Chronique

BLACK COUNTRY COMMUNION - AFTERGLOW / Mascot records 2012

Décidément notre super groupe ne lâche pas le rythme soutenu depuis sa création en nous proposant aujourd'hui son 3eme album en 3 ans !! Sans oublier la sortie de son Dvd on peut dire qu'ils tiennent la forme !! A voir si tout ce travail vite fait reste bien fait ?

Une entrée somme toute très "Zeppelinienne" avec « Big train » qui montre que notre combos ne va pas se moderniser (et ce pour notre plus grand plaisirs). Glenn Hughes toujours aussi impérial mène la danse sous une production au petit oignon !!! « This is your time » se la joue plus heavy et démontre une fois n'est pas coutume l'immense talent de Joe Bonamassa. Un bien bon titre.
Avec « Midnight sun » on se la joue presque The Who ! Un titre bien rythmé avec un boulot monstre de Jason Bonham en référence cette fois ci pas à son père mais à Keith Moon ! On sent qu'au plus on avance au plus le groupe semble soudé en une vraie unité musicale. On retrouve du plus classique mais toujours aussi efficace avec « Confessor », du pur hard rock 70' qui déchire ! Simple et efficace !!
Bonne ambiance bluesy pour « Cry freedom ». Chanté en duo et gorgé d'un feeling monster voilà une bien belle surprise ! Certes c'est très proche de Joe en solo mais que c'est bon !! On retrouve l'ombre du Zeppelin sur un « Afterglow » au début calme légèrement oriental. Le refrain plus énervé pulse bien ce titre magique. Quel démonstration du père Hughes qui n'a toujours rien perdu de son organe pharaonique !
« Dandelion » après une intro rock s'amuse à copier Ramble on de Led Zeppelin sur ses couplets. Heureusement les refrains plus rentre dedans sont plus personnels et envoient des pieds !! Une intro des plus calme arrive pour « The circle » une fois de plus remplie de bonnes idées. Un mid tempo épique de grande classe !
« Common man » se veut plus quelconque, et manque d'un petit quelque chose pour être plus accrocheur. Par contre on peut noter une très bonne présence de Derek Sherinian et un jam final incendiaire ! On retrouve un peu de calme avec un « The griver », vraiment soft. Là encore il manque un petit truc pour en faire un meilleur titre mais ce diable de Glenn se démène tellement qu'au final ça passe.
Un gros riff arrive pour « Crawl » dans une ambiance plutôt angoissante. Un titre monstrueux qui clôture notre opus de manière magistrale ! Ce sont des titres comme ceux là qui manquent pour en faire le digne successeur de II.

Conclusion : Même si cet album ne surpasse pas un II extraordinaire (il en est même largement en dessous), Afterglow n'en reste pas moins un très bon album de hard rock old scholl, fait avec un feeling et une classe inégalable.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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