Live Report
BLIND GUARDIAN - DAWN OF EXTINCTION - ELYSEE MONTMARTRE PARIS - 22/10/2023
Dimanche 22 octobre c'est une soirée dans un Elysée Montmartre complet qui se profile, le public a répondu présent pour Blind Guardian. Mais tout d'abord à 19h15 la première partie est assurée par Dawn of Extinction, un quatuor chanteur lead guitariste + guitariste choriste + bassiste choriste + batteur, originaire d'Espagne. Le chanteur alterne entre chant clair et chant saturé, le son n'est pas incroyable malheureusement, et c'est justement le chant notamment qui ne ressort pas très bien et sonne un peu étouffé.
Le style se situe entre metalcore, death, thrash et power, certains titres sont punchy et d'autres sonnent un peu plus emo et romantiques, les musiciens sont avenants et souriants. Avant un titre le chanteur fait un petit discours contre les violences genrées et les violeurs, et essaie de faire chanter le public après lui, mais le rythme et les paroles ne sont pas des plus simples, la chanson qui suit démarre bien et est virulente comme il faut, le chant est bien vénère et énergique, de quoi rentrer dans le lard de ces "motherfuckers", peut-être le morceau le plus convaincant du set, avec un hard rock old school. Le chanteur annonce avant un titre qu'il n'y a qu'une règle sur ce morceau : interdiction d'arrêter de bouger et crier. Cela a un peu relancé le public mais on était quand même loin de l'hystérie collective, et le concert s'est achevé à 20h.
À 20h25 place à Blind Guardian. C'est une grande première pour moi ce soir et je suis ravie de pouvoir enfin voir et photographier ce groupe que j'apprécie depuis l'adolescence (ça ne me rajeunit pas). Le public est d'ores et déjà à fond.
Le groupe de power metal allemand se compose du chanteur Hansi Kürsch, des guitaristes André Olbrich et Marcus Siepen et du batteur Frederik Ehmke, ainsi qu'en live d'un claviériste et d'un bassiste de session.
Soulagement, le son est bien meilleur pour Blind Guardian que pour leur première partie. Le groupe installe une ambiance à la fois épique et paradoxalement très courtoise et distinguée avec les longues interventions du chanteur qui nous raconte qu'ils se sont trompés de salle et que le concert a failli ne pas avoir lieu, qu'ils sont heureux d'être à l'Elysée Montmartre qu'ils considèrent comme une des plus belles salles de concerts européenne, il compare le guitariste Marcus Siepen à Geralt de "The Witcher" et nous dit qu'il est plus vieux que lui et coûte aussi plus cher, chaque titre a droit à son introduction plus ou moins longue et très badine, après quoi le groupe se remet aussitôt dans le bain pour une interprétation incarnée et rageuse. Le switch se fait avec aisance et fluidité, les histoires de batailles, d'elfes, de drames et de jours meilleurs à venir sont narrées avec passion et furie, la voix d'Hansi Kürsch ne déçoit pas par rapport aux albums et c'est extrêmement plaisant. Un gigantesque backdrop reprenant le visuel du dernier album, "The God Machine", occupe toute la scène, et est repris sur la batterie, pour le reste la scénographie est sobre, sans décorum fantasy, et les tenues des musiciens sont très simples en dépit des univers fantastiques déployés dans les chansons du groupe, mais les lumières sont belles et variées et le charisme et le talent du groupe allemand suffit à happer légitimement l'attention du public, conquis. Trois titres "seulement" issus de ce dernier album seront interprétés ce soir, sur 15 au total dont trois lors du rappel, à égalité avec "Nightfall in Middle-Earth", représenté aussi par trois titres.
Le chanteur annonce une chanson d'amour, les guitaristes et le bassiste se saisissent de guitares acoustiques, et le frontman se fait barde pour une ballade dansante, "Skalds and Shadows". Les titres se succèdent et l'assemblée ne perd rien de son enthousiasme, et chante à pleine voix. Hansi est vraiment un tueur, sa prestation vocale est impressionnante de puissance et de justesse, et il ne semble absolument pas essoufflé lorsqu'il reprend son bavardage entre deux morceaux, comme s'il ne venait pas d'accomplir une prouesse, et les musiciens sont tout aussi épatants, ce concert est vraiment du grand spectacle, je suis plus que ravie de voir enfin Blind Guardian sur scène après toutes ces années.
Par moments des cris hystériques résonnent quand les intros débutent, la foule est à bloc, d'ailleurs de longs moments sont laissés au public pour qu'il chante, et c'est plutôt joli d'entendre l'Elysée Montmartre chanter à l'unisson. On a droit à un changement d'ambiance avec le rapide et belliqueux "Ashes to Ashes". Vers 21h40e groupe fait un faux départ mais personne n'est dupe, et après une longue intro samplée le groupe revient triomphalement pour trois ultimes titres. Hansi annonce que le vrai classique arrive maintenant, et que si on continue à faire comme on a fait jusque là tout ira très bien, et c'est parti pour "Lord of the Rings".
