Chronique
HEAVATAR - OPUS I - ALL MY KINGDOMS / Napalm Records 2013
Si on connait Stefan Schmidt pour son « rakkatakka » grave dans Van Canto, on pourra dorénavant le connaitre pour HEAVATAR où il gère toute la composition et mitraille maintenant sa rythmique avec une sept cordes ! (Oui le mot « mitraille » a été choisi vu qu’il colle bien au « rakkatakka »… Bon promis après la chronique je sors.
Bref voici « Opus I – All My Kingdoms », où vous pourrez admirer en guest mister Jörg Michael (Devil’s Train, Ex-Stratovarius). Le principe est de faire du power métal en prenant des thèmes célèbre de la musique classique. J’en frémis d’avance !
On commence la dégustation de la galette avec le premier extrait de l’album, qui joui également d’un clip : « Replica ». Chœurs et orgue scande la mélodie principale de la Toccata & Fugue de J.S Bach, là déjà on sent l’influence classique. Puis shred monstrueux, riff, cavalcades de basse et hop c’est partie. Couplet soutenu, chant éraillé, et montée en puissance jusqu’à l’explosion du refrain ! Sebastian Scharf est monstrueux sur le solo, bref une bonne entrée en matière.
Entrée acoustique très classique pour « Abracadabra », puis un riff lourd très appuyé et un chant plus agressif, plus puissant, qui pourra rappeler par moment un certain James Hetfield. Les connaisseurs reconnaîtront le caprice n°24 de Paganini pour le solo, qui est très bien adapté et passe nickel sur le style power. On aura beaucoup de chœurs sur « All My Kingdoms » qui fait dans le très bon métal, alliant puissance et mélodie, un refrain prenant et toujours ces petits breaks classiques qui casse assez bien la structure et donne une bonne originalité. Grosse batterie qui pulse et lourd riff, voilà ce que livre « Elysium at Dawn ». Couplet couillu et refrain plus léger et très efficace avec encore une fois le solo est inspiré du classique et ici c’est la « Lettre à Elise » qui est mise à l’honneur, très bon morceau !
« Long Way Home » passe bien mais n’a rien de transcendant et « Born to Fly » lui aura un refrain énorme de chez très bon, et au risque de me répéter, l’influence Metallica est très palpable, surtout sur le break.
« Luna ! Luna ! » quitte aussi son influence classique et nous livre un métal véloce, mais les lignes de chants manque d’impact. On arrive au long « The Look Above » qui démarre avec un magnifique piano, un chant posé très mélodieux, juste beau. Le power reprend ses droits très vite mais pour quelques minutes seulement. Le break reprend une dimension très mélancolique. Pas mal ficelé pour un long morceau et surtout belle leçon de chant.
On achève ce périple avec « To the Metal ». Non c’est pas un hommage à Gamma Ray, mais ça ressemblerait plutôt à un hommage à Metallica. Le morceau est semi acoustique mais n’apporte pas grand-chose, si ce n’est de l’originalité sur le disque.
Et bien que ce soit en chantant ou en grattant, Stephan nous livre de bonnes compos. Les lignes de chant sont souvent très bonne et le mélange des influences subtilement distillé. Certains passages manqueront d’ampleur et d’impact, mais je préfère voir le verre à moitié plein et y voir tout de même un bel effort !
Et du coup et bien… comme promis je sors.
Bref voici « Opus I – All My Kingdoms », où vous pourrez admirer en guest mister Jörg Michael (Devil’s Train, Ex-Stratovarius). Le principe est de faire du power métal en prenant des thèmes célèbre de la musique classique. J’en frémis d’avance !
On commence la dégustation de la galette avec le premier extrait de l’album, qui joui également d’un clip : « Replica ». Chœurs et orgue scande la mélodie principale de la Toccata & Fugue de J.S Bach, là déjà on sent l’influence classique. Puis shred monstrueux, riff, cavalcades de basse et hop c’est partie. Couplet soutenu, chant éraillé, et montée en puissance jusqu’à l’explosion du refrain ! Sebastian Scharf est monstrueux sur le solo, bref une bonne entrée en matière.
Entrée acoustique très classique pour « Abracadabra », puis un riff lourd très appuyé et un chant plus agressif, plus puissant, qui pourra rappeler par moment un certain James Hetfield. Les connaisseurs reconnaîtront le caprice n°24 de Paganini pour le solo, qui est très bien adapté et passe nickel sur le style power. On aura beaucoup de chœurs sur « All My Kingdoms » qui fait dans le très bon métal, alliant puissance et mélodie, un refrain prenant et toujours ces petits breaks classiques qui casse assez bien la structure et donne une bonne originalité. Grosse batterie qui pulse et lourd riff, voilà ce que livre « Elysium at Dawn ». Couplet couillu et refrain plus léger et très efficace avec encore une fois le solo est inspiré du classique et ici c’est la « Lettre à Elise » qui est mise à l’honneur, très bon morceau !
« Long Way Home » passe bien mais n’a rien de transcendant et « Born to Fly » lui aura un refrain énorme de chez très bon, et au risque de me répéter, l’influence Metallica est très palpable, surtout sur le break.
« Luna ! Luna ! » quitte aussi son influence classique et nous livre un métal véloce, mais les lignes de chants manque d’impact. On arrive au long « The Look Above » qui démarre avec un magnifique piano, un chant posé très mélodieux, juste beau. Le power reprend ses droits très vite mais pour quelques minutes seulement. Le break reprend une dimension très mélancolique. Pas mal ficelé pour un long morceau et surtout belle leçon de chant.
On achève ce périple avec « To the Metal ». Non c’est pas un hommage à Gamma Ray, mais ça ressemblerait plutôt à un hommage à Metallica. Le morceau est semi acoustique mais n’apporte pas grand-chose, si ce n’est de l’originalité sur le disque.
Et bien que ce soit en chantant ou en grattant, Stephan nous livre de bonnes compos. Les lignes de chant sont souvent très bonne et le mélange des influences subtilement distillé. Certains passages manqueront d’ampleur et d’impact, mais je préfère voir le verre à moitié plein et y voir tout de même un bel effort !
Et du coup et bien… comme promis je sors.
Critique : SBM
Note : 8/10
Site du groupe : Site Officiel du Groupe
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