Live Report
SUICIDAL ANGELS - Backstage By The Mill - Paris - 2/3/2024
En ouverture de Suicidal Angels on est très contents de découvrir un autre groupe grec : Crimson Fire. Les Athéniens n’officient pas dans le thrash comme les deux autres groupes programmés ce soir mais dans le heavy metal classique. Auteurs de trois excellents albums dont un fabuleux « Another Dimension » sorti en 2021 le groupe nous offre un set absolument jouissif. C’est super bien fait et fun à souhait. En voyant Crimson Fire on a l’impression d’être replongé d’un coup d’un seul en 1987 ou 1988. Certains titres ont un petit côté commercial mais ce n’est absolument pas gênant tant c’est bien fait et qu’on a l’envie de reprendre ces refrains en choeur. Il y a vraiment des tubes en puissance chez ce groupe. Une excellente entrée en matière pour la soirée.
Les Luxembourgeois de Fusion Bomb qui suivent oeuvrent quant à eux dans le thrash classique. En les voyant sur scène on ne peut s’empêcher de penser aux groupes de la Bay area, d’Exodus à Death Angel en passant par Testament ou Heathen. Cela ne veut pas dire pour autant que Fusion Bomb soit un groupe passéiste et revivaliste car si le thrash proposé par le groupe ramène aux années 80 il possède un son plus puissant et plus moderne. Le groupe semble en tout cas s’éclater sur scène et le plaisir est partagé. Un set enlevé et réussi.
Suicidal Angels conclut la soirée. Le groupe vient de sortir un excellent nouvel album, « Profane Prayer » qui montre que près de vingt-cinq ans après leurs débuts les grecs restent toujours aussi intéressants. Le set du soir fait la part belle aux deux derniers albums du groupe, « Profane Prayer » et « Years of Agression ». Ce qui est particulièrement intéressant avec Suicidal Angels vient du fait que le groupe ne joue pas un thrash pur et classique. Il y a un côté plus dark, plus malsain qui s’expriment souvent par des mid-tempo assez angoissants qui font que les morceaux des athéniens possèdent un côté assez étrange. Leur chanteur guitariste Nick Melissourgos semble possédé et dégage un charisme fou. Entre les morceaux il harangue la foule qui lui renvoie la même passion qui semble l’animer. Suicidal Angels nous offre ce soir-là un concert de toute beauté et d’une grande intensité. Les grecs terminent le concert par des versions absolument incroyables d’« Apokathilosis », titre qui quinze ans après sa sortie n’a pas pris une ride et le fabuleux « Capital of War » qui conclut un concert de très grande classe.
Les Luxembourgeois de Fusion Bomb qui suivent oeuvrent quant à eux dans le thrash classique. En les voyant sur scène on ne peut s’empêcher de penser aux groupes de la Bay area, d’Exodus à Death Angel en passant par Testament ou Heathen. Cela ne veut pas dire pour autant que Fusion Bomb soit un groupe passéiste et revivaliste car si le thrash proposé par le groupe ramène aux années 80 il possède un son plus puissant et plus moderne. Le groupe semble en tout cas s’éclater sur scène et le plaisir est partagé. Un set enlevé et réussi.
Suicidal Angels conclut la soirée. Le groupe vient de sortir un excellent nouvel album, « Profane Prayer » qui montre que près de vingt-cinq ans après leurs débuts les grecs restent toujours aussi intéressants. Le set du soir fait la part belle aux deux derniers albums du groupe, « Profane Prayer » et « Years of Agression ». Ce qui est particulièrement intéressant avec Suicidal Angels vient du fait que le groupe ne joue pas un thrash pur et classique. Il y a un côté plus dark, plus malsain qui s’expriment souvent par des mid-tempo assez angoissants qui font que les morceaux des athéniens possèdent un côté assez étrange. Leur chanteur guitariste Nick Melissourgos semble possédé et dégage un charisme fou. Entre les morceaux il harangue la foule qui lui renvoie la même passion qui semble l’animer. Suicidal Angels nous offre ce soir-là un concert de toute beauté et d’une grande intensité. Les grecs terminent le concert par des versions absolument incroyables d’« Apokathilosis », titre qui quinze ans après sa sortie n’a pas pris une ride et le fabuleux « Capital of War » qui conclut un concert de très grande classe.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 2/3/2024
Date : 2/3/2024
Vues : 233 fois