Live Report

STRATOVARIUS - 21.11.05 Transbordeur (Lyon)

 
Ca y est, les Finlandais de Stratovarius sont de retour avec leur « nouveau » line-up, l’ancien quoi :p Au détail près que Jari Kainulainen (basse) s’en est allé et que son jeune compatriote Lauri Porra (27 ans) le remplace. Bref, Jens Johansson est le seul à ne pas avoir été encore viré par Timo Tolkki (pourtant c’est le seul à avoir osé lui pisser dessus en concert :p) ! Passons, tout cela est du passé, place au présent et à l’affiche furieuse de ce soir.
Autant vous le dire tout de suite, Shakra ne jouera pas ce soir, son batteur s’étant blessé. Nous avons donc droit à un co-headlining Stratovarius-Hammerfall, escusez du peu.

Après une attente plus longue qu’à l’accoutumé (Shakra ne jouant pas), les Suédois d’Hammerfall investissent la scène. Préalablement caché pas des rideaux rouges, le décor est excellent. Certains diront qu’il est kitsch, peu importe beaucoup (dont moi) ont adoré. Des morceaux de glace sur les côtés, une batterie sur-élevée, les retours en forme de rochers glacés, de la neige, des geysers de « flammes » (fumée + lumières) et un marteau géant avec des lights à l’intérieur (pour le rappel). Pour ceux et celles qui étaient là en 2002, le décor ressemble dans sa construction à celui de Rhapsody ;)
Très bon point pour l’aspect visuel, qu’en est-il de l’aspect sonore ? Parfait également ! Le chant de Joacim Cans est juste, ni trop ceci ni pas assez cela, le vocaliste assure sans forcer et fait le bonheur des premiers rangs par sa générosité et sa « proximité ». Très bon frontman. L’autre musicien qui a fait le bonheur des premiers rangs est Magnus Rosén avec sa basse virevoltante et sa tenue très « metallique » ! Dans un style aussi académique que celui de Jannick Gers (Iron Maiden), il assure également le spectacle. Mais bizarrement et même avec son accoutrement, j’ai trouvé ce dernier plus ridicule que Magnus. Autre satisfaction du show, les deux gratteux (Oscar Dronjak et Stefan Elmgren) qui ont fait preuve d’une précision et d’une complicité hors-pair ! Ca m’a même rappelé l’époque Dave Murray-Adrian Smith du temps du Live After Death ! Enfin, le clou (adéquate pour des marteaux :p) du spectacle, c’est ce taré de Anders Johansson qui a bien prouvé qu’il était le frère de Jens. Solo de batterie efficace et surtout pas ennuyeux, chose assez rare pour être signaler, surtout pour un solo de batterie. On aura droit à deux clins d’œil aussi classique l’un que l’autre, jugez plutôt : « Run To The Hills » et « Frère Jacques » ! ! ! Et oui je vous avais dit qu’il était marteau (facile :p).
Pour ce qui est de la set-list, de la bombe tout simplement. Que des hits repris en chœur par un public plus qu’enthousiasmé. A noter qu’avec l’annulation de Shakra, Hammerfall jouera Hammer of justice en plus. Sympa pour nous et carton plein pour les Suédois.

Set list Hammerfall :

1. Secrets (Chapter V)
2. Riders of the storm (Crimson thunder)
3. Renegade (Renegade)
4. Let the hammer fall (Legacy of kings)
5. Hammerfall (Glory to the brave)
6. Drum solo (Anders Johansson)
7. Fury of the wild (Chapter V)
8. Glory to the brave (Glory to the brave)
9. Steel meets steel (Glory to the brave)
10. Blood bound (Chapter V)
11. Heading the call (Legacy of kings)
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12. Templars of steel (Renegade)
13. Hammer of justice (Chapter V)
14. Hearts on fire (Crimson thunder)

Dur dur donc de passer après une telle réussite. Mais bon, le groupe n’est pas débutant, c’est Stratovarius tout de même ! Nous patientons donc le temps d’enlever le décor polaire d’Hammerfall et un voile transparent avec la fleur de lys des Finlandais nous laisse découvrir des images d‘archives récentes du groupe en tournée. Sympa pour patienter (futur dvd ?). Comme si de rien n’était, Timo Tolkki se présente en haut de la scène tout en ombre sur l’intro synthé de Maniac dance. Peu spectaculaire mais super efficace ! Et c’est parti pour un concert de folie ! Le décor est beaucoup plus discret que pour leurs prédécesseurs, nous avons juste droit à deux écrans géants qui projètent clip (Maniac Dance), texte (United) ou simples images (toutes les autres chansons). Pour ce qui est du son, je l’ai trouvé moins bon que pour Hammerfall car trop aigu. Sur les montées de Timo Kotipelto, c’était parfois stressant.
Concernant les musicos, j’ai étonnemment découvert beaucoup d’approximations. Le groupe m’avait habitué à un show plus carré (c’était ma cinquième fois). Par exemple sur Speed of light ou Fight !. Plusieurs fois, Timo Tolkki ratait le début du solo et se rattrapait par un rapide branlage de manche. Jens Johansson a fait quelques pains (Destiny). Lauri Porra nous a servi un solo de « présentation », comme l’avait fait Rhapsody (toujours en 2002) avec Patrice Guers (d’ailleurs présent ce soir, avec Dominique Leurquin, guitariste du groupe italien). Ce dernier m’avait tout de même plus impressionné. Mais vous savez quoi ? Tout ça, je m’en fous ! Les pains, le son moyen, le décor sobre, les approximations de Tolkki, peu importe. Ce soir, je ne retiendrai qu’une chose : le sourire de Tolkki. Tout simplement ! Je ne fais pas la fine bouche, ce n’est pas mon genre. Nous avons eu droit à des moments exceptionnels (avis subjectif désolé :s), comme Forever et Coming home (inédit live en France !) à pleurer de beauté, le refrain de Paradise accoustique, le rappel de folie et surtout la bonne humeur collective du groupe !
Au final, un très bon concert. Hammerfall aura assurément marqué des points ce soir (et sur la tournée) et Stratovarius aura rassuré et ému le « vieux » fan que je suis.

Set list Stratovarius :

1. Maniac dance (Stratovarius)
2. Speed of light (Episode)
3. Kiss of judas (Visions)
4. Eagleheart (Elements part.I)
5. Against the wind (Fourth dimension)
6. Twilight symphony (Fourth dimension)
7. Fight! (Stratovarius)
8. Bass solo (Lauri Porra)
9. Father time (Episode)
10. Coming home (Visions)
11. United (Stratovarius)
12. Hunting high and low (Infinite)
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13. Forever (Episode)
14. Destiny (Destiny)
15. Black diamond (Visions)

 
Critique :
Date : 2005-11-25 15:37:06
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