Chronique

DEREK SHERINIAN - OCEAN / Mascot records 2011

Alors que Dream Theater fait beaucoup parler de lui, son ancien claviériste lui se contente de sortir son nouvel album solo. Comme d'habitude celui-ci regorge d'invités prestigieux venus s'éclater avec notre virtuose en noir et blanc.

Un petit « Five elements » débarque avec son acolyte de Planet X Tony MacAlipne. Première constatation la production est monstrueuse !! Jamais notre homme n'aura eu un son si puissant et clair. D'entrée un excellent titre métal Jazzy moins démonstratif de Planet X. « Mercury seven » voit le même line up surenchérir. Toujours baigné dans le même style en plus rythmé, ce morceau balance bien et notre Tony se régale comme un gosse.
« Mulholland » voit débarquer la légende Steve Lukather habitué des lieux, se frotter à un répertoire qu'il connait bien là aussi. Sympa mais manque de folie. « Euphoria » porte mal son nom car déjà elle est plutôt calme et poussive. Ou alors on n'a pas la même définition de l'euphorie.
Après ces deux moments trop convenus « Ghost runner » et Steve Stevens vont devoir remonter tout ça. Essai réussit avec un bon titre remuant qui rappelle un peu Steve Vai et sur lequel Mr Stevens s'en donne à cœur joie. Pour continuer Dough Aldrich vient se dégourdir les doigts sur un « El camino diablo » bluesy à souhait. Un style qui va à merveille à notre serpent.
Toujours baigné dans le bon blues, voici que « I heard that » arrive avec son nouvel ami Joe Bonamassa. Nul doute que ça sonne d'enfer et que Joe comme un poisson dans l'eau est un régal pour les oreilles.
Un peu de rock lourd avec « Seven sins » et Steve Lukather à la baguette. Malgré l'affiche alléchante rien ne vient nous titiller. On termine avec « Ocean » une jolie ballade où le touché délicat de Steve Stevens fait des merveilles.

Conclusion : Derek poursuit son chemin en délivrant des albums plus qu'honnêtes. Une nouvelle preuve de son talent qui contentera les amateurs de bonne musique instrumentale !!
 
Critique : Guillaume
Note : 7/10
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