Interview

LIGHTSEEKERS (2009) - Tous

Premièrement pouvez-vous présenter le groupe et votre parcours jusqu'à aujourd’hui ?

Stéphane : Le band ce compose de : Gus (chant), Pat (chant, guitare lead), Magik-Dave (piano/clavier, chant), Fred G (guitare), Bubulle-Jérôme (basse) et de Stéphane plus connu sous le nom de Triple ou encore Banban (batterie). Notre parcours fut long et semé d’embûches ! Apres un premier CD promo Last mission plutôt bien accueilli, on a eu coup sur coup le départ de JC notre ancien chanteur et puis de Damien a la basse… Ce qui n’arrange vraiment pas les choses pour lancer un groupe! Mais bon on a réussi à trouver un nouveau super chanteur et un bon petit bassiste, et voila quelques mois plus tard nous sommes de retour avec je pense un bon album de rock.

Vous sortez actuellement votre premier album, quel est votre sentiment ?

Jérôme : Évidemment beaucoup de bonheur, nous avions tous hâte de pouvoir tenir notre bébé dans nos mains et le livrer au public. Maintenant du chemin reste à faire, c'est l'aventure qui commence!

Une chose qui étonne c’est le côté très diversifié de ce premier opus qui passe du hard bluesy, au hard mélodique et même par le hard US ?

Pat : Personnellement j'ai beaucoup d'influences diverses et en qualité de compositeur ; ça se ressent forcement dans mon écriture. Multiplie ça par 6 dans le sens où les autres musiciens du groupe ont aussi beaucoup de goûts variés et ça donne le mélange que tu connais.
Fred : Oui, le but était de rassembler les influences de chacun tout en restant cohérent dans notre musique, donnant peut être un style plus personnel.

On sent que vous avez trouvé la perle rare avec Gustavo Monsanto qui réalise un super travail ?

Stéphane : En effet il a tout de suite était très à l’aise sur nos compos, ce qui n’était pas évident car JC avait déjà mis la barre très haut sur la première version de l’album. Il a vraiment fait du bon travail en studio. Puis il y a eu aussi un très bon feeling entre nous. Gus a beaucoup d’expérience et ça nous a était très profitable de bosser avec lui.
Pat : Oui il est vraiment bien rentré dans le projet et les chansons lui ont plu énormément car en parfaite adéquation avec ses goûts personnels. On ne remerciera jamais assez l'ami commun qui nous l'a présenté, hein Guillaume !

J’ai trouvé certains textes ‘engagés’ pourrait-on dire, vous sentez vous l’âme d’un groupe porteur d’un message?

Jérôme : Lightseekers porte une attention particulière à l'écriture des ses textes. De la à porter un message en particulier au public je ne pense pas. Je dirais que le groupe cherche plutôt à faire réfléchir chaque auditeur sur la vie en général.
Stéphane : La formule est peut être un peu forte, mais oui à notre petit niveau on a des choses dires et si certaines personnes peuvent les entendre, c’est déjà bien.

A voir le livret, vous cultivez un style propre à vous loin des clichés purement hard ou métal ?

Pat : Oui car pour nous, nous sommes un groupe de rock. Il y a tellement de classifications et de clichés, nous essayons de nous affirmer simplement comme étant nous-mêmes autant dans la musique, dans la vie, ou dans l'image.
Stéphane : Oui on n’a pas envie d’être bien catalogué et rangé sur l’étagère « métal » — on aime et on fait dans le métal, ce n’est pas là le problème. On est plus un groupe de rock au sens large du terme. On en revient au mariage des diverses influences qu’il y a au sein du groupe. Et le visuel en passe par là aussi, ça fait partie intégrante de ce que l’on est, et donc de ce que l’on veut faire transparaître de nous.

Quel est votre but, aujourd’hui que votre carrière est lancée ?

Pat : Ne nous emballons pas ! "Carrière lancée" est un bien grand mot. Au jour d'aujourd'hui, notre priorité est de tourner dans de bonnes salles et avec de bons groupes pour nous mettre des souvenirs plein la tête.
David : (rires) He he he, oui, il est bien trop tôt pour évoquer le mot « carrière ». Je crois qu’il faut garder les pieds sur terre : tout est à faire, rien n’est encore lancé.

Votre album est disponible en Asie mais qu’en téléchargement en Europe, comment expliquez-vous cela ?

Stéphane : Tout simplement parce qu’il est très très dur pour un groupe de rock de se faire une place sur le marché actuel de la musique. Surtout en France, Il suffit d’écouter ce qui passe à la radio et on a vite compris qu’on n’est peut-être pas sorti du même moule que tous ces artistes de la « nouvelle scène » qui se vendent très bien actuellement. On n’est pas dans l’air du temps on va dire. Mais on travaille pour — toute l’équipe de notre label Silence Records est sur le coup, et je pense que ça va finir par payer.
David : Nous vivons une époque bien particulière dans l’industrie du disque, et de la musique en générale. Si vous voulez, les codes de la consommation de musique sont en train de changer radicalement de modèle. J’ai le sentiment qu’il y a peu de place pour la découverte musicale en ce moment et l’on voit autour de nous des labels, des distributeurs et d’autres se contraindre à des choix parfois contraires à leurs aspirations, quand ils ne mettent pas simplement la clé sous la porte. Le modèle économique traditionnel, encore un peu préservé au Japon, est accompagné d’une culture hard/heavy plus persistante sur leur marché, mais malheureusement, c’est bien tout le contraire en France.

Parlons concert, on a pu vous voir au Festival Glanum Rock en août, aujourd’hui où en êtes-vous de ce côté ?

Pat : Eh bien nous attaquons les répétitions très bientôt de manière un peu plus intensive. Nous préparons aussi notre matériel. Une fois tout ceci bien rodé, c'est partit.
Fred : Nous comptons préparer une tournée en se fixant sur une sortie physique de l'album en Europe, englobant scènes, radios, disquaires.

Avez-vous déjà des idées pour le deuxième album ?

Jérôme : Mieux que ça, pas mal d'idées ont été concrétisées par quelques démos. Pat et David ne s'arrêtent jamais de composer. En ce qui concerne l'ambiance principale de l'album nous ne pouvons pas nous exprimer pour le moment.
Fred : En fait, quelques nouveaux titres sont déjà prêts et d'autres vont venir. Mais le but est juste de composer sans vraiment penser à une idée spécifique du second album.
Jérôme : Lightseekers, que de surprises ! (rires)

C’est la fin de cette interview je vous laisse le soin de conclure ?

Stéphane : Eh bien on est tous très heureux d’avoir fait cette petite interview bien sympa pour « SDM ». Longue vie à vous, et que 2009 soit l’année du Rock N’Roll !
Pat : A très bientôt à tous et un énorme merci aux Seigneurs du Metal qui nous soutiennent depuis bientôt 4 ans.
Fred : Merci beaucoup à tous pour votre soutien et à bientôt sur scène !
 
Critique : Guillaume
Vues : 2326 fois