Chronique

AIRBOURNE - RUNNIN WILD / Roadrunner 2008

Il y a des groupes comme ça qui ont des atouts inestimables. Faire du rock quand on vient d’Australie c’est comme faire du heavy venant d’Angleterre, ça aide. Sauf que les origines ça fait pas tout, le plus important c’est la musique et là Airbourne a de quoi pulvériser tout sur son passage avec ce premier album sorti il y a déjà un an chez eux.
Prêts à découvrir un nouveau phénomène ?

On attaque d’emblée avec un « Stand up for rock n roll » une montée en puissance puis le rock, le vrai, le dur, celui d’AC/DC et autre Rose Tattoo se livre à nous. La voix de Joel O’Keeffe est entre Bon Scott et Angry Andersson. Alors l’originalité vous oubliez mais le plaisir lui est immense. Imaginez le meilleur d’AC/DC remit au goût du jour, c’est ça Airbourne ! Un déclic aux déflagrations énormes.
Autre tube « Runnin’ wild » est le summum du titre percutant : riff plombé, rythme effréné et refrain qui tue de la mort !! En deux titres Airbourne pulvérise tous les groupes de rock à l’Australien, avec une recette ultra connue mais faite avec une qualité plus vue depuis 25 ans.
Place au mid tempo gorgé de testostérone avec « Too much, too young, too fast ». Un énième tube qui sur scène va faire des ravages avec un tel refrain. Putain que c’est bon !! « Diamond in the rough » se veut plus heavy et se rapproche de Rose Tattoo. Encore un tube de vrai rock qui sent la sueur, l’alcool et les femmes.
Riff à la Young pour « Fat city », la ressemblance est plus que troublante tant Joël braille comme l’immense Bon Scott. Je vous raconte pas l’érection depuis le début et pas de la demi molle non, non là la vrai de la dure et pas prête à retomber. AC/DC mieux qu’AC/DC c’est possible. Un petit « Blackjack » qui speed à fond pour s’arracher les cervicales ou bomber sur les immenses routes australiennes. Avis de tempête l’ultra dévastatrice sur scène !!
Pas le temps de respirer 2 secondes qu’on se prend « What’s eatin you » en pleine face. Un autre lourd mid tempo puissant et sauvage. Encore une réussite tout comme l’énergique « Girls in black ». Quel rythme de fou, quelle énergie, quel enchaînement de tubes, c’est plus arrivé depuis Back in black ça !!
Vous en voulez toujours « Cheap wine, chreaper women » vous fera replonger à l’époque du High Voltage !! Un rock chaud comme la braise et entêtant jusqu'à la mort. Puis vous re-speederez sur « Heartbreker » qui sent toujours bon ce rock Australien de très grande classe. Ah la, la quel pied d’enfer !! Rien ne vient gâcher la fête, pas un titre en dessous d’un autre, un florilège de tube 300% Rock N Roll !!
Mais voici déjà la fin « Hellfire » qui ne vous fait rien regretter. Un dernier hommage au plus grand du rock (ai je besoin de citer un nom). Une ultime tornade pour vous mettre à sac ! J’en peux plus, je suis vidé, mais qu’est ce que c’était bon !!

Conclusion : voilà l’album rock de cette décennie !! Airbourne fait du AC/DC mieux qu’AC/DC (De maintenant). Une vraie bouffée d’air pur ! Un album à conseiller à tous ceux qui aiment le rock avec un grand R !! 11 titres, 11 tubes qui vont vous faire rocker sévère tout l’été et toute l’année et les années d’après et ce pour très longtemps.
Si vous en avez marre d’attendre un nouvel opus d’AC/DC qui tarde trop à venir, mettez vous ça entre les oreilles, vous en décrocherez pas !
 
Critique : Guillaume
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel d'Airbourne
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