Chronique
EX DEO - CALIGVLA / Napalm Records 2012
Les canadiens d’EX DEO sont à fond dans al mythologie romaine, à tel point que même leurs costumes de scène sont travaillés dans cette optique. Après un premier essai nommé « Romulus », et une tournée PaganFest avec Alestorm et Korpiklaani et d’autres tournées en tête de géant comme par exemple Behemoth, le groupe nous livre ici son nouvel opus « Caligvla ».
On attaque d’entrée de jeu avec le premier extrait « I, Caligvla » et son intro symphonique, qui sonne très romaine… Disons qu’on a une grosse prédominance de trompette dans l’orchestre. Viens ensuite un riff lourd et appuyé qui seconde superbement bien le chant de Maurizio Lacono. Le moins qu’on puisse dire c’est que sur cette chanson, le groupe maitrise très bien le subtile mélange de death et de symphonique.
Pour « Tiberius Cliff (Exile to Capri) », on a toujours l’alliance death/sympho, avec un mixage très bien travaillé, qui nous envoie un mur de son en pleine face. Une bonne claque.
« Per Oculus Aquila » commence grandiose, puissante, avec un couplet plus lourd, plus mid tempo, mais avec une montée en puissance sur le refrain. Le groupe a muri depuis « Romulus » et a eu surement plus de moyens, mais le résultat est probant. Petit solo sympathique, de longue haleine qui passe nickel.
On continue avec des morceaux solides et bien ficelés, dotés d’une production hors norme. Ainsi « Divide Etimpera » et ses chœurs féminins, « PolliceVersio (Damnatio Ad Bestia) » et son lead guitar mélodieux, ont leurs empreintes mais reste quand même sur des bases musicales simples. Les riffs sont lourds, très pesant (normal c’est du death) et assez basique, mais ma foi, c’est pas déplaisant.
Le feu nous accueille sur « Burned to Serve as Noctural Light » où l’on retrouve une bonne symphonie et un côté très épique vraiment appréciable, qui apporte une vraie valeur par rapport aux simples arrangements orchestraux que l’on entend en fond sur certaines chansons. « Teutoburg » et son mini interlude théâtrale où la guerre est musicalement mise en scène mérite tout de même une écoute. Ce morceau est assez réussi.
L’armée EX DEO continue sa croisade avec le très bon « Along the Appian Way », écrasant à souhait avec un solo très classieux. C’est avec un discours, mis en scène que débute « Once Were Romans ». Hurlement, appels à la rébellion, cette chanson est surement la plus agressive de l’album.
On termine avec « Evocatio – The Temple of Castor & Pollux » magnifique, grandiose instrumentale symphonique, que même Rhapsody n’aurait pas renié. Du grand art. Bravo.
Bien que « jeune » groupe, EX DEO nous livre ici un grand album et met la barre très haute. Cet album est une excellente bande son pour le voyage dans la violence romaine. A recommander à tous les fans de death symphonique. La claque !
On attaque d’entrée de jeu avec le premier extrait « I, Caligvla » et son intro symphonique, qui sonne très romaine… Disons qu’on a une grosse prédominance de trompette dans l’orchestre. Viens ensuite un riff lourd et appuyé qui seconde superbement bien le chant de Maurizio Lacono. Le moins qu’on puisse dire c’est que sur cette chanson, le groupe maitrise très bien le subtile mélange de death et de symphonique.
Pour « Tiberius Cliff (Exile to Capri) », on a toujours l’alliance death/sympho, avec un mixage très bien travaillé, qui nous envoie un mur de son en pleine face. Une bonne claque.
« Per Oculus Aquila » commence grandiose, puissante, avec un couplet plus lourd, plus mid tempo, mais avec une montée en puissance sur le refrain. Le groupe a muri depuis « Romulus » et a eu surement plus de moyens, mais le résultat est probant. Petit solo sympathique, de longue haleine qui passe nickel.
On continue avec des morceaux solides et bien ficelés, dotés d’une production hors norme. Ainsi « Divide Etimpera » et ses chœurs féminins, « PolliceVersio (Damnatio Ad Bestia) » et son lead guitar mélodieux, ont leurs empreintes mais reste quand même sur des bases musicales simples. Les riffs sont lourds, très pesant (normal c’est du death) et assez basique, mais ma foi, c’est pas déplaisant.
Le feu nous accueille sur « Burned to Serve as Noctural Light » où l’on retrouve une bonne symphonie et un côté très épique vraiment appréciable, qui apporte une vraie valeur par rapport aux simples arrangements orchestraux que l’on entend en fond sur certaines chansons. « Teutoburg » et son mini interlude théâtrale où la guerre est musicalement mise en scène mérite tout de même une écoute. Ce morceau est assez réussi.
L’armée EX DEO continue sa croisade avec le très bon « Along the Appian Way », écrasant à souhait avec un solo très classieux. C’est avec un discours, mis en scène que débute « Once Were Romans ». Hurlement, appels à la rébellion, cette chanson est surement la plus agressive de l’album.
On termine avec « Evocatio – The Temple of Castor & Pollux » magnifique, grandiose instrumentale symphonique, que même Rhapsody n’aurait pas renié. Du grand art. Bravo.
Bien que « jeune » groupe, EX DEO nous livre ici un grand album et met la barre très haute. Cet album est une excellente bande son pour le voyage dans la violence romaine. A recommander à tous les fans de death symphonique. La claque !
Critique : SBM
Note : 8.5/10
Site du groupe : Myspace officiel du groupe
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