Chronique
POWERWOLF - WAKE UP THE WICKED / Napalm Records 2024
Trois ans après un « Call Of The Wild » qui ne m'a vraiment pas transcendé, pour cause de manque de... ben beaucoup de choses. De bonnes mélodies, de recherche, d'innovations, en bref tout ce que je peux reprocher aux poids lourds du power metal moderne. C'est ainsi qu'en cet été sportif je me prépare mentalement et physiquement pour partir à l'écouter du nouveau méfait du quintet teuton POWERWOLF avec ce « Wake Up The Wicked » qui sort chez Napalm Records.
Après un titre court et on ne peut plus classique « Bless 'Em With The Blade », le groupe nous offre enfin quelque chose de frais avec leur premier extrait de l'album, à savoir « Sinners of The Seven Seas ». Le titre a quelques élans folk dans l'ensemble, et reste entraînant comme le groupe savait faire. Pas de changement majeur mais un assez bon titre, bien orchestral et mélodique.
On revient dans du bon classique très téléphoné avec « Kyrie Klitorem » où on sent venir les changement de rythme tellement le groupe est en mode automatique. Bon sang mais c'est ça qui me gène avec le groupe maintenant. L'architecture des morceaux, les changements, les orchestrations, les tensions, TOUT est copier/coller. Sur celui là c'est vraiment flagrant et de plus le morceau ne brille pas par quoi que ce soit de marquant.
Ce qui ne sera pas le cas de « Heretic Hunters » qui a le mérite de proposer de nouvelles mélodies loin des riffs très véloces chers au groupe. Même le pont est plus original. Le solo se démarque aussi par un jeu à deux guitares plus posé, et toutes ces petites attentions en font un titre bien plus plaisant à écouter. « 1589 » s'écoute bien également, plus sombre, plus pesant mais aussi plus lyrique le titre reste dans la veine de ce que le groupe maîtrise mais s'essaye à de nouveau exercices mélodiques, notamment au niveau du solo et c'est un bon point. Les lignes de chant passent bien, j'apprécie !
« Viva Vulgata » est plus conventionnel mais s'écoute bien. Pas magique pour autant mais on l'écoute avec un certain plaisir, les orchestrations jouant un rôle important dans le titre. Le titre éponyme est lui plus dispensable. Le refrain n'est pas plus accrocheur que ça, surtout en comparaison avec ce que le groupe sait faire et a montré sur l'album. Mais mon dilemme est vraiment présent : ce n'est pas mauvais en soi. Loin de là, mais connaissant le groupe on sent que la recette ayant été trouvée, ils comptent bien la refaire. Encore et encore. Heureusement pas sur tous les titres mais ça me gène quand même un peu.
Le titre sera-t-il à la hauteur de la figure ? C'est ce que je me demande avant d'écouter « Joan of Arc » (Jeanne d'Arc pour ceux qui ne suivrez pas). Ben in fine on a un titre sans trop de saveurs. Le refrain est ultra classique pour ne pas dire cliché et le couplet décolle pas. Même le solo est plat. C'est un loupé. Le titre suivant relève un peu le niveau avec un couplet assez sympa mais qui s'effondre sur le refrain. « We Don't Wanna be No Saints » fera office de « Demons Are A Girl's Best Friends » mais la classe en moins. Les chœurs sont attrayants, le clip est sympathique, mais fait un peu too much et commercial. Des femmes mi nues, de la pyro et des riffs. Je m'en plains pas hein, j'aime tout ça... Et musicalement ça aurait pu être un peu plus recherché.
On termine Avec « Vargamor » plus calme et folk. Attila ajoute un peu de torsion dans sa voix et le groupe nous offre un morceau sympathique pour nous permettre de terminer sur une note positive.
