Interview
HOLYHELL (2009) - Maria Breon (chant) et Francisco Paloma (clavier)
Il y a des interviews comme ça que l’on appréhende un peu parce que l’album ne nous a pas forcément inspiré. Par contre, une fois que vous rencontrez les protagonistes et que vous commencez à discuter avec eux, vous apercevez l’album différemment, même s’il ne vous satisfait toujours pas. Vous allez comprendre à travers cette interview faite en face à face et dans une ambiance plus que conviviale avec Maria (chanteuse) et Francisco (claviériste).
Bonjour à vous, merci pour cette interview.
Maria (M) et Francisco (F) : merci à toi d’être venu.
Pouvez-vous vous présenter un peu, au niveau de votre parcours musical, votre évolution car votre biographie est un peu légère (rires) ?
M : bien je vais commencer. C’est mon premier et seul groupe dans lequel je me sois vraiment lancé mais pour Francisco, c’est différent
F : J’ai joué à Mexico quasiment toute ma vie, j’ai eu plusieurs groupes et j’ai fait plusieurs albums. Cinq ou six environ, dont 3 albums de rock opéra. Mais tu sais à Mexico nous ne sommes pas beaucoup exposés à la grande scène metal. Aussi je considère Holyhell comme vrai premier grand, grand groupe. J’en suis très fière et je suis marié à ce groupe. D’ailleurs jouer avec Joe Stump ou Rhino qui ont des tas d’albums à leur actif est incroyable. C’est un groupe tout neuf, vraiment uni qui partage toute ses expériences, que ce soit au niveau de la composition de la musique, que sur la générosité envers chacun d’entre nous. Et c’est qui fait de ce groupe ce qu’il est aujourd’hui.
M : Pour ma part j’ai passé beaucoup de temps à travailler ma voix dans un conservatoire pour acquérir toutes les bonnes techniques de chant, de respiration etc. Mais j’ai toujours voulu avoir un groupe et faire de la musique. Et quand j’ai rencontré Joey DeMaio, il m’a beaucoup aidé à développer le concept du groupe, à apprendre des choses pour le monde des affaires dans la musique, comment enregistrer un album en studio, comment jouer sur scène. J’étais comme un bébé dans le groupe (rires). Mais ça à vraiment porté ses fruits car le résultat est bien plus que je ne l’aurais espéré.
Comment s’est passé la première rencontre avec tous les membres du groupe ?
M : cela s’est de manière très inattendue en 2005 quand on a rencontré Manowar pour la première fois aux Etats-Unis. On n’avait pas d’album, on n’avait jamais joué ensemble. On s’est retrouvé à répéter 4 ou 5 fois tous ensemble et une fois notre première prestation faite, on a commencé à avoir de bons retours des gens. L’alchimie s’était bien faite !
Vous avez réalisé un EP en 2007 et vous êtes immédiatement partis en tournée avec Manowar et Rhapsody Of Fire. C’est étrange de partir si brusquement en tournée avec un seul EP à son actif.
M : oui c’est vrai, ce n’est pas conventionnel comme chose. Mais le résultat a été super. Ouvrir pour de tels groupes, c’est quelque chose de vraiment fou. Car les gens criaient Manowar ! Mais après tous les concerts on allait faire des séances de dédicaces, on vendait des EP. C’était vraiment incroyable. Mais depuis on a beaucoup travaillé et développé les choses pour arriver à un album en 2009.
Cette année vous avez joués pour la première fois en France, et en plus au Hellfest. Quelle fût la réponse du public ? En plus c’était l’occasion de promouvoir votre tout nouvel album.
F : la réaction du public a été très surprenante et très agréable pour nous, car comme tu l’as dit, c’était une première pour nous en France. On a eu beaucoup de retours du public, on a reçu beaucoup de mails de fans présents au festival. Ce fût super. Je pense que cela vient aussi du fait que le groupe combine des éléments comme du heavy, et des orchestrations ; sans oublier qu’il n’y a pas que des mecs dans le groupe et que ce n’est pas que de l’opera metal.
M : oui, je peux dire qu’il y a eu une connexion rapide avec le public. Le courant est bien passé il est vrai. En plus le fait de sortir notre album une semaine plus tard, c’était super pour nous. Une bonne incitation pour que les fans achètent notre album (rires).
Vous pensez avoir votre propre tournée en France, ou en Europe bientôt ?
M : oui, nous l’espérons bien évidement. Nous sommes en train de voir pour partir en tournée, peut être avec un autre groupe. Il y a de fortes chances pour ça.
