Interview
HORSKH (2024) - Bastien (Chant / Guitare)
Trois ans après le très bon « Wire » les bisontins de Horskh nous reviennent avec un nouvel album « Body ». Un excellent disque qui mêle intelligemment metal, indus, EBM et grunge. Entretien avec Bastien, chanteur et guitariste du groupe.
« Votre précédent album « Wire » est sorti en 2021. Trois ans pour un nouveau disque c’est long. »
« Long tout est relatif. On a repoussé la sortie du disque car nous avons changé de tourneur. J’aime prendre du recul sur les morceaux avant de les sortir définitivement et j’aime prendre du temps pour composer. »
« Je trouve le nouvel album à la fois dans la continuité et différent du précédent. »
« Tout à fait. La recette est la même mais il y a d’autres influences, effectivement. »
« On dit souvent que Horskh a des influences indus,metal mais aussi grunge ce que je trouve moins évident sauf pour « Do it » ou « Laying down in the Mud ». »
« Pour ces deux titres l’influence grunge est effectivement évidente. « Do it » est un titre que nous avons répété dans notre local et elle a l’énergie d’un morceau que tu fais dans ton local. Tu trouves notre influence grunge pas si évidente. Pour moi c’est une grosse influence. On ne l’entend peut-être pas toujours mais elle est là au niveau des arrangements, des lignes mélodiques. Nirvana c’est le groupe qui m’a fait écouter de la musique et qui m’a fait en jouer. Cela reste toujours d’actu. C’est super puissant. Le côté grunge de notre musique donne sans doute plus d’émotions à ce que nous faisons. »
« Ce que je trouve en revanche évident comme influence c’est celle de l’EBM (Electronic Body Music ndlr). »
« A fond. Cette influence est là sur tous nos albums. Horskh est né de l’EBM. Notre premier EP était à fond orienté EBM. Le titre de l’album « Body » est d’ailleurs un clin d’œil à ce genre musical. »
« Le disque parle de plein de manières différentes du corps. C’est un concept-album sur le corps ? »
« Je n’irai pas jusqu’à parler de concept-album. On parle sur certains titres du corps de l’homme, de celui de l’auditeur. C’est pensé de façon conceptuelle. »
« C’est aussi le corps vu d’une manière politique non ? »
« N’importe quelle création est politique. La nôtre n’est pas explicite ce qui est notre volonté. Le monde est complexe ce qui fait que je n’ai pas envie de délivrer de messages politiques explicites même si je peux apprécier des groupes qui le font. »
« On sent aussi une influence metal-indus. Tu es influencé par un groupe comme Ministry ? »
« Ministry pas tellement. Plus Manson. J’aime beaucoup « Anti-Christ superstar”, encore aujourd’hui. La sphère indus m’influence beaucoup en général. J’aime particulièrement un groupe comme Health. »
« Et il y a un petit côté trap-metal parfois. »
« Logique. J’ai un groupe dans le genre à côté de Horskh : Pogo. »
« L’album est court : trente minutes. »
« On avait envie de faire quelque chose de concis et d’efficace. J’écoute beaucoup de morceaux très courts. On a eu envie de faire des morceaux de deux minutes trente, trois minutes dans un format punk/grind. »
« Tu as tout composé en home-studio ? »
« Oui. »
« Vous avez travaillé avec Thibault Chaumont sur ce disque. »
« Oui, il a mixé et masterisé l’album. On l’a rencontré lorsque nous avons tourné avec Perturbator pour qui il fait le son live. »
« J’ai l’impression qu’après « Wire » votre album précédent vous avait franchi un palier. »
« C’est vrai. La sortie de cet album a changé beaucoup de choses pour nous. On a pu, à partir de ce moment-là, élargir notre réseau. On est en auto-production et pour se faire connaitre c’est nécessaire que d’élargir son réseau au maximum. »
« Le live est très important pour le groupe. »
« Tout à fait. En ce moment nous rodons un nouveau show avec les nouveaux morceaux qui intègrent également de nouvelles lumières. Plus on joue, plus on est à l’aise. »
« Vous ferez une release de l’album à Paris le 14 Mars. »
« Exact. Au Backstage by the Mill.”
