Chronique

DARK AT DAWN - DARK AT DAWN / Afm Records 2006

Ce groupe allemand, qui a débuté son aventure en 1993 présente une chose en plus (...ou en moins, ce sera à vous de voir!) : pas de guitariste attitré dans le groupe ; en effet, suite à de trop nombreux problèmes de line-up, c’est désormais le batteur Torsten Sauerbrey, leader avant tout, qui enregistre les parties guitares et claviers, se munissant au besoin de musiciens additionnels pour les concerts. Bon terminé l’anecdote, place à cette galette.
 
Tout commence par « The Alliance » avec une intro très Power/Heavy, mais le chant, taillé pour le Trash, de Thorsten Kohlrausch, donne une touche d’originalité au tout, avec un bon refrain facile à retenir, et un break bien placé. Pour « Avalon », belle intro épique, puis on entend légèrement la guitare prendre progressivement le dessus, puis c’est parti pour une ballade (enfin, une ballade de power metal, relativisons !). Et toujours ce chant viril, qui, je trouve, enrichit le tout. La troisième plage n’est autre qu’une version alternative et plus longue de « The Alliance ». Pour l’éponyme « Dark at dawn », ça part sur un rythme plus enlevé, la voix n’a rien de joyeuse, mais disons que c’est plus pêchu, avec en prime un petit solo de guitare sympa, car pour les raisons évoquées plus tôt, vous comprendrez qu’il n’y en ait pas un pour chaque titre.
Encore une version alternative, mais cette fois-ci d’ « Avalon » ce joint à la fête. Puis c’est au tour de « Crossbreed », avec une entrée en matière qui ne perd pas une seule seconde, c’est du direct, c’est efficace. Pour « Roses of light », on nous offre un mid-tempo bien lourd, qui contribue à la bonne impression de cette première partie. Une belle intro au son clair (on en perd vite l’habitude !) pour « Road to eternity » encore un bon titre bien rythmé, sans cette voix, ce titre pourrait presque passer en radio, mais ce chant en même temps, qu’est-ce qu’il est bon ! « Fearless » reste dans la même lignée que le reste de l’album, on bon titre, sans plus. Avec « The Passage », le groupe nous offre la véritable ballade de l’album, un bon moment, très agréable à écouter avec une guitare touchante. « The ones with fiery eyes » me fait penser un peu à Road to eternity, sans pour autant me faire tomber dans la lassitude. Voyage à 2000 km/h avec « Glorious duty », je souffre pour les poignets du batteur, mais ce qui est sûr, c’est que ça défoule ! L’album se clôture par « Sons of the Sea », titre aux consonances guerrières qui fait son petit effet.
 
Conclusion : Un groupe qui prouve par son expérience (déjà quelques démos et albums à son actif), que malheureusement le talent n’est pas toujours reconnu, alors si vous ne connaissez pas encore, prenez le risque  d’avoir une bonne surprise !
 
Critique :
Note : 8/10
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