Chronique

THE FIRE - ABRACADABRA / Valery Records 2010

Ayant découvert ce quintet italien avec leur dernier album en date nommé ‘Supernova’ et ayant été très agréablement surpris, je fais un petit retour en arrière histoire d’en découvrir un peu plus sur ce groupe. Aussi, voilà leur second album ‘Abracadabra’, qui peut être fera opérer la magie et me fera devenir un auditeur conquis et acquis à la cause du groupe.

L’album démarre avec une intro tout simplement intitulée « Never », en acoustique, façon rock rétro de par ses sonorités. Une intro calme qui rapidement est rappelée à l’ordre avec le titre éponyme « Abracadabra » qui me surprend dans le sens où le groupe ici évolue dans un rock puissant et révolté, toujours avec cet Olly au chant – et à son timbre roque et accrocheur. On notera aussi ce travail général niveau musical, tout comme le travail des deux grateux, Lou et Filippo. Intro sourde à la batterie pour entrer dans « Wasted » qui va encore vous surprendre, alternant passages doux et refrain crié et rageur, le tout avec une mélodie qui ne vous laissera pas de marbre. Nouveau petit délice maintenant : une reprise rock et bien burnée de Frank Sinatra… « New York New York ». Et là, c’est l’extase pour ne pas dire autre chose. Cette version revisitée est monstrueuse, dominée par un Olly et sa voix toujours aussi prenante. Retour dans les compos et voilà « Bohemian Burlesque ». Un des meilleurs morceaux de cette rondelle. C’est rapide, burné, mélodique et te donne une patate du tonnerre. En gros, tu reçois une bonne gifle dans la face. « Sweet Enemy » vient poser le jeu, débarquant dans ce duo piano / chant de toute beauté, pour se finir en une jolie ballade. Alecs se charge de frapper ses fûts pour faire retentir « Scars » qui évolue dans une ambiance assez U2 avec toute cette reverbe, et même avec la Lead guitare. Un mid tempo assez plaisant.

Un peu de rock punk ça vous dit ? Et bien voilà « Chevalier ». Un titre de pur rock aux sonorités très américaines, ce qui n’est bien sur pas négatif, et qui donne même un nouvel aspect à la musique du groupe. Même Olly devient plus agressif niveau chant. « Yvonne » ? Elle arrive guitares en avant, accompagnée par la batterie, de manière posée avant de rentrer dans un nouveau titre rock prenant et son refrain vibrant. Un riff, des chœurs retentissants et voilà que « Lady motorcycle » se pointe. Avec un tel nom et une telle musique, autant dire que les bikers n’auront pas de regrets et boiront un bon litron le temps de ce titre qui fera lever les pintes / pichets en l’air au moment du refrain avec ses chœurs unificateurs. « My fenestration » arrive de manière un peu plus farfelue, nous plongeant dans un rock burné avec une touche de burlesque ici et là. Pour terminer cet album, nous avons droit à « Walk ! », un titre tout simplement fait pour être un final d’album ou de concert avec son refrain chanteur et énergique.

Conclusion : le sort ‘Abracadabra’ opère parfaitement et fait de moi un nouvel adepte de ce groupe italien qui mérite de se faire connaître en Franc et ailleurs. Un album qui ne vous laissera pas indifférent !
 
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Site de The Fire
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