Interview
HOPES OF FREEDOM (2022) - Lucas et Clément
Les Normands de Hopes Of Freedom ont sorti il y a quelques mois leur troisième album : « Light, Fire and Iron ». Un disque fun, positif, épique qui montre qu’en France aussi on peut faire du power-metal de qualité. Entretien avec Lucas, chanteur-guitariste du groupe et Clément, batteur.
« Cet album clôt la trilogie amorcée par votre premier album sorti il y a dix ans. »
« Tout à fait. Ce nouvel album est le préquel de l’histoire racontée dans les deux disques précédents. Dans le second opus nous expliquions qui étaient ces anciens dont nous parlons. »
« Et dans cette histoire comme dans tout bon album de power metal qui se respecte il y a je suppose des châteaux, des méchants et des princesses. »
« Il y a des châteaux et des méchants mais pas de princesses. Les héros appartiennent à l’ordre du dragon et sont guidés par une divinité. Il y a une guerre entre l’ordre du dragon et les méchants avec bien sûr plein de péripéties. »
« Les morceaux du disque sont tous très longs. C’était une volonté du groupe que de faire de longs titres ? »
« Oui et non. Les morceaux correspondent à chaque fois à un chapitre. On voulait prendre le temps de la narration. Nous avons plaisir en tant qu’auditeur à écouter des titres de dix minutes. On voulait un truc épique comme dans « Le Seigneur des Anneaux. »
« Le dernier morceau, « Light, Fire and Iron » dure carrément un quart d’heure. »
« On avait déjà fait cela sur notre premier album. C’est comme dans un film de deux heures. Si la bataille finale dure deux petites minutes, c’est dommage. C’est pareil là. »
« Quand a commencé l’enregistrement de l’album ? »
« En Janvier 2020. Le Covid a repoussé les choses, on a rajouté des éléments mais on est de toutes façons toujours un peu long. A la base le disque était prévu pour Octobre 2020, le Covid n’a pas arrangé les choses. »
« Vous avez fait un financement participatif pour ce disque. Cela a bien marché ? »
« Au-delà de nos espérances. Le financement participatif a démarré deux semaines après le confinement. Cela a été un mal pour un bien. »
« Est-ce que vous vous considérez comme un groupe de power-metal ? »
« Comme un groupe de power-folk-metal. L’élément folk est très important chez Hopes of Freedom. Nous utilisons des instruments qui illustrent cette approche folk comme l’accordéon ou la cornemuse. Instruments qui amènent aussi au côté celtique de notre musique. Et du power-metal nous avons le côté mélodique, fun et épique. »
« Lucas, tu as un projet en dehors de Hopes, Treebeard. C’est de la musique irlandaise ? »
« Oui c’est du folk traditionnel irlandais. C’est un projet plus récent que Hopes qui a quinze ans désormais. »
« D’où te vient cet amour pour la folk ? »
« De mon père. Il est amateur de folk et de musique celtique. Il m’a transmis cela. »
« J’imagine que Hopes and Freedom est influencé par un groupe comme Freedom Call ? »
« Par eux et par toute la vague allemande : Gamma Ray, Rhapsody of Fire. Ce sont les groupes qui nous ont donné envie de prendre cette direction. »
« Il y a aussi un côté heavy dans l’album. »
« Oui, Maiden c’est la base. J’ai démarré dans le metal après avoir écouté le best-of de Maiden. Cela reste encore aujourd’hui une influence. »
« Comment expliquez-vous qu’il y ait très peu de groupes power en France ? »
« La France n’a jamais été une terre metal. On est en retard sur le metal, sur le rock. On imagine guère un groupe power metal sur TF1. La Finlande ou l’Allemagne ont cette culture, nous pas. »
« Vous avez reçu de très bonnes critiques de l’album. »
« Oui et cela fait très plaisir. On a tout fait pour cela mais c’est très gratifiant. »
« Le disque est fun, positif. »
« C’est ce que nous voulions. D’autant plus que le second album était plutôt sombre. On voulait retourner à quelque chose de plus joyeux. Si cela amène à quelque chose de positif c’est tant mieux. »
« Le disque est sorti il y a quelques mois déjà mais il sortira en vinyle bientôt je crois. »
« Oui c’est prévu pour Mars prochain. C’était important pour nous que de le sortir en vinyle. On voulait marquer le coup pour la fin de la trilogie. On est content d’avoir cette pochette dans un format vinyle. Le graphiste qui l’a faite est notre graphiste attitré. On bosse avec lui depuis notre premier album. »
« Vous allez jouer live prochainement ? »
« Oui en formule électrique et en formule acoustique. On a une formule acoustique qui est plus folk, avec de la flûte par exemple. On jouera en Normandie, en Bretagne, à Paris. »
« Le groupe a quinze ans maintenant. Comment voyez-vous toutes ces années ? »