« Votre précédent album « Wire » est sorti en 2021. Trois ans pour un nouveau disque c’est long. »
« Long tout est relatif. On a repoussé la sortie du disque car nous avons changé de tourneur. J’aime prendre du recul sur les morceaux avant de les sortir définitivement et j’aime prendre du temps pour composer. »
« Je trouve le nouvel album à la fois dans la continuité et différent du précédent. »
« Tout à fait. La recette est la même mais il y a d’autres influences, effectivement. »
« On dit souvent que Horskh a des influences indus,metal mais aussi grunge ce que je trouve moins évident sauf pour « Do it » ou « Laying down in the Mud ». »
« Pour ces deux titres l’influence grunge est effectivement évidente. « Do it » est un titre que nous avons répété dans notre local et elle a l’énergie d’un morceau que tu fais dans ton local. Tu trouves notre influence grunge pas si évidente. Pour moi c’est une grosse influence. On ne l’entend peut-être pas toujours mais elle est là au niveau des arrangements, des lignes mélodiques. Nirvana c’est le groupe qui m’a fait écouter de la musique et qui m’a fait en jouer. Cela reste toujours d’actu. C’est super puissant. Le côté grunge de notre musique donne sans doute plus d’émotions à ce que nous faisons. »
« Ce que je trouve en revanche évident comme influence c’est celle de l’EBM (Electronic Body Music ndlr). »
« A fond. Cette influence est là sur tous nos albums. Horskh est né de l’EBM. Notre premier EP était à fond orienté EBM. Le titre de l’album « Body » est d’ailleurs un clin d’œil à ce genre musical. »
« Le disque parle de plein de manières différentes du corps. C’est un concept-album sur le corps ? »
« Je n’irai pas jusqu’à parler de concept-album. On parle sur certains titres du corps de l’homme, de celui de l’auditeur. C’est pensé de façon conceptuelle. »
« C’est aussi le corps vu d’une manière politique non ? »
« N’importe quelle création est politique. La nôtre n’est pas explicite ce qui est notre volonté. Le monde est complexe ce qui fait que je n’ai pas envie de délivrer de messages politiques explicites même si je peux apprécier des groupes qui le font. »
« On sent aussi une influence metal-indus. Tu es influencé par un groupe comme Ministry ? »
« Ministry pas tellement. Plus Manson. J’aime beaucoup « Anti-Christ superstar”, encore aujourd’hui. La sphère indus m’influence beaucoup en général. J’aime particulièrement un groupe comme Health. »
« Et il y a un petit côté trap-metal parfois. »
« Logique. J’ai un groupe dans le genre à côté de Horskh : Pogo. »
« L’album est court : trente minutes. »
« On avait envie de faire quelque chose de concis et d’efficace. J’écoute beaucoup de morceaux très courts. On a eu envie de faire des morceaux de deux minutes trente, trois minutes dans un format punk/grind. »
« Tu as tout composé en home-studio ? »
« Oui. »
« Vous avez travaillé avec Thibault Chaumont sur ce disque. »
« Oui, il a mixé et masterisé l’album. On l’a rencontré lorsque nous avons tourné avec Perturbator pour qui il fait le son live. »
« J’ai l’impression qu’après « Wire » votre album précédent vous avait franchi un palier. »
« C’est vrai. La sortie de cet album a changé beaucoup de choses pour nous. On a pu, à partir de ce moment-là, élargir notre réseau. On est en auto-production et pour se faire connaitre c’est nécessaire que d’élargir son réseau au maximum. »
« Le live est très important pour le groupe. »
« Tout à fait. En ce moment nous rodons un nouveau show avec les nouveaux morceaux qui intègrent également de nouvelles lumières. Plus on joue, plus on est à l’aise. »
« Vous ferez une release de l’album à Paris le 14 Mars. »
« Exact. Au Backstage by the Mill.”
Critique : Pierre Arnaud
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