Chronique

THE MURDER OF MY SWEET - DIVANITY / Frontiers Records 2010

Tout droit venu de Suède, ce nouveau combo à chanteuse marque le pas avec son premier single “Bleed me dry”. En effet, lors de sa sortie en novembre (soit 2 mois avant la sortie de l’album), la rondelle rentre immédiatement dans les charts du pays, et ce à la 12 place. Pas mauvais quand même. A cette lecture des choses, une envie naissante d’écouter ce fameux titre apparaît, tout comme l’envie d’écouter l’album.

L’album débute avec « No Evil » ; un titre mélodique et vivant. Je veux dire par là qu’il y a de la hargne et que le côté posé de Within Temptation n’est pas là. Niveau chant, Angelica vient nous surprendre sous toutes les formes : une bonne voix et le reste. Vous voulez les détails ? Une entrée en matière plaisante qui donne envie de se plonger dans l’univers musical du combo. « Follow the rain » débute avec Angelica en solo. Certains passages me font penser à Luca Turilli’s Dreamquest. Un titre qui lorgne entre opéra metal et metal symphonique. Venons en maintenant au fameux « Bleed Me Dry » qui a valu au groupe de se faire connaître. Arrivée bien mélodique suivie d’une bonne montée en puissance pour nous plonger dans un univers sympa, mélangeant passages posés et passages plus forts. Le tout avec un bon refrain et une ligne musicale très mélodique histoire de ravir les fans du genre.
D’ailleurs histoire de prolonger cette sensation on pourrait croire qu’avec ce « Chemical attraction » on se plonge dans la chanson « What have you done » de Within Temptation tellement le riff se ressemble (insipré ?!). Quoi qu’il en soit, le titre passe bien même si ces relents de copié sont là.

Angelica nous propose un « Kiss of death » doux et langoureux qui lentement mais surement prend possession de nous et nous pousse à bouger notre corps avec synchronie. On change de ton avec « One bullet » qui se voit être beaucoup plus agressive et sombre niveau musical. Côté chant, c’est moins mélodique et plus direct ; il y a un peu moins d’envolées lyriques. Ca change et c’est bien de se plonger dans un autre registre. On continue dans cette direction mais en y rajoutant les orchestrations pour ce « Tonight ».
« Storms of the sea » revient sur des départs plus calmes et doux avant, et obligatoirement, un sacrée montée orchestrale histoire de lancer ce mid tempo porteur et envoutant. Un peu plus de dynamique pour « Destiny » qui continue de prouver que les suédois sont pleins de ressources et ont vraiment des compos chocs. Un sentiment de révolte retentit avec « Revolution ». Des cris, une voix façonnée radio et bim, le morceau part. Un titre mélodique mais plus power et heavy, avec quelques sont un peu futuristes. Ah « Valerie ». De la délicatesse, de la sensibilité et une superbe ligne musicale. Une bonne description de cette chanson. Ca en serait presque envoutant.
Quelques scintillements pour conclure l’album. « Death of a movie star » arrive avec une douceur presque morbide. D’ailleurs le peu de clavier présent et la mélodie lancée par la suite ne font que confirmer ce sentiment. Un final de 7 minutes de toute beauté.

Conclusion : pour un premier effort, The Murder Of My Sweet voit les choses en grand et nous offre une rondelle monstrueuse. Un vrai régal, tout comme la chanteuse d’ailleurs qui est d’une sympathie angélique (cf interview). Les fans de metal mélodique seront ravis. Avis aux amateurs !
 
Critique : Lionel
Note : 9/10
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