Chronique

CIVIL WAR - THE KILLER ANGELS / Despotz Records 2013

En temps de crise, les grands moyens. Pour remédier à une crise interne au sein du groupe suédois Sabaton, en 2012, quatre des six membres décident de prendre le large. Peu de temps après, ces quatre compères [Daniel Myhr (claviers), Daniel Mullback (batterie), Oskar Montelius (guitare) et Rikard Sundén (guitare)] se retrouvent et fondent rapidement un nouveau groupe : CIVIL WAR. Le groupe est rejoint rapidement par Stefan "Pizza" Eriksson (Volturyon – basse), et au chant par Nils Patrik Johansson (Astral Doors, Lion's Share).
L’enchaînement se fait rapidement et le combo ne perd pas de temps pour enregistrer ses premiers titres. Quelques mois après, un premier single, un EP, et voilà maintenant leur premier album : THE KILLERS ANGELS, tout fraîchement sortit.

A la première écoute de la rondelle, une question se pose à moi : qu’est-ce que ce groupe a-t-il voulu faire ? Non pas que c’est mauvais, loin de là d’ailleurs, mais l’impression de déjà entendu résonne allègrement. Cet aspect gênant, je laisse cette sensation se tasser par le temps et revient à la charge sur la rondelle. Et là, c’est finalement la bonne surprise. Peut être que ce ‘choc’ venait de la voix un peu criarde mais puissante de Nils ? Quoi qu’il en soit, tout passe bien maintenant et on arrive à s’imprégner rapidement de cette ambiance où révolte et guerre est à l’ordre du jour.
Vous me direz pour le côté guerrier et militaire, aucune surprise, les membres venant de Sabaton.
Rien que le premier titre « King of the sun » vous mettra la puce à l’oreille et vous donnera envie de vous immerger un peu plus. Car en dehors d’être puissant et taillé comme un hit, il ne pourrait être considérer comme un ‘simple’ morceau d’introduction à l’entente de la seconde piste « First to Fight » qui est une vraie déferlante. Du power heavy metal burné où au final Nils embelli et donne encore plus d’ampleur à cette musique déjà bien boostée.

Je ne cacherai pas que le reste de l’album est tout aussi bon. Les titres alternant les tempos, les ambiances, avec par exemple un couplet d’anthologie sur le titre « Saint Patrick’s Day » ; qui en donnerai presque la chaire de poule. Autre ‘thumbs up’ pour « Sons of Avalon » et « My own worst enemy » qui niveau puissance et rapidité dépotent bien et vous feront très certainement headbanguer. Sans oublier aussi « I will rule the universe », plus posée mais toute aussi remplie d’énergie et d’intensité.

Tracklisting : King of the sun / First to fight / Saint Patricks Day / Rome is falling / Sons of Avalon / I will rule the universe / Lucifers court / Brother Judas / My own worst enemy / Gettysburg / March across the belt.

Conclusion: pour un premier album, quel premier album. Une production de bien bonne facture, des compos bien ficelées et qui martèlent bien. Le tout pour une rondelle qui se laisse écoute avec aisance, voire sans modération. On est curieux d’entendre la suite.
 
Critique : Lionel
Note : 8.5/10
Site du groupe : Page Facebook de Civil War
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