Interview
CRISIX (2022) - Juli Bazooka (Chant)
Avec « Full HD » Crisix vient de sortir un super album, peut-être le meilleur de leur carrière. Comme à leur habitude les catalans mélangent thrash, death et hard-core pour un résultat extrêmement jouissif. Entretien avec Juli Bazooka, chanteur du groupe.
« Vous venez de sortir votre nouvel album, « Full HD ». Vous aviez sorti un EP « The Pizza EP » il y a quelques mois. C’est rare dans l’industrie musicale de sortir un EP puis un album quelques mois plus tard. »
« C’est vrai. Du fait de la pandémie les choses ont été différentes de d’habitude. Nous avions du temps puisque nous ne pouvions pas tourner et d’ordinaire nous tournons beaucoup. Nous en avons profité pour enregistrer plein de morceaux, vingt, vingt-cinq au total. Du coup il y a d’abord eu le « Pizza EP » qui était en fait comme un apéritif de l’album. »
« Cela signifie que les morceaux du « Pizza EP » et du nouvel album proviennent des mêmes sessions ? »
« Tout à fait ».
« C’est le fait d’arrêter de tourner à cause de l’épidémie qui vous a permis de vous concentrer sur le travail studio ? »
« Oui, nous étions une machine à tourner. Avec l’épidémie nous avons été obligés d’arrêter. Cela a été une chance afin de travailler à fond sur de nouveaux morceaux. »
« Cela vous a reposé en même temps ? »
« Oui on a pris cette frustration de ne plus pouvoir tourner de manière positive pour en faire quelque chose de créatif. »
« Vous aviez sorti cet album de reprises thrash « American Thrash » avant la pandémie. »
« Avec « American Thrash » nous nous étions reconnectés avec nos racines thrash. Cela avait été cool de faire ce disque. »
« Le nouvel album mélange comme souvent avec Crisix plusieurs genres musicaux, le thrash bien sûr mais pas seulement. »
« Cela fait quatorze ans que nous faisons de la musique ensemble. Je dis toujours que nous sommes un groupe thrash sans barrières. Nous mêlons thrash, death-metal, 80’s hard-core et même du heavy metal : ce disque représente vraiment ce que nous sommes. »
« Il y a pas mal d’éléments death dans le disque. »
« C’est vrai. Cela vient naturellement »
« Il y a pas mal de titres qui ne vont pas toujours à fond. Vous jouez sur les dynamiques dans cet album. »
« Oui c’est vrai. En même temps c’est notre album où les riffs thrash sont le plus présents. « John was born for metal » est un pur titre thrash, par exemple. Les fans de thrash vont tripper cet album je pense. »
« Vous êtes un groupe de thrash mais pas de thrash old/school. »
« Nous sommes un groupe thrash. On écoutait Testament, Forbidden ou Evil Dead bien sûr mais nous sommes un groupe de la nouvelle génération. Je suis né en 1986. Cela n’aurait pas de sens de faire du trash old-school. Nous aimons mélanger les genres. »
« Il y a une guitare flamenco sur « Escape the Electric Fate ». C’est pour célébrer le fait que vous êtes espagnols ? »
« C’est intéressant et cela met une touche différente. C’est notre ami LG Valeta qui joue cette guitare flamenco. J’aime l’atmosphère, la mélodie de ce morceau. C’est le dernier titre du disque. Il conclut bien celui-ci. »
« Vous avez enregistré l’album chez vous à Barcelone. »
« Oui dans le studio où nous enregistrons le plus souvent. Le mix et le master a été fait par Pete Rutcho qui a fait un travail remarquable. »
« C’est un disque très ambitieux. »
« Merci. On y a mis le meilleur de Crisix. Je suis très fier de ce disque. »
« Vous avez fondé le groupe il y a quatorze ans. Comment vois-tu son évolution ? »
« On a appris énormément de choses durant toutes ces années. Nous n’avons jamais perdu la passion qui nous animait à nos débuts. Si tu la perds autant arrêter. »
« On sent que vous vous amusez dans Crisix. »
« Nous étions amis avant de monter ce groupe. Je suis excité comme au premier jour de jouer avec Crisix. J’ai remplacé le premier chanteur du groupe. On avait envie de faire un groupe de thrash. C’est la clé de ce groupe le fait que nous soyons amis. On ne se prend pas trop au sérieux. »
« Le disque sort avec des lunettes 3D. Celles-ci permettent de voir des choses cachées ? »
« Toutes les éditions physiques du disque sont avec ces lunettes 3D. Tu peux voir les choses cachées grâce à elles. On a retravaillé avec le mec qui avait fait la cover de « American Thrash » et du « Pizza Ep » pour ça. »
« Vous jouez pour le Warm Up Hellfest ces jours prochains. »
« Oui nous venons de faire quelques dates en Espagne. Et après cela nous faisons le Warm Up Hellfest. On est très heureux de le faire comme de rejouer au Hellfest en juin prochain. Ce Festival est un super festival, l’un de nos préférés. On est trop heureux d’y jouer en juin avec Megadeth et Kreator. On y avait joué en 2018, le matin. On pensait qu’il n’y aurait pas grand monde et c’était blindé. On est aussi très contents de rejouer en France. On se voit là-bas ? »
« Bien sûr. »
Interview par Pierre Arnaud Jonard.
