Chronique

FURIOUS ZOO - FURIOUSE III / Brennus records 2006

« Cold like ice » débute sur un bon riff de hard typé 80’s, qui rappellera sans forcer Satan Joker et le solo de Benoît Cousin, un son comme du bon vieux Van Halen.  Un début bien prometteur. Dommage que la prod fasse trop vintage. Etonnante reprise que celle de « Into the groove » de Madonna qui sonne bien : pourquoi pas ! Un petit blues avec « Groovin’ with J » qui respire la bonne musique. On pourra noter une meilleure cohésion entre les trois protagonistes, qui même s’ils lorgnent vers différents horizons, restent avec une patte identifiable.
Un petit live avec « Don’t you wanna rock » du premier album (réédité sur II) qui passe bien. Le son live est bien sympa, même meilleur que celui de l’album ! On poursuit avec « I might lie » toujours en live qui envoie des pieds. Puis un mid tempo avec « Needle in the groove » qui groove bien avec son côté R’N’B bien chaud.
Petite ballade du premier album avec « Magic Tokyo girl » qui sonne comme du Glenn Hughes. Un titre bien sympa qui nous porte vers d’autres horizons. « What you are to me » donne dans la veine plus hard et te fait taper du pied. « Belive it or not » reprend le sang chaud du blues qui pulse fort, un peu à la ZZ Top.
« Feeling low » est une deuxième ballade très 80’s dans l’esprit, mais bien sympa. Elle nous replonge dans une nostalgie agréable. « You’re There » remet du bon rock décapant en place, en tous cas on se régale plus volontiers que sur leur précédant opus. On remet un peu de live avec « Pas de solution », qui là aussi rappelle Satan Jokers, puis « Sex on the telephone line » qui est peut être plus expérimentale. On passe plus volontiers.
On n’oublie pas les idoles avec ce petit « Hendrix medley » qui nous reprend Foxy Lady en accéléré, Purple haze et Spanish Castle magic. Autre blues avec « I love you », une troisième ballade plus conventionnelle qui me laisse un peu froid. « Who can tell » en acoustique montre un visage plus soft bien sympa. Agrémenté de quelques percussions africainse bien senties. Un bon titre qui change.        
On termine par un hommage à Laurent Bernat (Bassiste de Satan Joker décédé en 2004). « Dernier recours » est un hard sauvage qui sent la vengeance.
 
Conclusion : continuant sur sa lancée, Renaud nous propose un bien meilleur album plus structuré et toujours diversifié qui mélange Live et Studio et prouve que l’homme a des choses à dire et le fait bien.
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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