Chronique

SAMAEL - SOLAR SOUL / Nuclear blast 2007

Cette fois ci les suisses de Samael n’ont pas attendu 5 années pour nous pondre le successeur du très bon Reign of light. Bien aidé par une signature chez Nuclear Blast ce nouvel album promet de bonnes choses.

Intro très indus pour la title track qui ouvre le bal de la plus belle des manières. Vorph se rappelle à nous et voilà que la magie si sombre du combos Suisse fait effet. « Solar Soul » reprend ce bon métal bourré d’effets électro et ce penchant limite morbide.
« Promised land » entame dans une version plus rythmée la suite des hostilités. Le refrain bien prenant laisse quelques frissons. Ceux qui ont aimé Reign of light n’auront pas de grosses surprises. « Slavocracy » déboule sur des sonorités inhabituelles qui passent très bien. Le synthé de Xy nous sort de ces sons aussi variés qu’intéressants. Encore une fois que du gros. « Western ground » se fait plus lourde, le chant très glacial de Vorph est peu rassurant. Un titre qui ne laisse pas indifférent. « On the rise » speed très fort avant de se calmer pour nous envoyer dans un ambiance de cirque lugubre. Quelle ambiance mystique ! Le refrain plus métal se fait très entraînant.
« Alliance » est un mid tempo là aussi fort peu rassurant qui laisse une étrange impression morbide roder tout autour de vous. J’en ai les poils qui s’hérissent. En tous cas quelle complémentarité entre le mur de guitare puissant et les enrobages délicieux de synthé, des deux frangins. « Suspended time » se fait plus rythmé et ‘enjoué’. Le refrain presque gothique est tripant avec ses chœurs féminins. Un peu de frime avec « Valkyries new ride » qui fait assez Rammstein au début avant de redéfinir de nouvelles frontières entre métal et électro tout en restant autant Samael. Le titre le plus space de l’album.
« Ave » est à nouveau un mid tempo lourd bien appuyé par la voix si particulière de Vorph sur de puissants accords et ce synthé si présent qui distille le plus gros de l’ambiance avec aisance et réussite. « Quasar waves » reprend les sonorités orientales et poursuit dans une veine plus exotique. Un petit voyage bien agréable.
Pour terminer un peu de classique avec l’intro de « Olympus ». Une fin en forme de grand final qui lorgne encore vers des contrées mélancoliques et saisissantes. Un véritable opium.

Conclusion : encore une fois Samael prouve qu’il est unique et indispensable à la scène métal. Un album plein de complexité et d’ambiances sombres et variées qui plairont immédiatement.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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