Chronique
JEFF LOOMIS - ZERO ORDER PHASE / Century media 2008
Quelques mois après Warrel Dane, c’est au tour du légendaire guitariste de Nevermore de s’exprimer en solitaire. Contrairement à son ami chanteur (et donc logiquement) Jeff nous propose ici un album entièrement instrumental !
Prêts à découvrir un talent trop souvent sous estimé ?
Un riff reconnaissable entre mille nous est proposé pour « Shouting fire at the funeral ». D’entrée Mr Loomis impose son style et son jeu, qui sont somme toute enthousiasmants au vu des solos divers et variés. Pas le plus technique mais sa musicalité elle est bien présente, ce qui le plus intéressant. « Opulent maelstrom », devient plus rapide avec toujours ce son et ce jeu particuliers. Niveau solo de très bonnes idées sont développées avec une recherche dissonante bien torturée. Ceux qui aiment Nevermore retrouverons ici la patte identifiable de Jeff ainsi que son esprit sombre et tourmenté.
Un petit « Jato unit » encore une fois bien rythmé, poursuit. Il faut remarquer à quel point Jeff Loomis s’en sort bien dans un exercice jamais évident. Il fait preuve d’une recherche toute ‘simple’ (les plans sont pas simple eux) privilégiant la musique à la technique (un fait de plus en plus rare). Mais il y a quand même de la belle technique, pour preuve le passage tout en sweeping est tout simplement énorme. Cette fois ci c’est le calme qui nous est présenté pour « Azure Haze ». Un petit changement qui nous fait du bien, la guitare acoustique faisant même son apparition . Une ballade très réussie avec un jeu tout en délicatesse et en émotion. Chapeau bas Mr.
Après un tel moment on ne sait jamais à quoi s’attendre, et « Cashmere shiv » est un bien étrange morceau. Assez sombre et mystique, il se développe le long des minutes avec des passages différents (quel solo de basse impressionnant), où les atmosphères viennent se rajouter avec brio. « Race againts disaster » semble plus fade au vu de toutes les brillantes idées déjà proposées. Ici on a un bon titre remuant plus commun, sur lequel on ne s’attarde pas plus. Sauf que Mr Loomis a su lui donner un petit intérêt avec son break calme bien trouvé.
Un piano se fait entendre et « Sacristy » s’ouvre à nous. Une sorte de composition classique fort jolie qui montre que Jeff peut être doux et sensible aussi. Un pur bijou qui en laissera plus d’un surpris. On reprend le bon gros riff lourd et gras avec « Devil theory » qui voit Jeff délivrer un étalage de notes hypnotisantes.
« Miles of machines » nous refait le coup de la musique classique, puis le métal se réimpose, tout en gardant une trame classique fort séduisante. On termine cette œuvre solitaire par le calme de « Departure ». Une sorte d’outro fort plaisant qui nous berce quelques instants.
Conclusion : Jeff Loomis s’est fait plaisir, avec cet opus instrumental. 10 compos riches et personnelles qui devraient plaire aux fans de Nevermore bien sur mais aussi aux fans de belles guitares car, il y a de l’idée là dedans. Une bien bonne surprise.
Prêts à découvrir un talent trop souvent sous estimé ?
Un riff reconnaissable entre mille nous est proposé pour « Shouting fire at the funeral ». D’entrée Mr Loomis impose son style et son jeu, qui sont somme toute enthousiasmants au vu des solos divers et variés. Pas le plus technique mais sa musicalité elle est bien présente, ce qui le plus intéressant. « Opulent maelstrom », devient plus rapide avec toujours ce son et ce jeu particuliers. Niveau solo de très bonnes idées sont développées avec une recherche dissonante bien torturée. Ceux qui aiment Nevermore retrouverons ici la patte identifiable de Jeff ainsi que son esprit sombre et tourmenté.
Un petit « Jato unit » encore une fois bien rythmé, poursuit. Il faut remarquer à quel point Jeff Loomis s’en sort bien dans un exercice jamais évident. Il fait preuve d’une recherche toute ‘simple’ (les plans sont pas simple eux) privilégiant la musique à la technique (un fait de plus en plus rare). Mais il y a quand même de la belle technique, pour preuve le passage tout en sweeping est tout simplement énorme. Cette fois ci c’est le calme qui nous est présenté pour « Azure Haze ». Un petit changement qui nous fait du bien, la guitare acoustique faisant même son apparition . Une ballade très réussie avec un jeu tout en délicatesse et en émotion. Chapeau bas Mr.
Après un tel moment on ne sait jamais à quoi s’attendre, et « Cashmere shiv » est un bien étrange morceau. Assez sombre et mystique, il se développe le long des minutes avec des passages différents (quel solo de basse impressionnant), où les atmosphères viennent se rajouter avec brio. « Race againts disaster » semble plus fade au vu de toutes les brillantes idées déjà proposées. Ici on a un bon titre remuant plus commun, sur lequel on ne s’attarde pas plus. Sauf que Mr Loomis a su lui donner un petit intérêt avec son break calme bien trouvé.
Un piano se fait entendre et « Sacristy » s’ouvre à nous. Une sorte de composition classique fort jolie qui montre que Jeff peut être doux et sensible aussi. Un pur bijou qui en laissera plus d’un surpris. On reprend le bon gros riff lourd et gras avec « Devil theory » qui voit Jeff délivrer un étalage de notes hypnotisantes.
« Miles of machines » nous refait le coup de la musique classique, puis le métal se réimpose, tout en gardant une trame classique fort séduisante. On termine cette œuvre solitaire par le calme de « Departure ». Une sorte d’outro fort plaisant qui nous berce quelques instants.
Conclusion : Jeff Loomis s’est fait plaisir, avec cet opus instrumental. 10 compos riches et personnelles qui devraient plaire aux fans de Nevermore bien sur mais aussi aux fans de belles guitares car, il y a de l’idée là dedans. Une bien bonne surprise.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
Site du groupe : site officiel de Jeff Loomis
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