Chronique

DREAM THEATER - TRAIN OF THOUGHT / Elektra entertainement 2003

C’est en cette fin d’année 2003 que DREAM THEATER a choisi son moment pour nous faire découvrir le successeur de 6 DEGREES OF INNER TURBULENCE Un album attendu par toute une communauté (non pas celle de l’anneau) de prog métalleux avertitDonc prenons le train (je sais elle est facile) et découvrons ce nouveau bébé des américains.
Tout commence par la dernière note du 6 DEGREES OF INNER TURBULANCE Avant de poursuivre par une intro lourde et sombre
AS I AM et assez simple en structure (pour un groupe comme celui là) et donne une impression bizarre comme si on avait développé THE GLASS PRISON même style même ambiance.Ça commence mal pour eux qui nous donne toujours un album différent Mais là la différence est plus dans l’ambiance qui se veut puissante et sombre A l’écoute de l’album un nom me revient souvent METALLICAPour ce qui est de la suite c’est un déferlement de grands moments de morceaux longs (+ de 10 min) épiques et ultra puissants.
THIS DYING SOUL est sublime et on découvre un James Labrie dans un nouveau registre plus actuel mais là où le bas blesse c’est dans la partie instrumentale qui reprend une petite partie de celle de THE GLASS PRISON (on revient à mon impression) étrange quand on connaît le groupe mais bon Les musicos sont en forme il faut suivre les descentes de manche et de clavier de nos compères Petrucci et Rudess
ENDLESS SACRIFICE commence doucement (une vraie ballade) puis nous donne un refrain hargneux la suite est une démonstration du talent de Jordan (plus a prouvé) avec solo déjanté et cartoon en prime puis notre amis John se rappelle à nous et montre de quoi il est capable
HONOR THIS FATHER déboule façon PAINKILLER avec un Mike Portnoy grandiose et un riff à la …METALLICA sa déboule sa débites (ah ah ah) pour arriver à un passage calme où le chant commence puis ça reprend avec un chant limite rappé un passage mélodieux et on repart sur le riff « METALLICIENS » un monument qui continue toujours aussi puissant limite étrange les riff sont MORTELLES Un monument !!!!
VACANT alors là comment dire c’est le calme dans la tempête juste une voix et quelle voix un piano et un violoncelle un vrai c’est sublime et ça nous envois sur
SREAM OF CONSCIOUSNESS l’instrumentale tant enviée par le groupe un grand morceau de bravoure qui ne repose pas sur une technique injouable mais sur des parties musicales développées
IN THE NAME OF GOD attention là monument + que + LE morceaux LA chanson de l’album il y a tout là dedans c’est un condensé de génie un couplet superbe heavy mi tempo un refrain mélodieux des passages ravagés une partie instrumentale qui n’a pas de mots pour être décrite c’est le nec plus ultra DREAM THEATER touche ici la perfection le travail de chacun est ahurissant Les parties mélodieuses se côtoies avec les parties techniques et heavy sans soucis Un bijou qui mériterait à lui seul l’achat de l’album
Conclusion l’album m’a paru au début comme un étrange déjà vu (et oui comme la chanson) puis il s’est avéré plus intéressant que je l’entendais un très grand opus qui met DREAM THEATER hors de portée de tout le monde chapeau bas messieurs et a + pour un nouvel exploit .
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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