Interview
HELL OF A RIDE (2020) - Thibs (Batterie)
Quatre ans après « Bête Noire », Hell of A Ride nous revient avec un nouvel album. Si le groupe a évolué vers un son plus « mainstream », cela ne les empêche pas de rester très intéressants. « Nine of Cups » est en effet un très bon disque de rock alternatif et montre un groupe au sommet de son art. Entretien avec Thibs, batteur du groupe.
« Votre précédent album « Bête Noire » date de 2015. La préparation de ce nouvel album semble avoir été longue. »
« Je suis arrivé dans le groupe juste avant la sortie de « Bête Noire ». On a eu après la sortie du disque pas mal de concerts. On a commencé les compos du nouvel album trois mois avant l'enregistrement. Notre disque est auto-produit. L'auto-production demande du temps. »
« Votre son a évolué depuis « Bête Noire. »
« On a utilisé d'autres procédés d'enregistrement pour cet album. On a travaillé avec Charles « Kallaghan » Massabo. Le disque a été enregistré entre Paris et Los Angeles. J'ai un studio chez moi. Nous sommes partis sur une centaine d'idée, que nous avons élagué à quarante. On a envoyé tout cela à Charles à LA. On a réécouté l’ensemble à Paris puis avons enregistré l'album qui a ensuite été mixé à Los Angeles. »
« Même si vous êtes toujours orientés guitares, il y a un côté plus pop dans « Nine of Cups ».
« Bête Noire » est très guitares, celui-ci est plus épuré. Il y a un son clair et c'est vrai que nous nous sommes un peu popisés. Nous avons fait ce que nous n'avions pas fait dans « Bête Noire ». »
« Vous avez trouvé l'équilibre parfait entre rock et metal. »
« Il y a cent milliards de style dans le rock. Si nous étions un groupe américain, on dirait de nous que nous sommes un groupe de rock alternatif. »
« On sent dans le disque les influences de Black Stone Cherry, Alter Bridge. Ce sont vos influences principales ? »
« Black Stone Cherry est une énorme influence du groupe pour nos titres mid-tempo. Nous aimons beaucoup un groupe comme Bring me the Horizon qui est passé d'un rock/metal à un truc électro/metal. On avait cela en tête au moment de la compo de ce disque. Nous voulions des sons électroniques pour cet album. »
« C'est pour cela qu'il y a plus de synthés dans ce disque ? »
« C'est vrai qu'il y a beaucoup plus de synthés que dans « Bête Noire ». C'est arrivé durant le processus de composition des morceaux. Il y a même certains titres de l'album comme « Forgive you » qui ont été écrits au synthé. »
« Vous venez de sortir un clip de « Never Give up, never Surrender ». Qui est l'acteur principal du clip ? »
« C'est David Belle, un pote de notre chanteur. Il est l'inventeur du parkour qui est un sport de rue dans lequel tu franchis des obstacles en milieu urbain en combinant courses, saut et escalade. On a eu de la chance de l'avoir pour ce clip. L'autre acteur du clip est Pascal Eynaud qui joue John « Mad Dog » Rignsdale, personnage récurrent chez nous depuis nos débuts. Il est inspiré par une rencontre que l'on a faite dans un bar. On raconte dans nos chansons toutes les histoires dont ce mec nous avait parlés. »
« Le clip montre votre amour du cinéma. »
« C'est vrai que nous avons un univers très cinématographique. Nous sommes tous fans de ciné dans le groupe. Le clip est entièrement fait maison. Il a été storyboardé comme tous nos clips d'ailleurs. Je suis éclairagiste de métier et fais de la direction photo sur des clips. Cela aide forcément quand tu en réalises. »
« Il y a une continuité graphique de votre premier EP à cet album. »
« Tout à fait. Quand nous réfléchissons à un album, nous pensons bien sûr à la musique mais aussi à la charte visuelle. Notre chanteur est dessinateur de BD. C'est lui qui a dessiné la pochette du disque.Le logo a évolué. On l'a modernisé mais il y a toujours le phénix comme symbole. »
« Tant musicalement que visuellement vous semblez très influencé US. »
« Oui, nous sommes un groupe français avec un son US, c'est clair. On est à fond dans la musique Us. Et pour le graphisme, ils ont été les pionniers. »
« Vous sonnez moins agressif que par le passé. On sent la volonté du groupe de toucher un public plus large. »
« C'est vrai. Nous avons écrit pour cet album des morceaux plus grand public mais en gardant notre patte. On a envie que notre musique soit plus accessible mais en gardant notre identité. Il y a quelques années nous avons joué au festival Montereau Confluence entre M Pokora et Trust. Il y avait entre 1500 et 2000 personnes. Les gens avaient bien accroché à notre set et on s'est dit ce jour- là que nous pouvions atteindre un public plus large qu'à nos débuts. »
« Quelle est ce neuf sur la pochette ? »
« C'est le neuf de coupe du tarot. Cette carte représente l'épanouissement personnel mais également la frustration. Elle représente les côtés positifs et négatifs de John Mad Dog. Elle est l'une des cartes les plus positives du Tarot. »
« Quels sont les projets à venir du groupe ? »
« Plein de choses se mettent en place. On va sortir d'ici peu une cover de « Locked out of Heaven » de Bruno Mars. On la joue depuis deux ans sur scène. On l'a faite à notre sauce. Pour les concerts, avec le Covid-19 on est encore un peu dans l'expectative mais il y a des choses de prévu. »
« Votre précédent album « Bête Noire » date de 2015. La préparation de ce nouvel album semble avoir été longue. »
« Je suis arrivé dans le groupe juste avant la sortie de « Bête Noire ». On a eu après la sortie du disque pas mal de concerts. On a commencé les compos du nouvel album trois mois avant l'enregistrement. Notre disque est auto-produit. L'auto-production demande du temps. »
« Votre son a évolué depuis « Bête Noire. »
« On a utilisé d'autres procédés d'enregistrement pour cet album. On a travaillé avec Charles « Kallaghan » Massabo. Le disque a été enregistré entre Paris et Los Angeles. J'ai un studio chez moi. Nous sommes partis sur une centaine d'idée, que nous avons élagué à quarante. On a envoyé tout cela à Charles à LA. On a réécouté l’ensemble à Paris puis avons enregistré l'album qui a ensuite été mixé à Los Angeles. »
« Même si vous êtes toujours orientés guitares, il y a un côté plus pop dans « Nine of Cups ».