Malgré des efforts je reste mitigé, surtout en connaissant le potentiel du groupe. Quelques titres apportent un peu de fraîcheur très appréciable, certains titres sont classiques mais on ne boude pas son plaisir parce que POWERWOLF c'est quand même bien, mais malheureusement il y a un titre ou deux qui sont vraiment en deçà... Je m'attendais à bien pire donc dans la globalité de l'écoute je dirais que l'album est sympathique sans plus mais avec de bonnes idées.
Après un titre court et on ne peut plus classique « Bless 'Em With The Blade », le groupe nous offre enfin quelque chose de frais avec leur premier extrait de l'album, à savoir « Sinners of The Seven Seas ». Le titre a quelques élans folk dans l'ensemble, et reste entraînant comme le groupe savait faire. Pas de changement majeur mais un assez bon titre, bien orchestral et mélodique.
On revient dans du bon classique très téléphoné avec « Kyrie Klitorem » où on sent venir les changement de rythme tellement le groupe est en mode automatique. Bon sang mais c'est ça qui me gène avec le groupe maintenant. L'architecture des morceaux, les changements, les orchestrations, les tensions, TOUT est copier/coller. Sur celui là c'est vraiment flagrant et de plus le morceau ne brille pas par quoi que ce soit de marquant.
Ce qui ne sera pas le cas de « Heretic Hunters » qui a le mérite de proposer de nouvelles mélodies loin des riffs très véloces chers au groupe. Même le pont est plus original. Le solo se démarque aussi par un jeu à deux guitares plus posé, et toutes ces petites attentions en font un titre bien plus plaisant à écouter. « 1589 » s'écoute bien également, plus sombre, plus pesant mais aussi plus lyrique le titre reste dans la veine de ce que le groupe maîtrise mais s'essaye à de nouveau exercices mélodiques, notamment au niveau du solo et c'est un bon point. Les lignes de chant passent bien, j'apprécie !
« Viva Vulgata » est plus conventionnel mais s'écoute bien. Pas magique pour autant mais on l'écoute avec un certain plaisir, les orchestrations jouant un rôle important dans le titre. Le titre éponyme est lui plus dispensable. Le refrain n'est pas plus accrocheur que ça, surtout en comparaison avec ce que le groupe sait faire et a montré sur l'album. Mais mon dilemme est vraiment présent : ce n'est pas mauvais en soi. Loin de là, mais connaissant le groupe on sent que la recette ayant été trouvée, ils comptent bien la refaire. Encore et encore. Heureusement pas sur tous les titres mais ça me gène quand même un peu.
Le titre sera-t-il à la hauteur de la figure ? C'est ce que je me demande avant d'écouter « Joan of Arc » (Jeanne d'Arc pour ceux qui ne suivrez pas). Ben in fine on a un titre sans trop de saveurs. Le refrain est ultra classique pour ne pas dire cliché et le couplet décolle pas. Même le solo est plat. C'est un loupé. Le titre suivant relève un peu le niveau avec un couplet assez sympa mais qui s'effondre sur le refrain. « We Don't Wanna be No Saints » fera office de « Demons Are A Girl's Best Friends » mais la classe en moins. Les chœurs sont attrayants, le clip est sympathique, mais fait un peu too much et commercial. Des femmes mi nues, de la pyro et des riffs. Je m'en plains pas hein, j'aime tout ça... Et musicalement ça aurait pu être un peu plus recherché.
On termine Avec « Vargamor » plus calme et folk. Attila ajoute un peu de torsion dans sa voix et le groupe nous offre un morceau sympathique pour nous permettre de terminer sur une note positive.
Malgré des efforts je reste mitigé, surtout en connaissant le potentiel du groupe. Quelques titres apportent un peu de fraîcheur très appréciable, certains titres sont classiques mais on ne boude pas son plaisir parce que POWERWOLF c'est quand même bien, mais malheureusement il y a un titre ou deux qui sont vraiment en deçà... Je m'attendais à bien pire donc dans la globalité de l'écoute je dirais que l'album est sympathique sans plus mais avec de bonnes idées.
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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