Chronique

GLORYHAMMER - RETURN TO THE KINGDOM OF FIFE / Napalm Records 2023

Ces derniers mois ont été chargé pour GLORYHAMMER. En effet, il y a de cela bientôt deux ans, Thomas Winkler a été évincé du groupe sans préavis ni explications. Je tairai mon opinion sur le sujet après tout nous sommes là pour parler musique. Et donc en parlant de ça, il va être difficile de trouver un successeur digne de ce nom. Sozos Michael fait un excellent travail mais n’a pas la puissance et la variété vocale de son prédécesseur. Voilà c’est dit.
Le précédent opus « Legends From Beyond The Galactic Terrorvortex » soufflait déjà le chaud et le froid avec une redondance qui commençait à s’installer. Ainsi voyons, avec toutes ces informations en tête ce que que va donner ce « Return To The Kingdom Of Fife ».

Après une très bonne introduction, on entre dans le vif du sujet avec « Holy Flaming Hammer of Unholy Cosmic Frost » qui m’évoque par son clavier certains aspect de Rhapsody Of Fire. Le titre est bien produit, rien à dire de ce côté là, musicalement très satisfaisant mais les lignes de chant sont pas vraiment accrocheuses. Une petite nouveauté arrive avec « Imperium Dundaxia ». En effet il y a un peu de growl, histoire d’apporter un peu de pêche. Mais sinon j’ai l’impression que le refrain est interminable. C’est pas mauvais mais c’est pas vraiment foufou.
Le dernier extrait en date « Wasteland Warrior Hoots Patrol » remonte le niveau. Le clavier futuriste passe bien et on a enfin un titre qui rappelle les grands moment de GLORYHAMMER, c’est fun, léger, entraînant avec un refrain impeccable. Petit solo de saxophone très bien amené, voilà ce qu’on aime !
On continue avec « Brothers of Crail » qui sonne très Orden Ogan. Et par moment Powerwolf. Deux bonnes référence s’il en est mais sans crié au plagiat, ça s’en rapproche pas mal. Le morceau est pas mauvais pour autant, il passe même bien. « Fife Eternal » est convenue, classique, aucune prise de risque. Du power metal bateau, sans vrai saveur.
« Sword Lord of The Goblin Horde » n’a pour intérêt que le refrain, inspiré ici de Sabaton. Le couplet est long et mou, je passe sans vraiment écouter.

Le groupe refrain sur les clavecins Rhapsodiens avec « Vorpal Laserblaster of Pittenween » où Sozos assure une partie de chant très respectable. Musicalement il y a de bonnes choses, les soli sont impeccables mais encore une fois, il ne se dégage pas grand-chose du titre.
On poursuit dans cette veine jusqu’au long titre épique qui clôturera l’odyssée : « Maleficus Geminus (Colossus Matrix 38B – Ultimate invocation of The Binary Thaumaturge) » haut de ses 12 minutes. Le titre est changeant, avec de beaux passages de bravoures, prenants, il y a un travail excellent pour un titre de cette ampleur. Il y a donc du potentiel !

Comme son aîné, ce « Return to The Kingdom of Fife » est en demi teinte. Il n’y a pas vraiment de morceau accrocheurs, au lieu de ça le groupe semble s’être inspiré des grands noms du power metal moderne pour se trouver. Et ce n’est pas encore le cas. Je me dis que pour le premier album du nouveau vocaliste ça peut paraître normal. Loin d’être mauvais, il n’est pas aussi puissant que Thomas. L’album s’écoute malgré tout agréablement en fond. Je vais voir le verre à moitié plein pour une fois.
 
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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