« Bête Noire » est très guitares, celui-ci est plus épuré. Il y a un son clair et c'est vrai que nous nous sommes un peu popisés. Nous avons fait ce que nous n'avions pas fait dans « Bête Noire ». »
« Vous avez trouvé l'équilibre parfait entre rock et metal. »
« Il y a cent milliards de style dans le rock. Si nous étions un groupe américain, on dirait de nous que nous sommes un groupe de rock alternatif. »
« On sent dans le disque les influences de Black Stone Cherry, Alter Bridge. Ce sont vos influences principales ? »
« Black Stone Cherry est une énorme influence du groupe pour nos titres mid-tempo. Nous aimons beaucoup un groupe comme Bring me the Horizon qui est passé d'un rock/metal à un truc électro/metal. On avait cela en tête au moment de la compo de ce disque. Nous voulions des sons électroniques pour cet album. »
« C'est pour cela qu'il y a plus de synthés dans ce disque ? »
« C'est vrai qu'il y a beaucoup plus de synthés que dans « Bête Noire ». C'est arrivé durant le processus de composition des morceaux. Il y a même certains titres de l'album comme « Forgive you » qui ont été écrits au synthé. »
« Vous venez de sortir un clip de « Never Give up, never Surrender ». Qui est l'acteur principal du clip ? »
« C'est David Belle, un pote de notre chanteur. Il est l'inventeur du parkour qui est un sport de rue dans lequel tu franchis des obstacles en milieu urbain en combinant courses, saut et escalade. On a eu de la chance de l'avoir pour ce clip. L'autre acteur du clip est Pascal Eynaud qui joue John « Mad Dog » Rignsdale, personnage récurrent chez nous depuis nos débuts. Il est inspiré par une rencontre que l'on a faite dans un bar. On raconte dans nos chansons toutes les histoires dont ce mec nous avait parlés. »
« Le clip montre votre amour du cinéma. »
« C'est vrai que nous avons un univers très cinématographique. Nous sommes tous fans de ciné dans le groupe. Le clip est entièrement fait maison. Il a été storyboardé comme tous nos clips d'ailleurs. Je suis éclairagiste de métier et fais de la direction photo sur des clips. Cela aide forcément quand tu en réalises. »
« Il y a une continuité graphique de votre premier EP à cet album. »
« Tout à fait. Quand nous réfléchissons à un album, nous pensons bien sûr à la musique mais aussi à la charte visuelle. Notre chanteur est dessinateur de BD. C'est lui qui a dessiné la pochette du disque.Le logo a évolué. On l'a modernisé mais il y a toujours le phénix comme symbole. »
« Tant musicalement que visuellement vous semblez très influencé US. »
« Oui, nous sommes un groupe français avec un son US, c'est clair. On est à fond dans la musique Us. Et pour le graphisme, ils ont été les pionniers. »
« Vous sonnez moins agressif que par le passé. On sent la volonté du groupe de toucher un public plus large. »
« C'est vrai. Nous avons écrit pour cet album des morceaux plus grand public mais en gardant notre patte. On a envie que notre musique soit plus accessible mais en gardant notre identité. Il y a quelques années nous avons joué au festival Montereau Confluence entre M Pokora et Trust. Il y avait entre 1500 et 2000 personnes. Les gens avaient bien accroché à notre set et on s'est dit ce jour- là que nous pouvions atteindre un public plus large qu'à nos débuts. »
« Quelle est ce neuf sur la pochette ? »
« C'est le neuf de coupe du tarot. Cette carte représente l'épanouissement personnel mais également la frustration. Elle représente les côtés positifs et négatifs de John Mad Dog. Elle est l'une des cartes les plus positives du Tarot. »
« Quels sont les projets à venir du groupe ? »
« Plein de choses se mettent en place. On va sortir d'ici peu une cover de « Locked out of Heaven » de Bruno Mars. On la joue depuis deux ans sur scène. On l'a faite à notre sauce. Pour les concerts, avec le Covid-19 on est encore un peu dans l'expectative mais il y a des choses de prévu. »
Critique : Pierre Arnaud
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