Pourquoi avez-vous attendu deux ans entre la sortie de votre EP et la sortie de l’album ? C’est long quand même !
F : comme Maria l’a dit, ça a été assez spécial pour le groupe ce qu’il s’est passé. On a réalisé un EP et immédiatement après on est parti en tournée constamment. On n’avait donc pas beaucoup de temps pour écrire nos chansons et être en studio. Pour l’EP on avait plusieurs compositeurs mais pour l’album, on voulait que ce soit différent et que cela vienne vraiment du groupe que ce soit pour la musique comme pour les paroles. Le fait d’avoir une chanteuse qui écrit ses propres paroles, adaptées à sa voix est quelque chose de vraiment important pour nous. Cela reflète vraiment l’esprit du groupe. Elle peut dire ce qu’elle a envie de dire et de la manière dont elle le souhaite. Et cela ressent immédiatement sur scène car quand tu chantes ce que tu as envie de chanter, le feeling n’est pas du tout le même que si on t’impose les paroles.
M : Je pense que c’est la même chose pour tout le monde dans le groupe. Francisco dirige l’ensemble musical mais tout le monde y met sa patte. Joe fait ses parties guitare aussi. Quand tu as une musique écrite par une seule personne, le résultat est différent.
F : mais pour avoir cette combinaison, cela prend du temps pour tout peaufiner et de faire en sorte que ce soit cohérent. Et c’est le même principe pour le mixage ou le mastering. Tout le monde donne son point de vue : trop de clavier, trop de guitare etc.
D’ailleurs on ressent parfaitement la différence entre les chansons écrites par le groupe lui-même, et les autres chansons écrites par d’autres artistes et pas à la même période en plus. Tout diffère : la puissance, le son et surtout la direction musicale voulue. Et c’est ce qui gène certainement dans l’album car il est trop varié et par moment on est un peu perdu avec ces différences.
M : ce que tu dis est très juste. Et cela rentre en compte aussi avec l’histoire de Holyhell qui au départ est un groupe de scène. Et quand nous sommes revenus en 2007 on devait donner quelque chose aux fans. Je n’avais pas encore le temps et la capacité d’écrire mes chansons et j’ai accepté avec plaisir l’aide de Joey, et aussi d’autres compositeurs pour nous aider à avoir des chansons à fin de pouvoir montrer ce que le groupe peut faire.
Maintenant vous pouvez jouer vos propres chansons sur scène, et pas seulement des reprises comme ce fût le cas dans le passé. Vous avez aussi joué lors des trois éditions du Magic Circle Festival, je pense parce que Joey DeMaio est votre manager. Quelle évolution pouvez-vous constater entre ces trois performances, car à chaque fois vous apparaissez dans le dvd du festival avec des chansons différentes. Serez-vous aussi sur le troisième DVD ?
F : Je ne suis pas sur pour ce qui est de faire un dvd pour cette troisième édition du festival, ou du moins si on sera dessus. Ce qui est certain, c’est que jouer sur ce type d’évènement nous à beaucoup appris. Si on part de nos débuts en 2005 à notre dernier concert cette année, il y a eu une très grosse évolution pour le groupe. Ceci parce que nous passons beaucoup de temps tous ensemble. On accepte toutes les propositions de jouer dans des festivals car c’est un nouveau défi à chaque fois pour le groupe. Car selon les lieux, le public ne vient pas pour voir le même type de musique, de metal, comme en Finlande où les styles musicaux des festivals sont très variés. Etre le groupe d’ouverture dans un festival en Espagne et jouer à midi, où il y a seulement une centaine de personnes face à toi…
M : (en rigolant) ce fut très intéressant. On a débuté très tôt avec un public mort, du fait qu’il se réveillait ! Et c’était la première fois que ça nous arrivait et on se demandait ce qu’on allait faire.
F : Par contre pour le Hellfest ce fût différent et totalement fou. On était le plus petit groupe à jour sur la grande scène. Il y avait que des grosses pointures. Ou alors le cas en Norvège où on a joué après des groupes de trash metal, une transition assez brutale. Chaque festival est donc un challenge pour nous même et pour le groupe où on se doit d’aller de l’avant. Et la conclusion de cette tournée c’est que, que l’on jour devant cent personnes ou que l’on joue aux Gods of Metal devant des milliers de personnes, où dans un festival où les gens n’écoutent pas de metal tu dois faire de ton mieux pour les gens et pour toi aussi pour avance encore et encore. C’est notre plus gros challenge.
