Interview
HIGHWAY (2023) - Romain (Batterie)
Les sétois de Highway on déjà une belle carrière derrière eux avec plusieurs très bons albums dont un excellent « IV ». Ils nous reviennent aujourd’hui avec un disque acoustique. Entretien avec Romain batteur du groupe.
« Comment est venue l’idée de faire un album acoustique ? Vous en aviez envie depuis longtemps ? »
« Oui. C’est un vieux rêve. On a profité de la période merdique du Covid pour bosser là-dessus. On compose toujours à l’acoustique. Là ce n’est pas de l’acoustique « classique » car on a ajouté plusieurs trucs notamment des chœurs. »
« L’album ressemble un peu à un best-of. »
« C’est juste. On voulait revisiter nos grands classiques : « Have a Beer », « In the Circus of Madness », « Motel in Alabama ». On les a retravaillé. « Circus » on la fait façon gipsy-flamenco. »
« Cela a été dur de choisir les morceaux ? »
« Pas trop. »
« Vous le sortez en vinyle. C’était important ? »
« Absolument. On voulait vraiment ça. On est très vinyle. On écoute d’ailleurs les albums en vinyle. On est un peu à l’ancienne. »
« Have a beer » est un titre de vos débuts que vous jouez encore aujourd’hui en concert. »
« On le joue tout le temps. C’est un morceau simple mais qui fonctionne bien en manière de partage. C’est l’un de nos hymnes. »
« Il y a eu peu de changements de line-up depuis vos débuts. »
« C’est vrai. On a un bassiste qui est parti il y a une dizaine d’années car il voulait rester au niveau local. On est passé à un moment donné de deux à une guitare ce qui a permis à Ben de s’étoffer. »
« Vous avez grossi au fur et à mesure des années. »
« On a toujours eu l’envie d’aller loin. On y croit. Notre album IV c’est un disque dont nous sommes très fiers. »
« Les tournées à l’étranger vous ont fait grandir aussi ? »
« Totalement. Le groupe progresse petit à petit. On a aussi fait des premières parties pour Satan Jokers ou ADX notamment où l’accueil du public a été super. »
« Pourquoi avez-vous mis un titre live sur l’album ? »
« Chemical trip » est un morceau un peu à part. C’est sans doute pour cela. On avait cette version enregistrée dans un studio. On voulait la mettre. On la laissait comme ça. »
« Vous avez enregistré l’album au Tower Studio à Notre Dame de Londres ? »
« Oui. C’est depuis notre collaboration avec Brett que nous travaillons là-bas. Sa prod est bonne et respectueuse du groupe. Ses idées vont toujours dans le bon sens. »
« Vous venez de Sète. C’est une ville avec une belle scène rock mais il y a peu de groupes hard-rock comme vous. »
« On est un peu à part dans la scène sétoise, c’est vrai. Il y avait des festivals de musique à côté des Puces avec tous les groupes qui répètent dans les studios locaux mais ça n’a plus lieu. C’est dommage. »
« Vous êtes un groupe à mi-chemin du rock et du hard-rock. »
« Oui tu le vois dans IV, disque où il y a plein de couleurs. Highway c’est rock mais avec plein de choses à la fois. »
« Cette pochette est-elle un clin d’œil au clip en animation que vous avez fait ? »
« Non, elle reflète le concept de l’album que nous avons voulu cinématographique. Nous sommes fans de ciné. Nous sommes partis d’une illustration ciné. L’album s’intitule « Journey » car c’est un voyage auditif. »
« Le groupe existe depuis vingt ans. Quel est votre secret pour durer ? »
« Nous sommes une famille. On est bien ensemble. J’ai joué dans d’autres groupes et n’ai jamais trouvé ça ailleurs. Avec Ben on sait ce qu’on veut. Il n’y a pas besoin de se parler. On se fait plaisir. On aimerait juste que certaines dates soient un peu plus remplies. »
« Vous faites des disques pour tourner ou le studio est important aussi ? »
« On aime les deux. On est un groupe live mais le studio est un moment capital. J’adore ça et ça fait progresser un groupe. Cette immersion, ce cocon où tu travailles un projet est important. »
« Vous avez eu de très bons retours pour cet album acoustique. »
