Interview
QUEEN(ARES) (2021) - Alex Renaux (Guitare)
Formation des Hauts de France, Queen (Ares) nous offre avec « From This Ground, From This Sea » un splendide album de post-metal. Entretien avec leur talentueux guitariste Alex Renaux.
« Vous venez de différentes formations (Junon, Unswabbed, Big Bernie). Est-ce que Queens (Ares) est un side-project ? »
« Non. Je n’aime d’ailleurs pas ce terme. On est tous investis dans le projet comme on est investi dans Junon. Pour moi l’idée d’un side-project c’est un peu on a remplacé deux zicos par deux autres dans un groupe et Queen (Ares) n’est clairement pas ça. On a pensé à faire un groupe ensemble et on l’a pensé dans la durée. On s’éclate à faire ça. »
« Est-ce que les différents projets se nourrissent les uns les autres ? »
« Oui, clairement. Je trouve des accords de gratte assez semblables dans Junon et Queen (Ares). Junon a influencé ma façon de jouer dans Queens. »
« Je trouve qu’il y a un petit côté grunge chez vous. »
« Je n’y aurai pas pensé mais j’ai été élevé en écoutant Nirvana. Mais nos influences vont plutôt du côté de Neurosis ou de Type o Negative. »
« Et un côté new-wave. »
« Ah ça oui. Notre second guitariste est un gros fan de Cure. On peut retrouver ce genre de sonorité chez nous. Ou même des traces de Depeche Mode. Effectivement il y a de ça. On travaille avec une basse six qui amène cette couleur new-wave. »
« Le chant est toujours très mélodique chez Queens(Ares) alors que les guitares sont agressives. »
« Cela vient sans doute du fait que ce sont le bassiste et le guitariste qui chantent ce qui n’était pas prévu à la base. On cherchait un chanteur et pendant ce temps ils ont essayé le chant. Ils ont tenté le chant en studio et cela a fonctionné. Il n’y avait donc plus besoin de chanteur. Surtout qu’ils ont bien fait le boulot. »
« Vous êtes souvent classifiés post-metal. C’est une étiquette qui vous va ? »
« C’est un terme assez vague mais je trouve qu’il nous va bien. Il englobe pas mal de choses qui sont en dehors du metal grand public. »
« Vos influences ce sont Neurosis, Cult of Luna ? »
« Clairement. Callisto aussi. Ce sont les groupes qui se rapprochent le plus de ce que nous faisons. J’aime beaucoup Type o Negative aussi. »
« Vous avez sorti l’album en auto-prod. Vous ne vouliez pas le sortir chez Source Atone Records (ndlr label de Junon) ? »
« Je me suis posé la question. L’album était prêt depuis six mois. On s’est dit qu’on allait le sortir pour nous. Atypeek nous a aidé à le sortir en numérique. Je l’ai envoyé à deux, trois personnes et j’ai eu de supers retours. On est fier de l’objet. On a tout fait nous-mêmes. La pochette a été réalisée par la femme de Max qui est une super illustratrice. C’est une auto-prod de A à Z. On l’a sorti sans avoir l’idée de chercher un label, un distributeur, un tourneur. »
« Vous l’avez sorti en CD ? »
« En tirage très limité. On pense à faire encore cela par la suite. Des tirages qui soient uniques. J’aime bien la démarche de Unfold un groupe de post-hard-core suisse qui sort des disques avec des pochettes en carton. »
« Il y a un côté hypnotique dans votre musique. »
« Je vois ce côté hypnose dont tu parles. Avec un titre qui dure neuf minutes c’est opportun de le faire. On est très branché son au sens technique du terme. On essaie des trucs. Quand je réécoute le disque au casque je me rends compte que le mix et le master ont été très bons. Je découvre sans arrêt de nouvelles choses dans le disque. »
« Vos morceaux sont très longs. »
« Oui. Il y a un côté dépressif, mélancolique et mélodique dans ce que nous faisons. Cela ne peut pas s’installer en quinze secondes. »
« Comment composez-vous ? »
« J’amène un riff et la compo se fait à quatre à l’ancienne. On compose en répet. On fait tourner un riff puis les couches de guitare se superposent. »
« Vous avez des projets de concerts ? »
