur « Old Man and the sea » que ne renierait pas un David Gilmour. Vincent Vercaigne a, par ailleurs, pour cet album, mis l’accent sur les guitares acoustiques. Cette orientation nouvelle donne une vraie profondeur à l’album.
Tout au long du disque AmartiA arrive à créer des atmosphères cotonneuses et vaporeuses à l’intérieur desquelles on aime à se perdre : il n’y a qu’à entendre « Cloud 9 » qui conclut l’album pour s’en rendre compte.
Il n’y a pas la moindre faute de goût tout au long des plages qui composent ce disque. « Daylight Beauty » est un disque extrêmement cohérent du début à la fin. Et comme les très bons albums de rock progressif il permet à l’auditeur de voyager. Une heure de pur bonheur.
« Daylight Beauty » démarre dans une tonalité plutôt pop avec « Lose Control » et « Dancing Light », et cela fonctionne très bien, notamment grâce à la très belle voix d’Amandine Duwooz.
Le groupe s’aventure ensuite avec délice dans des terrains bien plus balisés prog : « Child’s Eye » sonne très floydien (les claviers qui l’accompagnent sont un délice) alors que les splendides parties de guitare de « The Journey » ou de « In Waves » puisent dans la plus belle tradition de Yes ou de King Crimson. On réalise sur ces titres à quel point Vincent Vercaigne est un guitariste hors-pair. Et que de dire de son solo sur « Old Man and the sea » que ne renierait pas un David Gilmour. Vincent Vercaigne a, par ailleurs, pour cet album, mis l’accent sur les guitares acoustiques. Cette orientation nouvelle donne une vraie profondeur à l’album.
Tout au long du disque AmartiA arrive à créer des atmosphères cotonneuses et vaporeuses à l’intérieur desquelles on aime à se perdre : il n’y a qu’à entendre « Cloud 9 » qui conclut l’album pour s’en rendre compte.
Il n’y a pas la moindre faute de goût tout au long des plages qui composent ce disque. « Daylight Beauty » est un disque extrêmement cohérent du début à la fin. Et comme les très bons albums de rock progressif il permet à l’auditeur de voyager. Une heure de pur bonheur.
Critique : Pierre Arnaud
Note : 8/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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