On s'approche de la fin avec "Valhalla", avec possiblement un record du même bout de chanson repris en boucle par le public, encore et encore. La fin est superbe avec "Mirror Mirror", non sans que le chanteur ait redit à quel point "nous aimons Paris" ! Le show se finit à 22h15 et nous laisse un sacré paquet d'étoiles dans les yeux et dans les oreilles, après un tel spectacle.
Le style se situe entre metalcore, death, thrash et power, certains titres sont punchy et d'autres sonnent un peu plus emo et romantiques, les musiciens sont avenants et souriants. Avant un titre le chanteur fait un petit discours contre les violences genrées et les violeurs, et essaie de faire chanter le public après lui, mais le rythme et les paroles ne sont pas des plus simples, la chanson qui suit démarre bien et est virulente comme il faut, le chant est bien vénère et énergique, de quoi rentrer dans le lard de ces "motherfuckers", peut-être le morceau le plus convaincant du set, avec un hard rock old school. Le chanteur annonce avant un titre qu'il n'y a qu'une règle sur ce morceau : interdiction d'arrêter de bouger et crier. Cela a un peu relancé le public mais on était quand même loin de l'hystérie collective, et le concert s'est achevé à 20h.
À 20h25 place à Blind Guardian. C'est une grande première pour moi ce soir et je suis ravie de pouvoir enfin voir et photographier ce groupe que j'apprécie depuis l'adolescence (ça ne me rajeunit pas). Le public est d'ores et déjà à fond.
Le groupe de power metal allemand se compose du chanteur Hansi Kürsch, des guitaristes André Olbrich et Marcus Siepen et du batteur Frederik Ehmke, ainsi qu'en live d'un claviériste et d'un bassiste de session.
Soulagement, le son est bien meilleur pour Blind Guardian que pour leur première partie. Le groupe installe une ambiance à la fois épique et paradoxalement très courtoise et distinguée avec les longues interventions du chanteur qui nous raconte qu'ils se sont trompés de salle et que le concert a failli ne pas avoir lieu, qu'ils sont heureux d'être à l'Elysée Montmartre qu'ils considèrent comme une des plus belles salles de concerts européenne, il compare le guitariste Marcus Siepen à Geralt de "The Witcher" et nous dit qu'il est plus vieux que lui et coûte aussi plus cher, chaque titre a droit à son introduction plus ou moins longue et très badine, après quoi le groupe se remet aussitôt dans le bain pour une interprétation incarnée et rageuse. Le switch se fait avec aisance et fluidité, les histoires de batailles, d'elfes, de drames et de jours meilleurs à venir sont narrées avec passion et furie, la voix d'Hansi Kürsch ne déçoit pas par rapport aux albums et c'est extrêmement plaisant. Un gigantesque backdrop reprenant le visuel du dernier album, "The God Machine", occupe toute la scène, et est repris sur la batterie, pour le reste la scénographie est sobre, sans décorum fantasy, et les tenues des musiciens sont très simples en dépit des univers fantastiques déployés dans les chansons du groupe, mais les lumières sont belles et variées et le charisme et le talent du groupe allemand suffit à happer légitimement l'attention du public, conquis. Trois titres "seulement" issus de ce dernier album seront interprétés ce soir, sur 15 au total dont trois lors du rappel, à égalité avec "Nightfall in Middle-Earth", représenté aussi par trois titres.
Le chanteur annonce une chanson d'amour, les guitaristes et le bassiste se saisissent de guitares acoustiques, et le frontman se fait barde pour une ballade dansante, "Skalds and Shadows". Les titres se succèdent et l'assemblée ne perd rien de son enthousiasme, et chante à pleine voix. Hansi est vraiment un tueur, sa prestation vocale est impressionnante de puissance et de justesse, et il ne semble absolument pas essoufflé lorsqu'il reprend son bavardage entre deux morceaux, comme s'il ne venait pas d'accomplir une prouesse, et les musiciens sont tout aussi épatants, ce concert est vraiment du grand spectacle, je suis plus que ravie de voir enfin Blind Guardian sur scène après toutes ces années.
Par moments des cris hystériques résonnent quand les intros débutent, la foule est à bloc, d'ailleurs de longs moments sont laissés au public pour qu'il chante, et c'est plutôt joli d'entendre l'Elysée Montmartre chanter à l'unisson. On a droit à un changement d'ambiance avec le rapide et belliqueux "Ashes to Ashes". Vers 21h40e groupe fait un faux départ mais personne n'est dupe, et après une longue intro samplée le groupe revient triomphalement pour trois ultimes titres. Hansi annonce que le vrai classique arrive maintenant, et que si on continue à faire comme on a fait jusque là tout ira très bien, et c'est parti pour "Lord of the Rings".
On s'approche de la fin avec "Valhalla", avec possiblement un record du même bout de chanson repris en boucle par le public, encore et encore. La fin est superbe avec "Mirror Mirror", non sans que le chanteur ait redit à quel point "nous aimons Paris" ! Le show se finit à 22h15 et nous laisse un sacré paquet d'étoiles dans les yeux et dans les oreilles, après un tel spectacle.
Critique : Guillaume
Date : 22/10/2023
Date : 22/10/2023
Vues : 332 fois