« On en avait mais le batteur s’est cassé le bras. L’album est sorti juste avant sa fracture. On cherche des dates pour l’an prochain. »
« Vous venez de différentes formations (Junon, Unswabbed, Big Bernie). Est-ce que Queens (Ares) est un side-project ? »
« Non. Je n’aime d’ailleurs pas ce terme. On est tous investis dans le projet comme on est investi dans Junon. Pour moi l’idée d’un side-project c’est un peu on a remplacé deux zicos par deux autres dans un groupe et Queen (Ares) n’est clairement pas ça. On a pensé à faire un groupe ensemble et on l’a pensé dans la durée. On s’éclate à faire ça. »
« Est-ce que les différents projets se nourrissent les uns les autres ? »
« Oui, clairement. Je trouve des accords de gratte assez semblables dans Junon et Queen (Ares). Junon a influencé ma façon de jouer dans Queens. »
« Je trouve qu’il y a un petit côté grunge chez vous. »
« Je n’y aurai pas pensé mais j’ai été élevé en écoutant Nirvana. Mais nos influences vont plutôt du côté de Neurosis ou de Type o Negative. »
« Et un côté new-wave. »
« Ah ça oui. Notre second guitariste est un gros fan de Cure. On peut retrouver ce genre de sonorité chez nous. Ou même des traces de Depeche Mode. Effectivement il y a de ça. On travaille avec une basse six qui amène cette couleur new-wave. »
« Le chant est toujours très mélodique chez Queens(Ares) alors que les guitares sont agressives. »
« Cela vient sans doute du fait que ce sont le bassiste et le guitariste qui chantent ce qui n’était pas prévu à la base. On cherchait un chanteur et pendant ce temps ils ont essayé le chant. Ils ont tenté le chant en studio et cela a fonctionné. Il n’y avait donc plus besoin de chanteur. Surtout qu’ils ont bien fait le boulot. »
« Vous êtes souvent classifiés post-metal. C’est une étiquette qui vous va ? »
« C’est un terme assez vague mais je trouve qu’il nous va bien. Il englobe pas mal de choses qui sont en dehors du metal grand public. »
« Vos influences ce sont Neurosis, Cult of Luna ? »
« Clairement. Callisto aussi. Ce sont les groupes qui se rapprochent le plus de ce que nous faisons. J’aime beaucoup Type o Negative aussi. »
« Vous avez sorti l’album en auto-prod. Vous ne vouliez pas le sortir chez Source Atone Records (ndlr label de Junon) ? »
« Je me suis posé la question. L’album était prêt depuis six mois. On s’est dit qu’on allait le sortir pour nous. Atypeek nous a aidé à le sortir en numérique. Je l’ai envoyé à deux, trois personnes et j’ai eu de supers retours. On est fier de l’objet. On a tout fait nous-mêmes. La pochette a été réalisée par la femme de Max qui est une super illustratrice. C’est une auto-prod de A à Z. On l’a sorti sans avoir l’idée de chercher un label, un distributeur, un tourneur. »
« Vous l’avez sorti en CD ? »
« En tirage très limité. On pense à faire encore cela par la suite. Des tirages qui soient uniques. J’aime bien la démarche de Unfold un groupe de post-hard-core suisse qui sort des disques avec des pochettes en carton. »
« Il y a un côté hypnotique dans votre musique. »
« Je vois ce côté hypnose dont tu parles. Avec un titre qui dure neuf minutes c’est opportun de le faire. On est très branché son au sens technique du terme. On essaie des trucs. Quand je réécoute le disque au casque je me rends compte que le mix et le master ont été très bons. Je découvre sans arrêt de nouvelles choses dans le disque. »
« Vos morceaux sont très longs. »
« Oui. Il y a un côté dépressif, mélancolique et mélodique dans ce que nous faisons. Cela ne peut pas s’installer en quinze secondes. »
« Comment composez-vous ? »
« J’amène un riff et la compo se fait à quatre à l’ancienne. On compose en répet. On fait tourner un riff puis les couches de guitare se superposent. »
« Vous avez des projets de concerts ? »
« On en avait mais le batteur s’est cassé le bras. L’album est sorti juste avant sa fracture. On cherche des dates pour l’an prochain. »
Critique : Pierre Arnaud
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