Chronique

TORMENT – TORMENTATION / Underclass music 2005

Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Torment ! Et oui, Torment fête aussi ses 20 ans tout comme son collègue du label Holy Moses. Et comment fêter dignement ses vingt ans si ce n’est en sortant une nouvelle rondelle tourmentée avec ‘à peine’ 17 morceaux.

L’album commence banalement avec « Intro », donc pas besoin d’en dire plus.
La tronçonneuse s’occupe d’ouvrir le titre « New World Terror » qui se trouve être un morceau de heavy trash avec une batterie défoncée et des riffs défilant à tout va. La voix bien hargneuse et rappeuse donne encore plus de puissance à cet opening track.
Deuxième chanson est voilà déjà le titre track « Tormentation ». La guitare se présente accompagnée de la basse : un déluge de brutes pour une ambiance headbanguante, avec des solos bien sympas, mais un refrain un peu trop ‘plat’ ce qui casse un peu le rythme.
Voilà un titre intéressant : « P.C (Porn Casting) ». C’est pour les personnes chaudes ça, même si le titre peux refroidir certains aussi. Et c’est un son plus heavy et clair qui arrive pour un morceau plus ‘joyeux’ que les précédents. C’est du bon heavy rock entraînant, qui change et qui fait du bien, je vous le dit surtout sur le refrain : superbe.
Et oui il y a des fois où les « Laws of the streets » sont à l’ordre du moment. L’arrivée se fait en un mid tempo avec une ambiance lourde. Un break et bim tout repart à fond. Ca fuse dans tous les sens, et surtout dans les oreilles.
« In The Name » ne fait pas dans la dentelle, surtout quand la basse s’y met et s’en donne à cœur joie. Des riffs de tueurs et biens graves pour une ambiance bien mouvementée. Musicalement ça ressemble à ce qu’on entend depuis le début, sauf sur les solos ou ça varie.
Chacun a un destin et là c’est « Traitor’s fate ». Arrivée bien rapide à l’aide de cordes titillées par les médiators, et le chant vient se rajouter pour un morceau qui me paraît déjà entendu : double pédale, chant, grattes…. Seul le refrain varie un peu.
Un nom de chanson qui me plaît : « Politically Incorrect (and damn proud of it) ». La basse remet ça, avec un effet lointain avant de venir plus proche de nos tympans. Et attention, le solo défonce tout : un pogo monstrueux s’annonce si ce titre est joué en concert !
« Shop ‘til ya drop » est une nouvelle fois bien speed trash (et oui, encore), ce qui fait un manque d’originalité. Un morceau court et on ne s’en plaint pas.
« The calling » arrive avec batterie et basse, puis la guitare se pointe : un jeu instru d’enfer. La voix vient se coller sur la musique avec un refrain coupant un peu l’effet musical.
Aller on continue avec « Not dead yet ». Une ambiance lourde vous devinez, des paroles sombres, un solo guitare tranchant. Une preuve de présence non négligeable sur ce morceau qui est moins lassant que certains autres titres.
Un titre qui ne plaira pas aux machos mais qui dans les paroles…. Enfin, c’est au tour de « Woman ». L’intro se fait gentille est agréable, très 90’s. Ca rappelle les Guns, une chanson complètement originale voire surprenante et qui est bien bonne. Le chant est plus agréable, plus doux. Au fur et à mesure le tout s’accélère tout en gardant cet voix semi claire. Le titre qui m’a marqué de l’album : un bon heavy rock puissant et entraînant… fuck off / fuck you , woman I like you! Comme le disent les paroles.
Retour au classique trash du groupe avec « Tribute to traci ». Un manque d’imagination commence à se faire sentir. L’avantage de ce titre : une voix moins rappeuse et donc plus attractive (c’est mon avis hein).
Et on continue avec « State of war ». Titre annonciateur du style de la chanson car la batterie arrive en force. Accalmie et l’ombre couvre nos têtes et nos oreilles pour cette déclaration de guerre (musicale bien sur).
Il ne faut pas mettre les mains de partout , on vous l’a déjà dit. Alors « Please don’t touch ». Nouvelle ‘banalité’ de l’album avec en plus quelques passages où la voix se fait encore plus rappeuse qu’à la normale.
Avant dernier morceau de l’album et il se nomme « Bestial sex ». Et oui, il y a des fous du sexe, filles comme garçons en ce monde et le groupe ne le cache pas. Un morceau dénonciateur et brutalis (désolé y a Jar Jar Binks de Star Wars qui déteint sur moi).
Pour conclure, le dernier morceau est « Heavy Metal Hooligans ». Rien que le mot hooligans j’aime pas déjà. Des cris poussés par les hooligans pour ouvrir la chanson (logique) et ça part à fond, tête baissée. Un titre assez cool musicalement car les paroles me plaisent pas.

Ma conclusion : un album cool mais trop long avec des morceaux qui manquent parfois d’imagination. Réservé aux fans du groupe. Fans, ne loupez pas l’édition limitée avec un deuxième CD comprenant encore 18 titres et une vidéo.
 
Critique : Lionel
Note : 6/10
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