Chronique

THEORY OF A DEADMAN - SCARS AND SOUVENIRS / Roadrunner Records 2009

Une fois de plus n’est pas coutume. Nous connaissons le continent nord américain, et dans ce cas là au Canada, pour nous produire des groupes de rock de bonne qualité tels que Sum41 ou encore les Nickelback.
Theory of a Deadman n’en reste pas si inconnu et ce pour deux raisons : la première et pour ceux qui s’intéressent à tous ces groupes de rock U.S, le fondateur du groupe Tyler Connolly n’en est pas tout à fait à son premier essai car il a déjà participé à la composition d’un hit mondial : Hero – de la B.O de Spiderman ; chanson de Nickelback. L’autre point vient du fait que le groupe ouvre actuellement pour Motley Crue aux Etats-Unis.

Mais qui dit participation à un titre avec Nickelback veut dire entente musicale et même orientation. Pour ce troisième opus du combo canadien qui débarque tout juste dans notre hexagone il est temps de se faire entendre et le fait de vouloir se ranger aux côtés des grands comme ils le sont actuellement au Canada est d’actualité.

Il est clair qu’en écoutant cet album à la pochette un peu bizarre et par forcément accrocheuse, l’on se rend compte que le groupe reste quand même assez formaté et très proche de leurs compères de Nickelback. Que ce soit au niveau musical voire même au niveau du chant. La confusion pourrait opérer en cas d’une écoute hasardeuse d’un titre de Theory Of a Deadman.
Les morceaux bons, et s’enchaînent à une vitesse phénoménale sans pour autant s’ennuyer. Les tempos s’alternent entre morceaux puissants et racés, et morceaux plus standards et commerciaux pour mieux ferrer le poisson (nous quoi !). Cela marche et l’on se laisse prendre. La chose à savoir c’est que le groupe le fait ouvertement avec un petit côté moqueur du système musical. Et principalement celui du marché français qui devient catastrophique.

Conclusion : c’est musicalement ‘simple’ et ‘déjà vu’, direct et facilement accessible à tout le monde. Ce qui fait la différence ? D’une part la production qui est super, et la hargne musicale qui te fait passer un bien moment lors de l’écoute de l’album. Pas de prise de tête, et ça ne tourne pas en rond.
 
Critique : Lionel
Note : 7.5/10
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