Chronique
PAIN OF SALVATION - BE CHINASSIAH / SPV 2004
Voilà un nouveau skeud de nos chers amis de Pain of salvation. C'est encore très prog mais c'est leur style après tout. Ce "be" est divisé en 5 chapitres ( pourquoi faire simple quand on peut compliqué ). On attaque sur une intro Animae Partus où on a juste des voix qui se superposent l'une sur l’autre. Ce répondant ouvrant ainsi un dialogue pshycothique qui ne nous éclaire nullement sur la suite des événements mais qui nous ouvre une porte sur la suite des événement de cet album qui dors et déjà nous promets une aventure assez spatiale....Deus nova "ou la loi exponentielle du développement humain" : on a la primeur de l’évolution de l'être humain sur la planète terre avec en renfort une musique très heavy pour la guitare, et un piano nous transperçant les oreilles.
On est plongé dans une vision ou l'on voit tout simplement des cellules grossir, se développer avec toujours cette voix annonçant les nombres d'habitants. Ca grossi, ça rentre dans les moindres pores de notre peaux...
Fin de cette descente aux enfers . Un dialogue s’ouvre entre 2 protagonistes. Enfin entrez en scène du titre « Imago » intro tribale guitare acoustique piano ; on comprend d’emblée le sens de cet album : du grand Pain. Le chanteur nous envoûte de sa voix sur une musique celytico-medievo-arabe : c'est un mélange de plusieurs carrefours musicaux qui composent ce titre (on pourrait comparer la composition de ce titre a du Rhapsody...). « Pluvius Aestivus » et toujours la même base intro envoûtante, léger dialogue piano guitare avec des envolées de notes. Tout ça pour nous faire plonger un peu plus dans le sens premier de cet album : l’être Humain et notre terre. Ce titre tout instrumental est chaud, et triste, comme une pluie d’été avec par moment des rondeurs soulignées par des sons proches du aubois.
C’est 5 minutes de douceur juste avant « Lilium Cruentus ». Ce titre est digne de la B.O de matrix pour ses passages proches de métal indus. Mais non le truc n’est pas là car juste après on a une voix rappeuse toujours sur ce fond de musique calme (la batterie ici nous joue presque de jazz … ) mais bon ceci est le titre 5.
Je passe sur les 2 titres suivants qui sont dans la même veine pour arriver au plus beau titre de cet album : « Vocari Dei ». Même la pire des bestioles, le plus immonde des gobelins sera ému par ce titre qui n’est autre que des conversations téléphoniques où les voix nous indiquent leurs paroles envers l’être cher après leur rupture. La construction musicale tranche avec la tristesse des paroles car elle est légère, comme il est de rigueur pour cet album. Les passages de voix éraillée par la douleur sont eux hélas bien réels, ce titre ne peut même pas s’expliquer : il faut l’entendre.
« Diffidentia » ou quand la haine parle d’elle-même. Ce titre est sombre, très sombre ; lourd très lourd. Seul regret : Pain remplace un peu trop le chant par de long passage rap mais les compositions portent ceci avec maestria, ce qui pourrait presque convertir le pire des neo-metalleux au prog ;). On comprend vite que le chanteur n’est pas à son aise dans ce style de phrase et c’est tout naturellement qu’il se remet à chanter et nous fait pénétrer dans cet univers : un dernier mots sur ce titre « WE CAN CHANGE » ….
« Animae Partus II » dernier titre de ce cd en comportant 15. Là c’est simple : soit y’a eut un bug à la gravure, soit le cd est pas compté, soit je suis pas rentré entièrement dans le sujet du cd malgré la grande qualité de cet album mais ce titre c’est 4minutes 08 de silence !!!!!!!!!Malgré ce petit détail gênant le ‘Be’ de Pain of Salvation nous ouvre une nouvelle dimension musicale car l’album est très soigné et de grande facture. Une prod irréprochable, ainsi en plus pour les amateur de lecture de livret et bien on a pas les éternels remerciements, ni la pub pour les fournisseurs de matos mais une petite théorie philosophique assez sympa.
Dommage c’est en anglais. C’est sur l’évolution de l’homme qui nous explique également le pourquoi de cet album.
On est plongé dans une vision ou l'on voit tout simplement des cellules grossir, se développer avec toujours cette voix annonçant les nombres d'habitants. Ca grossi, ça rentre dans les moindres pores de notre peaux...
Fin de cette descente aux enfers . Un dialogue s’ouvre entre 2 protagonistes. Enfin entrez en scène du titre « Imago » intro tribale guitare acoustique piano ; on comprend d’emblée le sens de cet album : du grand Pain. Le chanteur nous envoûte de sa voix sur une musique celytico-medievo-arabe : c'est un mélange de plusieurs carrefours musicaux qui composent ce titre (on pourrait comparer la composition de ce titre a du Rhapsody...). « Pluvius Aestivus » et toujours la même base intro envoûtante, léger dialogue piano guitare avec des envolées de notes. Tout ça pour nous faire plonger un peu plus dans le sens premier de cet album : l’être Humain et notre terre. Ce titre tout instrumental est chaud, et triste, comme une pluie d’été avec par moment des rondeurs soulignées par des sons proches du aubois.
C’est 5 minutes de douceur juste avant « Lilium Cruentus ». Ce titre est digne de la B.O de matrix pour ses passages proches de métal indus. Mais non le truc n’est pas là car juste après on a une voix rappeuse toujours sur ce fond de musique calme (la batterie ici nous joue presque de jazz … ) mais bon ceci est le titre 5.
Je passe sur les 2 titres suivants qui sont dans la même veine pour arriver au plus beau titre de cet album : « Vocari Dei ». Même la pire des bestioles, le plus immonde des gobelins sera ému par ce titre qui n’est autre que des conversations téléphoniques où les voix nous indiquent leurs paroles envers l’être cher après leur rupture. La construction musicale tranche avec la tristesse des paroles car elle est légère, comme il est de rigueur pour cet album. Les passages de voix éraillée par la douleur sont eux hélas bien réels, ce titre ne peut même pas s’expliquer : il faut l’entendre.
« Diffidentia » ou quand la haine parle d’elle-même. Ce titre est sombre, très sombre ; lourd très lourd. Seul regret : Pain remplace un peu trop le chant par de long passage rap mais les compositions portent ceci avec maestria, ce qui pourrait presque convertir le pire des neo-metalleux au prog ;). On comprend vite que le chanteur n’est pas à son aise dans ce style de phrase et c’est tout naturellement qu’il se remet à chanter et nous fait pénétrer dans cet univers : un dernier mots sur ce titre « WE CAN CHANGE » ….
« Animae Partus II » dernier titre de ce cd en comportant 15. Là c’est simple : soit y’a eut un bug à la gravure, soit le cd est pas compté, soit je suis pas rentré entièrement dans le sujet du cd malgré la grande qualité de cet album mais ce titre c’est 4minutes 08 de silence !!!!!!!!!Malgré ce petit détail gênant le ‘Be’ de Pain of Salvation nous ouvre une nouvelle dimension musicale car l’album est très soigné et de grande facture. Une prod irréprochable, ainsi en plus pour les amateur de lecture de livret et bien on a pas les éternels remerciements, ni la pub pour les fournisseurs de matos mais une petite théorie philosophique assez sympa.
Dommage c’est en anglais. C’est sur l’évolution de l’homme qui nous explique également le pourquoi de cet album.
Note : 9/10
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