« Cela parait énorme mais en fait toutes ces années sont passées très vite. On a bien avancé dans nos projets durant notre carrière, c’est cool. »
« Cet album clôt la trilogie amorcée par votre premier album sorti il y a dix ans. »
« Tout à fait. Ce nouvel album est le préquel de l’histoire racontée dans les deux disques précédents. Dans le second opus nous expliquions qui étaient ces anciens dont nous parlons. »
« Et dans cette histoire comme dans tout bon album de power metal qui se respecte il y a je suppose des châteaux, des méchants et des princesses. »
« Il y a des châteaux et des méchants mais pas de princesses. Les héros appartiennent à l’ordre du dragon et sont guidés par une divinité. Il y a une guerre entre l’ordre du dragon et les méchants avec bien sûr plein de péripéties. »
« Les morceaux du disque sont tous très longs. C’était une volonté du groupe que de faire de longs titres ? »
« Oui et non. Les morceaux correspondent à chaque fois à un chapitre. On voulait prendre le temps de la narration. Nous avons plaisir en tant qu’auditeur à écouter des titres de dix minutes. On voulait un truc épique comme dans « Le Seigneur des Anneaux. »
« Le dernier morceau, « Light, Fire and Iron » dure carrément un quart d’heure. »
« On avait déjà fait cela sur notre premier album. C’est comme dans un film de deux heures. Si la bataille finale dure deux petites minutes, c’est dommage. C’est pareil là. »
« Quand a commencé l’enregistrement de l’album ? »
« En Janvier 2020. Le Covid a repoussé les choses, on a rajouté des éléments mais on est de toutes façons toujours un peu long. A la base le disque était prévu pour Octobre 2020, le Covid n’a pas arrangé les choses. »
« Vous avez fait un financement participatif pour ce disque. Cela a bien marché ? »
« Au-delà de nos espérances. Le financement participatif a démarré deux semaines après le confinement. Cela a été un mal pour un bien. »
« Est-ce que vous vous considérez comme un groupe de power-metal ? »
« Comme un groupe de power-folk-metal. L’élément folk est très important chez Hopes of Freedom. Nous utilisons des instruments qui illustrent cette approche folk comme l’accordéon ou la cornemuse. Instruments qui amènent aussi au côté celtique de notre musique. Et du power-metal nous avons le côté mélodique, fun et épique. »
« Lucas, tu as un projet en dehors de Hopes, Treebeard. C’est de la musique irlandaise ? »
« Oui c’est du folk traditionnel irlandais. C’est un projet plus récent que Hopes qui a quinze ans désormais. »
« D’où te vient cet amour pour la folk ? »
« De mon père. Il est amateur de folk et de musique celtique. Il m’a transmis cela. »
« J’imagine que Hopes and Freedom est influencé par un groupe comme Freedom Call ? »
« Par eux et par toute la vague allemande : Gamma Ray, Rhapsody of Fire. Ce sont les groupes qui nous ont donné envie de prendre cette direction. »
« Il y a aussi un côté heavy dans l’album. »
« Oui, Maiden c’est la base. J’ai démarré dans le metal après avoir écouté le best-of de Maiden. Cela reste encore aujourd’hui une influence. »
« Comment expliquez-vous qu’il y ait très peu de groupes power en France ? »
« La France n’a jamais été une terre metal. On est en retard sur le metal, sur le rock. On imagine guère un groupe power metal sur TF1. La Finlande ou l’Allemagne ont cette culture, nous pas. »
« Vous avez reçu de très bonnes critiques de l’album. »
« Oui et cela fait très plaisir. On a tout fait pour cela mais c’est très gratifiant. »
« Le disque est fun, positif. »
« C’est ce que nous voulions. D’autant plus que le second album était plutôt sombre. On voulait retourner à quelque chose de plus joyeux. Si cela amène à quelque chose de positif c’est tant mieux. »
« Le disque est sorti il y a quelques mois déjà mais il sortira en vinyle bientôt je crois. »
« Oui c’est prévu pour Mars prochain. C’était important pour nous que de le sortir en vinyle. On voulait marquer le coup pour la fin de la trilogie. On est content d’avoir cette pochette dans un format vinyle. Le graphiste qui l’a faite est notre graphiste attitré. On bosse avec lui depuis notre premier album. »
« Vous allez jouer live prochainement ? »
« Oui en formule électrique et en formule acoustique. On a une formule acoustique qui est plus folk, avec de la flûte par exemple. On jouera en Normandie, en Bretagne, à Paris. »
« Le groupe a quinze ans maintenant. Comment voyez-vous toutes ces années ? »
« Cela parait énorme mais en fait toutes ces années sont passées très vite. On a bien avancé dans nos projets durant notre carrière, c’est cool. »
Critique : Pierre Arnaud
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