« Les chroniques sont bonnes, voir excellentes. Les gens étaient un peu étonnés que l’on fasse un disque acoustique mais ils ont bien accroché. »
« Comment est venue l’idée de faire un album acoustique ? Vous en aviez envie depuis longtemps ? »
« Oui. C’est un vieux rêve. On a profité de la période merdique du Covid pour bosser là-dessus. On compose toujours à l’acoustique. Là ce n’est pas de l’acoustique « classique » car on a ajouté plusieurs trucs notamment des chœurs. »
« L’album ressemble un peu à un best-of. »
« C’est juste. On voulait revisiter nos grands classiques : « Have a Beer », « In the Circus of Madness », « Motel in Alabama ». On les a retravaillé. « Circus » on la fait façon gipsy-flamenco. »
« Cela a été dur de choisir les morceaux ? »
« Pas trop. »
« Vous le sortez en vinyle. C’était important ? »
« Absolument. On voulait vraiment ça. On est très vinyle. On écoute d’ailleurs les albums en vinyle. On est un peu à l’ancienne. »
« Have a beer » est un titre de vos débuts que vous jouez encore aujourd’hui en concert. »
« On le joue tout le temps. C’est un morceau simple mais qui fonctionne bien en manière de partage. C’est l’un de nos hymnes. »
« Il y a eu peu de changements de line-up depuis vos débuts. »
« C’est vrai. On a un bassiste qui est parti il y a une dizaine d’années car il voulait rester au niveau local. On est passé à un moment donné de deux à une guitare ce qui a permis à Ben de s’étoffer. »
« Vous avez grossi au fur et à mesure des années. »
« On a toujours eu l’envie d’aller loin. On y croit. Notre album IV c’est un disque dont nous sommes très fiers. »
« Les tournées à l’étranger vous ont fait grandir aussi ? »
« Totalement. Le groupe progresse petit à petit. On a aussi fait des premières parties pour Satan Jokers ou ADX notamment où l’accueil du public a été super. »
« Pourquoi avez-vous mis un titre live sur l’album ? »
« Chemical trip » est un morceau un peu à part. C’est sans doute pour cela. On avait cette version enregistrée dans un studio. On voulait la mettre. On la laissait comme ça. »
« Vous avez enregistré l’album au Tower Studio à Notre Dame de Londres ? »
« Oui. C’est depuis notre collaboration avec Brett que nous travaillons là-bas. Sa prod est bonne et respectueuse du groupe. Ses idées vont toujours dans le bon sens. »
« Vous venez de Sète. C’est une ville avec une belle scène rock mais il y a peu de groupes hard-rock comme vous. »
« On est un peu à part dans la scène sétoise, c’est vrai. Il y avait des festivals de musique à côté des Puces avec tous les groupes qui répètent dans les studios locaux mais ça n’a plus lieu. C’est dommage. »
« Vous êtes un groupe à mi-chemin du rock et du hard-rock. »
« Oui tu le vois dans IV, disque où il y a plein de couleurs. Highway c’est rock mais avec plein de choses à la fois. »
« Cette pochette est-elle un clin d’œil au clip en animation que vous avez fait ? »
« Non, elle reflète le concept de l’album que nous avons voulu cinématographique. Nous sommes fans de ciné. Nous sommes partis d’une illustration ciné. L’album s’intitule « Journey » car c’est un voyage auditif. »
« Le groupe existe depuis vingt ans. Quel est votre secret pour durer ? »
« Nous sommes une famille. On est bien ensemble. J’ai joué dans d’autres groupes et n’ai jamais trouvé ça ailleurs. Avec Ben on sait ce qu’on veut. Il n’y a pas besoin de se parler. On se fait plaisir. On aimerait juste que certaines dates soient un peu plus remplies. »
« Vous faites des disques pour tourner ou le studio est important aussi ? »
« On aime les deux. On est un groupe live mais le studio est un moment capital. J’adore ça et ça fait progresser un groupe. Cette immersion, ce cocon où tu travailles un projet est important. »
« Vous avez eu de très bons retours pour cet album acoustique. »
« Les chroniques sont bonnes, voir excellentes. Les gens étaient un peu étonnés que l’on fasse un disque acoustique mais ils ont bien accroché. »
Critique : Pierre Arnaud
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