Chronique

STORMLORD - MARE NOSTRUM / Locomotive Records 2008

Ce combo Italien sort aujourd’hui son sixième opus, qui évolue toujours dans les sphères du black métal symphonique. Pour ma part je les découvre à peine. Allons voir cela de plus près.

On débute par la title track qui nous plonge dans une ambiance des plus symphonique aux grosses guitares. Dès l’entrée de la voix on ne peut s’empêcher de penser à Dimmu Borgir, sans que ce soit du plagia non plus. Le début très lourd laisse place à plus de rythmes et des vocaux habités. Musicalement le groupe nous propose un bon heavy black avec des arrangements symphoniques subtils. En deuxième position « Neon karma » reste dans le même acabit. Une parenté au heavy power est fort présent dans le début du morceau, seulement la voix nous rappelle à qui on a affaire. On peut dire que Stormlord évolue entre plusieurs mondes, car son passage à la Type O Negative étonne.
Début très oriental pour « Legacy of the snake » qui étonne. La suite est des plus Dimmu Borgir à fond les ballons. Les orchestrations orientales sont des plus exotiques, je n’avais perso pas encore entendu cela dans le black. N’empêche que le groupe assure grave, rien de révolutionnaire mais de la bien bonne musique pour plaire au plus grand nombre (aie ! j’ai dit un truc blessant). « Emet » pourrai presque rappeler Nightwish (oh le blasphème) tant les similitudes musicales sont flagrantes. Heureusement que la voix qui débarque n’est pas celle d’Anette ou pire Tarja mais bien celle de Christiano Borchi criarde et gutturale (ouf l’honneur est sauf).
« The castaway », est entre le black et le gothic, voir tout simplement du Children Of Bodom. Un titre calme (sans être une ballade non plus) pas mal acoustique qui surprend mais fait du bien. Un autre visage du groupe. Par contre « Scorn » elle ne faiblie pas et repart de plus belle. Une fois de plus certain passage font penser à COB voir même Hypocrisy.
Une petite montée en intensité ouvre « And the wind shall scream my name » qui reprend le flambeau des Norvégiens de D.B. encore une fois rien à reprocher aux Italiens qui s’en sortent comme des chefs.
« Dimension hate » poursuit son chemin avec conviction dans un black des plus rentre dedans. Un titre qui devrait plaire aux fans des œuvres les plus sombres des Norvégiens.
Pour finir (il faut bien à un moment) « Stromlord » est une dernière pierre à l’édifice noir qui clôture aussi dignement que ce qu’il a commencé. Un très gros morceau de black symphonique envoûtant

Conclusion : pour une découverte, je suis plus qu’agréablement comblé. Un très bon groupe qui devrait plaire à une pléiade d’amateurs de bonne musique sans forcément être fan de black. Une très bonne découverte.
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : Site officiel de Stormlord
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