Chronique

TUATHA DE DANANN – TINGARALATINGADUN / Underclass Music 2006

Petit retour en arrière : tuatha de danann est un groupe brésilien de folk / pagan / happy metal qui l’année passée a sortit un album monstrueux « Trova di danù ». Cette fois ci c’est un albu sortit quelques temps avant qui va être chroniqué. Vous allez le constater, les elfes et les trolls savent faire la fête.
 
On attaque avec « The dance of the little ones », qui arrive à la flûte et avec la batterie nous chauffant pour entrer dans une danse incessante et joyeusement animée. Un esprit celtique s’empare de nous. Les guitares arrivent, et là petit hic, le mix est pas terrible et les guitares saturent un peu trop et gâchent un poil la musique.
On continue avec « The battle song » qui arrive toujours dans ce rythme entraînant à la flûte / cymbales. Embrasement de l’ensemble avec l’arrivée des instruments métalliques et des chœurs, surplombés par la voix de Bruno. Entre breaks et parties festives ça saute dur.
Changement de registre et le morceau « Behold the horned king » attaque basse et guitare en avant. Une nouvelle fois le mix fait défaut à la musique. C’est dommage car les compos sont là mais la prod non.
Le morceau suivant se prénomme « Tan piga râ tan ». Il se pointe calmement histoire de nous préparer au déluge. Cette flûte et cette voix douce nous ensorcellent, nous portant au grès du chant des oiseaux. Une montée en puissance nous porte à travers ce mid tempo bien sympathique. Avec ses presque sept minutes, une once de bonheur s’empare de nous et nous repose bien, accompagné par quelques éclats de batterie. Petit break, un passage vocal celtique s’élève suivis des guitares. Ma demande: de la cervoise je vous prie !
« Finganfor » se pointe tout aussi joyeuse, avec une vois plus grave et agressive, dans un mid tempo. On dirait que c’est une personne qui a un peu bue qui chante une chanson paillarde ou locale. Un vrai régal surtout quand la fin du morceau s’embrase.
Petit passage en France avec la chanson « Vercingetorix ». Quel hommage : une hymne guerrier pour présenter et rendre hommage à ce héro national. Ca arrache dur, on sent que le romains souffrent devant cet homme. Un titre heavy avec cette touche celtique : quel régal !
 La mandoline s’occupe d’ouvrir les festivités pour « Celtia », accompagnée d’une guitare sèche. La musique traditionnelle elfique où ‘magique’ de ces temps mystiques nous porte. Un morceau instrumental fort agréable.
Un petit morceau épique de presque huit minutes pour ce « Some tunes to fly ». L’arrivée se fait calme, à la Braveheart quand il se ballade à cheval dans les Highlands. Une musique subtile et porteuse, nous faisant voyager à travers les plaines verdoyantes. Un peu de chant féminin pour embellir le tout. Pas surprises, le tout s’emballe après pour rentrer dans un univers plus guerrier et plus extrême pour nous faire headbanguer sans arrêt.
Le titre track « Tin gara la tin gz dun, The dawarves rebbelion ». Mandoline, cri d’elfes, de nains et c’est parti pour un morceau festif avec des chœurs et des voix très trolliennes pour nous faire rentrer encore plus dans ce monde mystique et quasi légendaire.
Pour finir, ce sera une petite instrumentale « Mac dara ». Une approche à la guitare tel un final de comte de fée nous faisant comprendre que cette partie de l’histoire est belle et bien finie.
 
Conclusion : un bon album mais qui n’a pas les conditions nécessaires pour être au top. Je parle du mixage voire du mastering. Les grattes sont un peu trop saturées ce qui gène l’écoute de l’album. Dommage. Quoi qu’il en soit, vous passerez un bon moment en l’écoutant car le mix n’est pas si catastrophique quand même.
 
Critique : Lionel
Note : 6/10
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