Chronique

NITROGODS - NITROGODS / SPV 2012

NITROGODS est le fruit du travail d’Henny Woltern guitariste et fondateur de THUNDERHEAD, de passage chez SINNER, Klaus Sperling batteur chez FREEDOM CALL et Oimel Larcher au chant et à la basse. Désireux d'axer leur collaboration autour d'un projet plus hard-rock que les productions dans lesquelles on a pu les voir évoluer jusqu’à présent.

En douze hymnes, c'est effectivement toute l'essence du hard rock des années 80 qui vient nous souffler dans les oreilles par son côté très rentre-dedans, par la richesse de ses mélodies et par la prestation impressionnante exécutée par les gars de NITROGODS. La mixture est explosive, les titres puissants, les entendre vous procure cette irrésistible envie de taper du pied sur la pédale d’accélérateur de votre bolide. La grosse caisse s’en donne à cœur joie, les riffs sont très percutants. Pas de temps morts, les morceaux s’enquillent avec une grande efficacité créant des passages sonores diversifiés.
En guise d’exemple, un harmonica fait son apparition sur le très arrosé Whiskey Wonderland. Si vous deviez demander, l'intention du groupe lors de l'écriture de ce premier opus, il vous répondrait très certainement qu'ils ont souhaités revenir aux racines du hard rock traditionnel. Zéro prise de risque, à l’écoute de cet album, on prend notre pied. NITROGODS se fait plaisir et nous aussi.

Les thèmes abordés par nos zicos tournent autour de la musique (License To Play Loud), des voitures (Black Car Driving Man, Gasoline) et bien évidemment de l’alcool (At Least I'm Drunk, Whiskey Wonderland, Wasted In Berlin). La valeur ajoutée de cet album déjà très réussi réside en la présence de deux guest au CV prestigieux. Invités à participer à cet album, on entend le chanteur de NAZARETH Dan McCafferty (Whiskey Wonderland) et l’ancien guitariste de MOTÖRHEAD Fast Eddie Clarke qui balance des riffs sur Wasted In Berlin.

Malgré les influences bien qu’évidentes, celles-ci ne ternissent en rien cet album, bien au contraire. D’ailleurs la tessiture vocale se rapproche de celle de Lemmy, si cette influence majeure retentit sur ce premier effort, c’est surtout celle d’un groupe incontournable pour beaucoup de formations.

En résumé, les musiciens s’affirment dans une atmosphère chaleureuse qui leur permet de dégager une réelle identité. Cette galette a pour mérite premier de filer une pêche d’enfer, quel que soit le type de journée qui s’annonce. Il ne serait donc pas étonnant que NITROGODS, en continuant sur cette lancée, devienne à son tour une référence en matière de hard rock.

CONCLUSION
Sans bouleverser les canons du genre, puisqu'il n'en était nullement question sur cet album, reste une valeur sûre, d'une qualité plus qu’acceptable et d'une production solide. Un bien bel hommage au hard-rock.
 
Critique : Alisia
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site Officiel
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