Chronique

THE PYTHONS - LIAR / Valery Records 2011

Les milanais de The Pythons se pointent en cette période estivale avec leur second effort intitulé « Liar ». Serait-ce un gros de mégalo ou mythos ?! Quoi qu’il en soit nous allons rapidement découvrir ce que cache ce quintet derrière ces invertébrés redoutables.

L’album débute avec « The Face behind » qui après une légère narration rentre directement dans le vif du sujet. Du gros hard rock ‘n roll tranchant et percutant. La voix de Frank est tout simplement impressionnante légère avec une touche pointe d’agressivité façon Alexi Lahio. « Chase the burn » débarque avec un bon riff, et on continue notre immersion dans cet univers machiavélique et hard. Ici énergie et envie s’unissent pour nous procurer de fortes sensations. Il en est de même pour « Rise against » qui poursuit cette lancée à travers une rythmique un peu plus légère sur le début avec un Frank plus délicat jusqu’à qu’à ce que le groupe s’enflamme et nous plonge gentiment dans du gros rock. Histoire de ne pas s’enfermer dans un sempiternel déjà entendu, The Pythons nous suggère avec « Marry ann » de plonger dans un registre plus mélodique mais tout aussi puissant et prenant. Autant dire que sur le refrain des relents de « Take on me » de A-ha se font ressentir mais façon virile. Du bonheur quoi.

Au tour du titre éponyme. « Liar » arrive avec agressivité et se fait entendre clairement. Le couplet fait monter la tension et sur le refrain c’est l’explosion. On comprend aisément le choix de ce titre pour représenter l’album : direct et efficace ‘mother fucker’ ! avec « My own savior » on entre dans un registre plus mid tempo mais plus révolté. Une musique proche du rock mélodique des années 80 mais avec un Frank qui donne une ampleur plus agressive à l’ensemble. Sans oublier Georges à la batterie qui nous régale de part ses frappes viriles. « In this life » prend de la graine et accélère le tempo avant de se poser un peu pour nous plonger dans un hard quasi psychédélique qui au moment du refrain met une grosse baffe. « All in » et son entrée frappée et moderne avec ces sons électroniques nous prouve que hard rock et électronique peuvent faire une union fort saisissante. Une vraie bombe. Guitare sèche et délicatesse, voilà la ballade de l’album : « Raindrops ». Un titre façon western, proche d’un « Blaze of Glory » de Bon Jovi. Finit le repos, « Darling » vient mettre le bordel. Ici on repart dans du gros hard ‘n roll tonitruant et monstrueux qui ne te donne qu’une seule envie : saute, secouer la tête et boire une bonne bière. D’ailleurs « Constructor » nous plonge dans un univers plus sombre et pesant, avec une rythmique plus lente avant que s’enflammer et de nous emmener dans un domaine brulant. L’album se finit sur « Trail of tears », un morceau tout aussi percutant et vivifiant que les autres.

Conclusion : une vraie bombe qu’est cet album de 45min qui passe à une vitesse fulgurante. On en redemande encore et encore !
 
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de The Pythons
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