Chronique

JELUSICK - FOLLOW THE BLIND MAN / Escape music 2023

Jelusick, Dino de son prénom est un chanteur Croate connu pour avoir réalisé un album avec Animal Drive en 2018 mais surtout pour être le claviériste et soutien vocal de David Coverdale lors des dernières tournées de Whitesnake. Aujourd’hui il décide de se lancer en solo avec sa voix magique (ce n’est pas Michael Romeo qui dira le contraire) et c’est très curieux que je vais découvrir cela.

Tout commence par des claviers aux sonorités proches d’un Derek Sherinian (Ex Dream Theater, Sons Of Apollo...) pour “Reign Of Vultures”. La suite évolue dans un métal mélodique plutôt agressif et quelque peu progressif. D’entrée la voix puissante de Dino résonne et fait la différence. Une entrée en matière des plus convaincante. Celle-ci est suivie par “Died” qui reste bien dans le même esprit. Les titres sont construit sur des Mid tempo aux gros riffs qui permettent de bien mettre en valeur la puissance vocale de Dino. A noter le niveau technique élevé des musiciens qui l’accompagnent ! “Animal Inside” débute par quelques arpèges calmes avant un gros riff puissant. Un titre un poil plus rythmé qui fait du bien ! Un très bon moyen pour faire découvrir son univers ! Puis “Follow The Blind Man” est la première ballade. Un passage sympa qui permet de reprendre son souffle avant d’attaquer la suite. Avec “What I Want”, on accélère les choses et on prend un pied d’enfer ! Un titre que tu prends en pleine tronche et qui ne va pas te laisser tranquille. Pour “Acid Rain” on reste dans un esprit entrainant avec une certaine joie Hard Rock 80’ qui sort de là. On pourrait penser que l’album a changé de visage. En tout cas perso je me régale !! De l’acoustique débarque avec “Healer”, qui lui donne un aspect Hard US. La suite en est pas loin. On peut penser à Whitesnake ou Dokken. Une bonne réussite à nouveau. Deuxième ballade avec la plus Rock “The Great Divide”, qui là encore aurait pu apparaitre lors de la période dorée des 80’. Rien d’exceptionnel mais ça fait le taf ! “Fly High Again” et son riff massif à la Zakk Wylde déboule pour te mettre un coup de boule ! Ici on lorgne plus vers du métal moderne avec son groove et ses contretemps. Notre homme aime à nous faire voyager dans le temps. “Chaos Master” reste dans un esprit moderne mais ce veut moins Heavy et plus groovy. Un bon moment qui fait bouger, malgré ses cassures de rythme bien senties. On finit par “The Bitter End” une ballade piano/voix qui permet d’entendre Dino dans un autre registre. Bien sympa mais je n’ai pas les même frissons qu’avec un Ronnie James Dio, David Coverdale voir même Jorn Lande.

Conclusion : avec ce premier effort solo, Dino Jelusick aura montré son talent de compositeur et de musicien (il fait aussi la guiatre et les claviers) avec brio. Un album inspiré avec une vraie personnalité. Un artiste à découvrir !

 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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