Chronique
WILL HAVEN - THE HIEROPHANT / Bieler Bros 2008
Un temps pluvieux, des nuages gris, les gouttes d'eau perlant sur mon pare-brise, il est 7h30 du matin et les hauts haut-parleurs de ma voiture crachent la musique de THE HIEROPHANT, dernier méfait des Californiens de WILL HAVEN, à s'en éventrer la membrane. En effet la musique très sombre, hypnotique, colle parfaitement à une ambiance post-apocalyptique.
Petit rappel pour les novices. WILL HAVEN était (je dis "était" puisque le groupe ayant splitté depuis 2001, rejoins les planches, et ce, depuis 2006) un groupe de "SLUDGECORE" basé à Sacramento, capitale de la Californie (merci wikipe*ia…). Seulement 3 albums depuis 96 et ensuite le groupe s'en est allé. C'est alors, le temps passant, Jeff Irwin (guitares) s'ennuyant un peu, rappela le chanteur Grady Avenell et reforma alors le groupe et s'en suivi une tournée.
C'est donc un WILL HAVEN tout fraîchement remanié qui nous fait le plaisir de jouer sur cette galette "à l'ancienne". Petit supplément pour vous compliquer le tout, sur cet album, ce sera Jeff Jaworski qui s'occupera des vocaux sombres et écorchés. La musique, c'est une "grande famille"…
La musique - ce qui nous intéresse finalement - restera tout au long de l'album très obscure, très sombre, le chanteur s'en donnera à cœur joie pour vous casser le moral. Voir aussi l'intro et l'outro instrumentales sonnant comme l'annonciation du jugement dernier ("Grey sky at night" et "Dark sun sets"). Comment se fait-il que cette musique née sous le soleil de Californie soit si triste, voir si maussade. Qu'importe ! L'intensité apportée d'une part par la voix écorchée de son hurleur, la lourdeur des tempos récurrentes et des guitares tout en accords plaqués va vous coller au sol. Des titres tels que "King's cross", "Helena" ou autre "Caviar with maths" sont des énormes bombes avec des riffs très bien mis en valeur par le son et la production.
On regrettera cependant, une tonalité générale un peu trop rébarbative, la voix toujours égale en intensité et même des arrangements un peu trop récurrents et prévisibles, cet album pourra vous faire vite vaciller vers le "mur du son" et amènera fatalement vers le fameux "vas-y baisse, il faut que l'on discute" de rigueur si vous voyagez avec votre petite copine… Raté, et merde !!!
Malgré une pochette gerbante à souhait et affreusement kitsch, WILL HAVEN arrive à délivrer une musique assez moderne tout en ajoutant certaine touche hardcore à la sauce oldshool, et c'est ça qui ma touché. J'ai eu l'impression de ré-écouter un bon vieux BIOHAZARD, à écouter agréablement, avant de vous pendre...
Tracklist : Grey sky at night / King's cross / Helena / Hierophant / Caviar with maths / Landing on ice / Skinner / Handlebars to freedom / A day without speaking / Singing in solitary / Sammy Davis Jr's one good eye / Firedealer / Dark sun sets
Petit rappel pour les novices. WILL HAVEN était (je dis "était" puisque le groupe ayant splitté depuis 2001, rejoins les planches, et ce, depuis 2006) un groupe de "SLUDGECORE" basé à Sacramento, capitale de la Californie (merci wikipe*ia…). Seulement 3 albums depuis 96 et ensuite le groupe s'en est allé. C'est alors, le temps passant, Jeff Irwin (guitares) s'ennuyant un peu, rappela le chanteur Grady Avenell et reforma alors le groupe et s'en suivi une tournée.
C'est donc un WILL HAVEN tout fraîchement remanié qui nous fait le plaisir de jouer sur cette galette "à l'ancienne". Petit supplément pour vous compliquer le tout, sur cet album, ce sera Jeff Jaworski qui s'occupera des vocaux sombres et écorchés. La musique, c'est une "grande famille"…
La musique - ce qui nous intéresse finalement - restera tout au long de l'album très obscure, très sombre, le chanteur s'en donnera à cœur joie pour vous casser le moral. Voir aussi l'intro et l'outro instrumentales sonnant comme l'annonciation du jugement dernier ("Grey sky at night" et "Dark sun sets"). Comment se fait-il que cette musique née sous le soleil de Californie soit si triste, voir si maussade. Qu'importe ! L'intensité apportée d'une part par la voix écorchée de son hurleur, la lourdeur des tempos récurrentes et des guitares tout en accords plaqués va vous coller au sol. Des titres tels que "King's cross", "Helena" ou autre "Caviar with maths" sont des énormes bombes avec des riffs très bien mis en valeur par le son et la production.
On regrettera cependant, une tonalité générale un peu trop rébarbative, la voix toujours égale en intensité et même des arrangements un peu trop récurrents et prévisibles, cet album pourra vous faire vite vaciller vers le "mur du son" et amènera fatalement vers le fameux "vas-y baisse, il faut que l'on discute" de rigueur si vous voyagez avec votre petite copine… Raté, et merde !!!
Malgré une pochette gerbante à souhait et affreusement kitsch, WILL HAVEN arrive à délivrer une musique assez moderne tout en ajoutant certaine touche hardcore à la sauce oldshool, et c'est ça qui ma touché. J'ai eu l'impression de ré-écouter un bon vieux BIOHAZARD, à écouter agréablement, avant de vous pendre...
Tracklist : Grey sky at night / King's cross / Helena / Hierophant / Caviar with maths / Landing on ice / Skinner / Handlebars to freedom / A day without speaking / Singing in solitary / Sammy Davis Jr's one good eye / Firedealer / Dark sun sets
Note : 6.5/10
Site du groupe : Myspace de Will Haven
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