Chronique

FREEDOM CALL - BEYOND / Spv 2014

Décidément les happy métalleux de Nuremberg ne s’arrêtent jamais, enchaînant albums studios, live, et récemment un best-of. Cette fois-ci, la bande à Chris Bay débarque avec un nouvel album studio intitulé « Beyond ». Au passage, le groupe a été remanié. Nous voyons Ilker Ersin revenir à la basse, et Ramy Ali (Iron Mask) concrétiser sa place dans le groupe suite à son introduction lors de la tournée « Land of the crimson dawn ».

L’album débute avec « Union of the strong », morceau choisit pour être le single de cet opus. Titre fédérateur, joyeux et puissant, une poursuite logique de ce que le groupe fait depuis le retour aux sources sur l’album « Land of the crimson dawn ». Un titre d’ouverture qui donnera le sourire immédiatement, avec en prime une envie de sauter (physiquement parlant) et de passer au titre suivant. Titre qui d’ailleurs fait un rappel au premier EP du groupe. En effet, « Knights of Taragon » nous replonge dans cet univers chevaleresque et épique abordé par le groupe à ce moment là (il y a quasiment 15 ans de ça). Une pure satisfaction pour les fans de la première heure. Changement d’ambiance, et retour du fameux ‘Warrior’ que Chris ne voulait plus utiliser. Pas de chance, Lars, qui a écrit ce titre le reprend, et nous plonge dans un morceau plus heavy mais tout aussi rapide, pour nous proposer un titre qui aurait bien pu se trouver dans l’album « Legend of the Shadowking » avec ce "Heart of the warrior". Retour au happy metal pur, musique retentissante et débordante d’allégresse pour ce « Come on home » qui sur scène va faire un tabac c’est certain.
Pour ce qui est du titre éponyme, à savoir « Beyond », il pointe le bout de son nez délicatement avec un piano / chant boosté par des harmonies au fur et mesure de son avancée, avant de rentrer dans une ambiance endiablée comme le combo sait si bien le faire.
« Among the shadows » débarque de manière plus sombre et lourde, dans un mid tempo ténébreux au refrain envolé, et où Lars s’éclate à la guitare. Nouveau départ délicat et épique pour « Edge of the ocean », où le groupe nous offre un très bon titre qui en marquera plus d’un de part son intensité mais aussi par sa vélocité et ses mélodie. Ca blast, ça shred, bref, ça envoie du lourd.

Au tour du morceau qui te met une patate du feu de dieu, et qui en plus a été composé à vitesse grand V (ndlr : infos dans l’interview de Chris Bay : http://www.seigneursdumetal.fr/index.php?page=interview&id_inter=328 ) . Ce « Journey to wonderland » est le type de chanson qui a fait la réputation du groupe et qui continue à faire de cette formation une valeur sure. Pour ce qui est de « In the rythm of light », pas de grande surprise, mais un titre heavy et mélodique, aux passages tantôt posés et tantôt lourds. Changement d’ambiance totale pour « Dance off the devil » avec une musique celtique en fond et des riffs tranchant, le tout agrémenté de chœurs pour un morceau bien sympa. Retour à la grandeur avec « Paladin » qui nous propulse à nouveau dans l’univers happy speed metal mais avec classe et maturité, porté par un refrain énorme et fédérateur. On poursuit dans la joie et la bonne humeur sur « Follow your heart ». Pas de grande innovation mais un titre qui fait mouche sans problème. « Colours of freedom » débute plus calmement, pour un morceau où les claviers sont mis en avant, donnant une ambiance différente et plus moderne, et un peu plus sombre et sérieuse. Pour conclure cet album, le groupe nous offre « Beyond eternity », un titre de happy metal pur et dur, qui sera parfait en concert pour un rappel ou pour finir le concert en beauté.

Conclusion : pas de grande innovation sur cet album qui reste quand même de bonne facture et qui ravira tout le monde. Des clins d’œil, des clichés, mais on connaît le groupe et on aime ça !
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Site de Freedom Call
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