M : c’est vraiment quelque chose d’important pour nous, d’aller dans chaque pays, d’accepter le challenge et de recevoir la récompense d’un public satisfait de notre travail et de notre performance.
Pour parler un peu plus précisément de votre album, vous avez choisi d’avoir un boitier noir avec votre logo dessus. Pourquoi ne pas avoir choisi d’utiliser le superbe dessin qu’il y a dans le livret ?
M : c’est un point qui est vraiment important pour moi mais aussi pour tout le monde dans le groupe. Depuis le début de Holyhell et du moment où on a tous était ensemble, j’ai toujours eu une vision de ce que serait le premier album avec le titre de Holyhell, et toujours voulu avoir un packaging simple, même si j’adore le dessin qu’il y a dans le livret, que je trouve vraiment phénoménal. Mais je pense que pour représenter le message de Holyhell il fallait seulement ça, bien que ce soit le dessinateur de Manowar qui a réalisé le dessin. Je ne voulais pas en faire trop, histoire de ne pas être un autre Manowar avec une chanteuse cette fois-ci. Oui nous sommes produits par Joey DeMaio, et il nous aide beaucoup. Mais nous sommes deux entités bien différentes.
C’est étrange quand même, car je pense que la pochette est quelque chose de vraiment important pour un groupe, surtout un groupe qui débute. Si c’est AC/DC ou Metallica, ils avaient la renommée déjà, c’est étrange quand même !
M : Tu as dis exactement ce que je m’étais dis au début, avec les même mots, mais c’était vraiment important pour nous de faire les choses de cette manière et voilà… nous l’avons fait (rires)
F : je pense que c’est un bon concept même si ce n’est pas très grand au niveau artistique ou alors plein de choses. Je pense que le logo accompagné de toutes ces gravures autour est très représentatif. Il est intéressant de voir comment les ventes vont évoluer avec quelque chose de si minimaliste. Mais tout le concept de Holyhell est basé sur ce principe : on fait ce que on veut faire et aimons faire, et on reste ce que nous sommes.
C’est la fin de l’interview. Libre à vous de dire quelques mots aux fans.
M : je tiens à tenir vraiment merci pour le temps que tu nous accorde, et nous sommes vraiment impatients de revenir en France pour jouer sur scène.
F : merci beaucoup aussi, et pour tous les fans français. Ce fût un plaisir la dernière fois que nous sommes venus, cette fois-ci aussi c’est super et j’espère que nous reviendrons bientôt ici avec tout le groupe.
Bonjour à vous, merci pour cette interview.
Maria (M) et Francisco (F) : merci à toi d’être venu.
Pouvez-vous vous présenter un peu, au niveau de votre parcours musical, votre évolution car votre biographie est un peu légère (rires) ?
M : bien je vais commencer. C’est mon premier et seul groupe dans lequel je me sois vraiment lancé mais pour Francisco, c’est différent
F : J’ai joué à Mexico quasiment toute ma vie, j’ai eu plusieurs groupes et j’ai fait plusieurs albums. Cinq ou six environ, dont 3 albums de rock opéra. Mais tu sais à Mexico nous ne sommes pas beaucoup exposés à la grande scène metal. Aussi je considère Holyhell comme vrai premier grand, grand groupe. J’en suis très fière et je suis marié à ce groupe. D’ailleurs jouer avec Joe Stump ou Rhino qui ont des tas d’albums à leur actif est incroyable. C’est un groupe tout neuf, vraiment uni qui partage toute ses expériences, que ce soit au niveau de la composition de la musique, que sur la générosité envers chacun d’entre nous. Et c’est qui fait de ce groupe ce qu’il est aujourd’hui.
M : Pour ma part j’ai passé beaucoup de temps à travailler ma voix dans un conservatoire pour acquérir toutes les bonnes techniques de chant, de respiration etc. Mais j’ai toujours voulu avoir un groupe et faire de la musique. Et quand j’ai rencontré Joey DeMaio, il m’a beaucoup aidé à développer le concept du groupe, à apprendre des choses pour le monde des affaires dans la musique, comment enregistrer un album en studio, comment jouer sur scène. J’étais comme un bébé dans le groupe (rires). Mais ça à vraiment porté ses fruits car le résultat est bien plus que je ne l’aurais espéré.
Comment s’est passé la première rencontre avec tous les membres du groupe ?
