Chronique

DUNGEON – ONE STEP BEYOND / LMP 2005

Tiens tiens. Et une formation venant de chez nos amis les kangourous : Dungeon. Cela change du grand nombre de groupes venant des terres germaniques ou finlandaises. Un groupe qui cartonne au pays du soleil levant et chez eux aussi (Australie), et qui veut faire sa place en Europe. En ont-ils les capacités ?

Premier morceau et ça cartonne déjà avec ce « The Power Within ». Guitare en fond, peu inaudible et d’un coup le son revient en force et le bon cri strident de Lord Tim. Un bon power puissant aux riffs déchirants. Le refrain est super, appuyé par une superbe voix claire. A noter aussi la performance de Gragame sur la batterie : ça frappe de tous les côtés.
Un titre en espagnol : « Tarrano Del Mar ». Guitare sèche, bruit de la mer, violons pour ouvrir cette chanson. Et bim le bon métal reprend sa place avec une guitare électrique, et une bonne basse. Vive les instrus à cordes. Chant agressif pour commencer ce morceau (avec paroles en anglais) de 8min. Des chœurs à la Hammerfall. Le refrain se fait en chœur, avec un rythme assez entraînant plus proche du heavy que du power comme le signal le label. Un superbe solo guitare de Stuart : c’est speed et mélodique, j’adore.
Prêt à headbanguer avec le titre track déchirant « One Step Beyond ». Ca bouge à 300 à l’heure. Du non stop tout le long du morceau. Secouez , secouez moi !!! Une vraie bombe bien rapide et puissante. Une grosse claque qui sur scène va faire plus d’un heureux à mon avis car déjà sur cd c’est la grosse tuerie. Un petit break au milieu pour se reposer un peu quand même pour revenir dans ce tempo de fou.
On continue dans cette déferlante de puissance avec « Against The Wind ». Un morceau très inspiré par Stratovarius au tant au niveau musique qu’au niveau chant. On se croirait sur l’album Infinite de nos amis finlandais. Vous ne pourrez dire le contraire quand vous écouterez le refrain de ce morceau : la ressemblance est frappante.
« The Art Of War » est le titre suivant et c’est avec le gong qu’il arrive. La guerre est déclarée, la batterie annonce les pas, la guitare montre le bout de son nez accompagnée de la basse et c’est parti. Une bien belle bête remplie d’énergie. Serais ce le lapin de Duracell qui serait en forme ? Je sais pas mais en tout cas nos australiens ont la patate et nous donnent encore un super titre avec une vois lourde pour les chœurs et le couplet. Un super mélange d’influences.
Riffs directs pour attaquer « The Hunger » qui est bien plus calme que les morceaux précédents. Un mid tempo intéressant dans cette rondelle. Ca change, mais ne choque pas trop, bien qu’un morceau plus speed aurait été préférable à mon goût.
»Surface Tension » revient dans un speed brutal enrager. La basse est maître ainsi que les sons graves. Yeeeaaaaaaaah. Décidément nos ‘kangourous’ sont plein de surprises et d’imagination. Petites paroles type radio avant une déferlante de riffs aigus et crieurs sur le solo guitare.
Entrée symphonique pour cet avant dernier titre qu’est « Under The Cross ». Encore un changement (musical) dans cet album et c’est bien. Fini l’intro on reprend le bon speed dévastateur comme le jouent si bien nos australiens. La performance de Lord Tim au niveau des vocaux est encore une fois la tuerie.
Et le dernier titre n’est autre que « Epilogue » qui vous l’aurait compris est assez court. Une petite minute. Une fin bien sympathique à la guitare : un hymne en quelque sorte pour conclure cette rondelle.

Conclusion : un bon album de power speed metal dont les adeptes du genre se régaleront. Surtout sur l’édtion limitée qui contiendra un deuxième disque et des bonus tracks. Et quel disque : un dvd « Live In Japan ». Amusez vous bien.
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
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