« Vous venez de sortir votre nouvel album, « Full HD ». Vous aviez sorti un EP « The Pizza EP » il y a quelques mois. C’est rare dans l’industrie musicale de sortir un EP puis un album quelques mois plus tard. »
« C’est vrai. Du fait de la pandémie les choses ont été différentes de d’habitude. Nous avions du temps puisque nous ne pouvions pas tourner et d’ordinaire nous tournons beaucoup. Nous en avons profité pour enregistrer plein de morceaux, vingt, vingt-cinq au total. Du coup il y a d’abord eu le « Pizza EP » qui était en fait comme un apéritif de l’album. »
« Cela signifie que les morceaux du « Pizza EP » et du nouvel album proviennent des mêmes sessions ? »
« Tout à fait ».
« C’est le fait d’arrêter de tourner à cause de l’épidémie qui vous a permis de vous concentrer sur le travail studio ? »
« Oui, nous étions une machine à tourner. Avec l’épidémie nous avons été obligés d’arrêter. Cela a été une chance afin de travailler à fond sur de nouveaux morceaux. »
« Cela vous a reposé en même temps ? »
« Oui on a pris cette frustration de ne plus pouvoir tourner de manière positive pour en faire quelque chose de créatif. »
« Vous aviez sorti cet album de reprises thrash « American Thrash » avant la pandémie. »
« Avec « American Thrash » nous nous étions reconnectés avec nos racines thrash. Cela avait été cool de faire ce disque. »
« Le nouvel album mélange comme souvent avec Crisix plusieurs genres musicaux, le thrash bien sûr mais pas seulement. »
« Cela fait quatorze ans que nous faisons de la musique ensemble. Je dis toujours que nous sommes un groupe thrash sans barrières. Nous mêlons thrash, death-metal, 80’s hard-core et même du heavy metal : ce disque représente vraiment ce que nous sommes. »
« Il y a pas mal d’éléments death dans le disque. »
« C’est vrai. Cela vient naturellement »
« Il y a pas mal de titres qui ne vont pas toujours à fond. Vous jouez sur les dynamiques dans cet album. »
« Oui c’est vrai. En même temps c’est notre album où les riffs thrash sont le plus présents. « John was born for metal » est un pur titre thrash, par exemple. Les fans de thrash vont tripper cet album je pense. »
« Vous êtes un groupe de thrash mais pas de thrash old/school. »
« Nous sommes un groupe thrash. On écoutait Testament, Forbidden ou Evil Dead bien sûr mais nous sommes un groupe de la nouvelle génération. Je suis né en 1986. Cela n’aurait pas de sens de faire du trash old-school. Nous aimons mélanger les genres. »
« Il y a une guitare flamenco sur « Escape the Electric Fate ». C’est pour célébrer le fait que vous êtes espagnols ? »
« C’est intéressant et cela met une touche différente. C’est notre ami LG Valeta qui joue cette guitare flamenco. J’aime l’atmosphère, la mélodie de ce morceau. C’est le dernier titre du disque. Il conclut bien celui-ci. »
« Vous avez enregistré l’album chez vous à Barcelone. »
« Oui dans le studio où nous enregistrons le plus souvent. Le mix et le master a été fait par Pete Rutcho qui a fait un travail remarquable. »
« C’est un disque très ambitieux. »
« Merci. On y a mis le meilleur de Crisix. Je suis très fier de ce disque. »
« Vous avez fondé le groupe il y a quatorze ans. Comment vois-tu son évolution ? »
« On a appris énormément de choses durant toutes ces années. Nous n’avons jamais perdu la passion qui nous animait à nos débuts. Si tu la perds autant arrêter. »
« On sent que vous vous amusez dans Crisix. »
« Nous étions amis avant de monter ce groupe. Je suis excité comme au premier jour de jouer avec Crisix. J’ai remplacé le premier chanteur du groupe. On avait envie de faire un groupe de thrash. C’est la clé de ce groupe le fait que nous soyons amis. On ne se prend pas trop au sérieux. »
« Le disque sort avec des lunettes 3D. Celles-ci permettent de voir des choses cachées ? »
« Toutes les éditions physiques du disque sont avec ces lunettes 3D. Tu peux voir les choses cachées grâce à elles. On a retravaillé avec le mec qui avait fait la cover de « American Thrash » et du « Pizza Ep » pour ça. »
« Vous jouez pour le Warm Up Hellfest ces jours prochains. »
« Oui nous venons de faire quelques dates en Espagne. Et après cela nous faisons le Warm Up Hellfest. On est très heureux de le faire comme de rejouer au Hellfest en juin prochain. Ce Festival est un super festival, l’un de nos préférés. On est trop heureux d’y jouer en juin avec Megadeth et Kreator. On y avait joué en 2018, le matin. On pensait qu’il n’y aurait pas grand monde et c’était blindé. On est aussi très contents de rejouer en France. On se voit là-bas ? »
« Bien sûr. »
Interview par Pierre Arnaud Jonard.
Critique : Lionel
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