M : cela s’est de manière très inattendue en 2005 quand on a rencontré Manowar pour la première fois aux Etats-Unis. On n’avait pas d’album, on n’avait jamais joué ensemble. On s’est retrouvé à répéter 4 ou 5 fois tous ensemble et une fois notre première prestation faite, on a commencé à avoir de bons retours des gens. L’alchimie s’était bien faite !
Vous avez réalisé un EP en 2007 et vous êtes immédiatement partis en tournée avec Manowar et Rhapsody Of Fire. C’est étrange de partir si brusquement en tournée avec un seul EP à son actif.
M : oui c’est vrai, ce n’est pas conventionnel comme chose. Mais le résultat a été super. Ouvrir pour de tels groupes, c’est quelque chose de vraiment fou. Car les gens criaient Manowar ! Mais après tous les concerts on allait faire des séances de dédicaces, on vendait des EP. C’était vraiment incroyable. Mais depuis on a beaucoup travaillé et développé les choses pour arriver à un album en 2009.
Cette année vous avez joués pour la première fois en France, et en plus au Hellfest. Quelle fût la réponse du public ? En plus c’était l’occasion de promouvoir votre tout nouvel album.
F : la réaction du public a été très surprenante et très agréable pour nous, car comme tu l’as dit, c’était une première pour nous en France. On a eu beaucoup de retours du public, on a reçu beaucoup de mails de fans présents au festival. Ce fût super. Je pense que cela vient aussi du fait que le groupe combine des éléments comme du heavy, et des orchestrations ; sans oublier qu’il n’y a pas que des mecs dans le groupe et que ce n’est pas que de l’opera metal.
M : oui, je peux dire qu’il y a eu une connexion rapide avec le public. Le courant est bien passé il est vrai. En plus le fait de sortir notre album une semaine plus tard, c’était super pour nous. Une bonne incitation pour que les fans achètent notre album (rires).
Vous pensez avoir votre propre tournée en France, ou en Europe bientôt ?
M : oui, nous l’espérons bien évidement. Nous sommes en train de voir pour partir en tournée, peut être avec un autre groupe. Il y a de fortes chances pour ça.
Pourquoi avez-vous attendu deux ans entre la sortie de votre EP et la sortie de l’album ? C’est long quand même !
F : comme Maria l’a dit, ça a été assez spécial pour le groupe ce qu’il s’est passé. On a réalisé un EP et immédiatement après on est parti en tournée constamment. On n’avait donc pas beaucoup de temps pour écrire nos chansons et être en studio. Pour l’EP on avait plusieurs compositeurs mais pour l’album, on voulait que ce soit différent et que cela vienne vraiment du groupe que ce soit pour la musique comme pour les paroles. Le fait d’avoir une chanteuse qui écrit ses propres paroles, adaptées à sa voix est quelque chose de vraiment important pour nous. Cela reflète vraiment l’esprit du groupe. Elle peut dire ce qu’elle a envie de dire et de la manière dont elle le souhaite. Et cela ressent immédiatement sur scène car quand tu chantes ce que tu as envie de chanter, le feeling n’est pas du tout le même que si on t’impose les paroles.
M : Je pense que c’est la même chose pour tout le monde dans le groupe. Francisco dirige l’ensemble musical mais tout le monde y met sa patte. Joe fait ses parties guitare aussi. Quand tu as une musique écrite par une seule personne, le résultat est différent.
F : mais pour avoir cette combinaison, cela prend du temps pour tout peaufiner et de faire en sorte que ce soit cohérent. Et c’est le même principe pour le mixage ou le mastering. Tout le monde donne son point de vue : trop de clavier, trop de guitare etc.
D’ailleurs on ressent parfaitement la différence entre les chansons écrites par le groupe lui-même, et les autres chansons écrites par d’autres artistes et pas à la même période en plus. Tout diffère : la puissance, le son et surtout la direction musicale voulue. Et c’est ce qui gène certainement dans l’album car il est trop varié et par moment on est un peu perdu avec ces différences.
M : ce que tu dis est très juste. Et cela rentre en compte aussi avec l’histoire de Holyhell qui au départ est un groupe de scène. Et quand nous sommes revenus en 2007 on devait donner quelque chose aux fans. Je n’avais pas encore le temps et la capacité d’écrire mes chansons et j’ai accepté avec plaisir l’aide de Joey, et aussi d’autres compositeurs pour nous aider à avoir des chansons à fin de pouvoir montrer ce que le groupe peut faire.
