Chronique

DISTURBED - IMMORTALIZED / Warner music 2015

Le groupe Américain revient, après une pose forcée pour éviter le split, avec un nouvel opus (le 6ème) qui annonce la couleur. M’étant penché sur le groupe il y a peu je vais aujourd’hui vous conter le retour des hommes de Chicago.

On débute avec une intro sympa qui met dans l'ambiance avant une title track qui montre que le groupe sait toujours y faire en matière de métal US. Oui Disturbed poursuit la voie qu'il s’est tracée depuis ses débuts il y a 15 ans. C'est avec plaisir qu'on retrouve David Draiman et sa voix si particulière. Rien de nouveau donc mais une entrée en matière efficace et rassurante.
« The vengeful one » poursuit avec toujours ses mid tempo si caractéristiques. A nouveau rien de plus à se mettre sous la dent. Le même dessin se met en place pour « Open your eyes » et son refrain fédérateur qui devrait fonctionner sans soucis en live. Pour son retour le groupe ne semble pas vouloir forcer son style et son talent.
Pour « The light » ils nous proposent un titre calme un peu tribal qui passe bien et change un peu la donne. Une bonne idée qui sans révolutionner le genre apporte un peu de fraîcheur. Par contre « What are you waiting for » est pile poil dans le style du groupe et même s'il est très sympa à l'instar d'un Godsmack s’avère lassant à force. Heureusement que le refrain accéléré nous emballe.
Intro ambiante et électro pour « You're mine », qui continue sur des intonations indus qui lui vont à merveille. Quand ils veulent, ils savent nous offrir un peu autre chose ce qui permet de reprendre espoir et surtout ne pas s’enliser dans du conventionnel trop évident. Très vite « Who » remet les choses en place et ne permet pas à cet album de s'émanciper. Dommage à vouloir être trop conservateur on finit par être inutile.
On acère le riff et l'ambiance pour un « Save our last goodbye » des plus efficace qui met le feu l’un des meilleurs titres de cet opus !! Une petite tuerie qui prouve que le groupe en a encore sous le pied. « Fire it up » ne restera pas dans les mémoires car rien de bien intéressant à l'écoute de ce titre qui pourtant cherche à nous convaincre par tous les moyens.
Un peu de calme avec la reprise de Simon & Garfunkel « The sound of silence » joliment remanié qui permet à David de faire étale de sa superbe voix. Intense et réussi !! Après ce doux moment « Never wrong » nous offre un titre conventionnel mais efficace qui ne casse pas trois pattes à un canard boiteux mais fait de l'effet et c'est déjà ça de pris ! Alors que les titres continuent de défiler (mais pourquoi en mettre autant pour en plus faire toujours pareil) « Who taught you how to hate » arrive et peine à nous permettre de rester concentré tant elle est sans saveur.
Peut-être que « Tyrant » va mettre un peu de piment ? Que nenni on s’enlise et on s’ennuie, trop c'est trop !! Et il en reste encore deux !!!!!!
« Legion of the monsters » sauve un peu les meubles avec son style simple mais accrocheur pendant que « The brave and the bold » nous achève avec un 16ème titre qui nous fait enfin voir le bout du tunnel avec de l’habituel qui fait son taf, juste que nous on frise l'overdose.

Conclusion : Pour leur grand retour nos hommes de Chicago auront rassuré mais, sans prise de risque auront surtout démontré une fébrilité déjà aperçue sur Asylum. Bref pas un succès mais devrait trouver une ribambelle de fans qui attendent que ça !!
 
Critique : Guillaume
Note : 6/10
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