Chronique

FICTIONPLANE - MONDO LUMINA / Verycords 2015

Il aura fallu pas moins de cinq années au trio britannique pour revenir sur les devants de la scène, et présenter au passage son quatrième et nouvel album « Mondo Lumina ». Retour quand même assez discret comparé aux deux précédents opus. Passés ces petits détails, il est temps de se plonger dans leur univers musical, avec une pochette forte en couleurs qui peut laisser présager du positif.

L’album débute avec « Where do we go from here », premier extrait de l’album; et l’on comprend ce choix rapidement. Ambiance pop rock mélodique sur un mid tempo envolé dans lequel Joe Summer nous régale de part sa voix limpide et puissante, si proche de celle de son père, tout comme son jeu à la guitare léger mais précis. Une entrée en matière accrocheuse, de bonne augure. « Flesh and bone » prolonge cette ambiance légère et guillerette, nous faisant presque partir sur les îles, imaginant que nous sommes entourés de vahinés. Pas de gros changement dans l’ambiance et le tempo sur « Real life », mais qui marque des points avec son couplet envolé et joyeux, nous permettant d’embellir notre moral et notre esprit.
Douceur et délicatesses sont décidément les maîtres mots de ce disque. « Listen » est posée, lente et blues donnant cette sensation de musique intimiste et personnelle, propre à chacun de nous.

S’en suit « No one but you », titre qui se démarque des premiers morceaux avec son tempo un peu au dessus, son ambiance country, mélodique et toujours joyeuse, qui est certainement un des points fort de cet album, et qui sur scène fera mouche sans difficultés. Après cette escapade, on retrouve l’ambiance musicale de l’album « Left side of the brain » sur le titre « Walk through the fire ». Du rock mélodique envolé avec un Pete Wilhoit titillant sa batterie avec délicatesse et précision, et un Seton Daunt discret (à la basse) mais marquant le tempo avec droiture.
Sur « Refuse », on reconnaîtra les influences de Sting aisément. Tel père, tel fils, ce titre posé et mené par la voix de Joe nous donne un bon moment de douceur et d’évasion. Toujours dans cet esprit léger et joyeux, « First time » serait comme une musique spéciale vacances, entre morceaux dansant et relaxant au refrain porteur et langoureux. En parlant d’îles, « In my shoes » se pointe avec des chœurs réalisés par des femmes, un tambourin, et la voix de Joe qui lance se titre léger rempli de bonne humeur. Pour terminer l’album, le groupe nous donne « Places », toujours posé et envolé, aux sonorités positives et porteuses pour un final en douceur.

Conclusion : loin d’être aussi puissant de « Left Side of The Brain » et aussi varié que « Sparks », « Mondo Lumina » est un album dans lequel le groupe délivre une musique légère, positive et porteuse, qui nous fait au final passer un moment intimiste et léger avec ces compos hautes en couleurs.
 
Critique : Lionel
Note : 7.5/10
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