Maintenant vous pouvez jouer vos propres chansons sur scène, et pas seulement des reprises comme ce fût le cas dans le passé. Vous avez aussi joué lors des trois éditions du Magic Circle Festival, je pense parce que Joey DeMaio est votre manager. Quelle évolution pouvez-vous constater entre ces trois performances, car à chaque fois vous apparaissez dans le dvd du festival avec des chansons différentes. Serez-vous aussi sur le troisième DVD ?
F : Je ne suis pas sur pour ce qui est de faire un dvd pour cette troisième édition du festival, ou du moins si on sera dessus. Ce qui est certain, c’est que jouer sur ce type d’évènement nous à beaucoup appris. Si on part de nos débuts en 2005 à notre dernier concert cette année, il y a eu une très grosse évolution pour le groupe. Ceci parce que nous passons beaucoup de temps tous ensemble. On accepte toutes les propositions de jouer dans des festivals car c’est un nouveau défi à chaque fois pour le groupe. Car selon les lieux, le public ne vient pas pour voir le même type de musique, de metal, comme en Finlande où les styles musicaux des festivals sont très variés. Etre le groupe d’ouverture dans un festival en Espagne et jouer à midi, où il y a seulement une centaine de personnes face à toi…
M : (en rigolant) ce fut très intéressant. On a débuté très tôt avec un public mort, du fait qu’il se réveillait ! Et c’était la première fois que ça nous arrivait et on se demandait ce qu’on allait faire.
F : Par contre pour le Hellfest ce fût différent et totalement fou. On était le plus petit groupe à jour sur la grande scène. Il y avait que des grosses pointures. Ou alors le cas en Norvège où on a joué après des groupes de trash metal, une transition assez brutale. Chaque festival est donc un challenge pour nous même et pour le groupe où on se doit d’aller de l’avant. Et la conclusion de cette tournée c’est que, que l’on jour devant cent personnes ou que l’on joue aux Gods of Metal devant des milliers de personnes, où dans un festival où les gens n’écoutent pas de metal tu dois faire de ton mieux pour les gens et pour toi aussi pour avance encore et encore. C’est notre plus gros challenge.
M : c’est vraiment quelque chose d’important pour nous, d’aller dans chaque pays, d’accepter le challenge et de recevoir la récompense d’un public satisfait de notre travail et de notre performance.
Pour parler un peu plus précisément de votre album, vous avez choisi d’avoir un boitier noir avec votre logo dessus. Pourquoi ne pas avoir choisi d’utiliser le superbe dessin qu’il y a dans le livret ?
M : c’est un point qui est vraiment important pour moi mais aussi pour tout le monde dans le groupe. Depuis le début de Holyhell et du moment où on a tous était ensemble, j’ai toujours eu une vision de ce que serait le premier album avec le titre de Holyhell, et toujours voulu avoir un packaging simple, même si j’adore le dessin qu’il y a dans le livret, que je trouve vraiment phénoménal. Mais je pense que pour représenter le message de Holyhell il fallait seulement ça, bien que ce soit le dessinateur de Manowar qui a réalisé le dessin. Je ne voulais pas en faire trop, histoire de ne pas être un autre Manowar avec une chanteuse cette fois-ci. Oui nous sommes produits par Joey DeMaio, et il nous aide beaucoup. Mais nous sommes deux entités bien différentes.
C’est étrange quand même, car je pense que la pochette est quelque chose de vraiment important pour un groupe, surtout un groupe qui débute. Si c’est AC/DC ou Metallica, ils avaient la renommée déjà, c’est étrange quand même !
M : Tu as dis exactement ce que je m’étais dis au début, avec les même mots, mais c’était vraiment important pour nous de faire les choses de cette manière et voilà… nous l’avons fait (rires)
F : je pense que c’est un bon concept même si ce n’est pas très grand au niveau artistique ou alors plein de choses. Je pense que le logo accompagné de toutes ces gravures autour est très représentatif. Il est intéressant de voir comment les ventes vont évoluer avec quelque chose de si minimaliste. Mais tout le concept de Holyhell est basé sur ce principe : on fait ce que on veut faire et aimons faire, et on reste ce que nous sommes.
C’est la fin de l’interview. Libre à vous de dire quelques mots aux fans.
M : je tiens à tenir vraiment merci pour le temps que tu nous accorde, et nous sommes vraiment impatients de revenir en France pour jouer sur scène.
F : merci beaucoup aussi, et pour tous les fans français. Ce fût un plaisir la dernière fois que nous sommes venus, cette fois-ci aussi c’est super et j’espère que nous reviendrons bientôt ici avec tout le groupe.
Critique : Lionel
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