Chronique

STEVE STEVENS - MEMORY CRASH / Magna carta 2008

Tout le monde se souvient de Steve Stevens? Guitariste réputé qui officiait avec Billy Idol, à qui on doit aussi le premier très bon album solo de Vince Neil (Motley crue), mais aussi le superbe solo de Dirty Diana de Michael Jackson ainsi que l’explosif Atomic playboy son premier effort solo. Certes depuis le début des 90’s l’homme s’est fait discret sortant à l’occasion des brûlots instrumentaux sous le trio Bozzio/Levin/Stevens, et bien le voilà débarquant avec un nouvel album solo qui attise ma curiosité.

Un petit « Heavy horizon » en guise d’intro nous plonge dans l’ambiance de l’album avec quelques intonations à la Brian May des plus délectables, puis « Hellcats take the highway » envoie du bon hard n roll instrumental. Steve nous propose un jeu tout en finesse sans shreding à outrance et rappelle le grand Joe Satriani dans son approche. Un début tonitruant qui met la pêche.
« Memory crash » continue dans un esprit plus hard rock. Toujours pas de démonstration à outrance juste de la bonne mélodie jouée à la guitare ce qui fait du bien. Je vous rassure tout de même il reste de bons passages de gratte interstellaires !! « Water on ares » débute en acoustique sur de très jolies notes. Une sorte de titre soft où l’acoustique envahie votre espace pour le rendre agréable. L’électrique fait son apparition dans une subtilité toute relative pour ainsi ne pas vous gâcher votre plaisir. Fort réussit.
Avec « Day of the eagle » on reprend une ambiance rock’n’roll bien salvatrice. Un énorme esprit Hendrix accentué par le chant de Dug Pinnick (King’X) qui apporte beaucoup de groove. Normal c’est une reprise de Robin Trower. Moment plus moderne avec « Small arms fire ». Un mid tempo plus lourd aux musicalités variées. Un bien bon moment.
Le bon rock à la Hendrix refait son apparition avec « Cherry vanilla ». Un plongeon 40 ans en arrière qui prouve que la musique n’a pas d’âge et peut encore faire vibrer. Même 39 ans après sa disparition Jimi inspire encore.
Une interlude « Joshua light show » toute douce mais qui n’apporte pas grand chose à l’album, à part un passage planant. « Prime mover » s’ouvre à l’aide d’une guitare flamenco des plus emballant. La suite plus chaude est loin du hard voir même du rock, et grooverait presque comme de la soul. Steve nous sort son lot d’effets en tous genres pour donner encore plus de couleurs à sa musique. Un titre très hot qui donne des envies érotiques.
Pour conclure « Josephine » nous emporte dans un monde calme et ambiant chanté par Steve. Une bien bonne manière de conclure un album bien sympa.

Conclusion : malgré la difficulté de faire un album solo, Steve s’en sort plus que correctement. Un opus très agréable qui fait du bien, de la bonne guitare ainsi que de la bonne musique à écouter sans modération. Un petit bol d’air
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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