Chronique

CIVILIZATION ONE - CALLING THE GODS / Limb Music 2012

Et oui, ils sont de retour. Une formation qui pour ma part me laisse un peu sceptique dans le sens où certains sont partis de groupes en critiquant leur style musical, pour au final… faire la même chose. Bref, passons ça et écoutons ce deuxième album mené par Chity Somapala (ex Avalon / ex Power Quest) et P.E Pélisson (ex Heavenly). Un album au titre assez intéressant, proche du spirituel.

D’ailleurs l’introduction « Aazis » en est la preuve : une sorte de prière envers un quelconque dieu. S’en suit un album que l’on pourrait diviser en trois parties distinctes.
La première inclus les cinq premiers morceaux, à savoir : Calling the Gods, The land in flames, Archangel, Evil eye et Hell awaiting. Autant dire aussi la partie la plus attractive de la rondelle car ces titres sont tout simplement dans une pure veine de power metal avec un Chity en grande forme, nous offrant donc une bonne prestations sur des ces pistes racées. Au final on aura droit à une bonne dose de power metal standard, pas trop fouillé niveau originalité, mais qui pulse pas mal et par lesquels on se laisse emporter sans trop de difficulté. Petit point fort pour « The land in flames » qui envoie bien. On comprend pourquoi il a été choisit pour être le clip vidéo de l’album.

La seconde partie représente donc les quatre morceaux suivants. Non pas qu’ils ne sont pas bons, mais on commence à rentrer dans une routine et une répétition des choses ce qui agace assez je ne le cache pas. Des refrains pompeux, avec par exemple celui de « True Believer » assez Hammerfall. On ne parlera pas de la ballade « Reunite », qui est toute jolie mais d’un standard grandiose. Les titres suivants sont agressifs mais restent pour le moins encore ennuyeux de par l’aspect même structure et manque un peu d’originalité.

La troisième et dernière partie est consacrée aux titres bonus. Et il y en a trois. Sur ces trois, deux ont été faites pour représenter l’équipe de Criquet du Sri Lanka (Believing the Dream), et l’autre comme hymne officiel pour le Sri Lanka lors des J.O de Londres 2012 (Dreams of fire). On comprend le contexte et rapidement on arrive à digérer cet aspect commercial et gnan gnan total voire même risible par moment. Ces deux titres se rapprochant d’un titre de pop-dance des années 90. Attention, ils sont bien faits, et très représentatif de cet esprit sportif et des occasions pour lesquelles ils ont été fait. Ils n’en restent pas moins énervants pour ma part. Ne s’en sort que « Spirit in the wind », un titre power agréable dans la lignée de ceux présentés dans l’album.

Conclusion : un album en demi-teinte. Toute cette attente pour un album moyen au final, avec deux titres bonus assez particuliers, dont un insupportable (Dreams of Fire). Peut être que les fans s’y retrouverons, moi, je fais l’impasse.
 
Critique : Lionel
Note : 5/10
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