Chronique

OPUS ATLANTICA - OPUS ATLANTICA / Regain records 2003

Nous voici aujourd’hui à faire un petit retour en arrière avec ce premier album (et le dernier aussi) d’Opus Atlantica. Ce projet réunissant Pete Sandberg (Midnight Sun) au chant, Johan Reinholz (Andromeda) à la guitare ainsi que Joans Reingold (Midnight Sun) à la basse et Jame Salazar à la batterie.

Douce intro ambiante pour « Line of fire » puis tout se met en place de fort belle manière. Un bon titre de heavy speed mélodique qui déboîte ce qu’il faut. La voix de Pete est excellente douce et maîtrisée, les chœurs apportent un côté épique bien sympathique, seul petit reproche le son un peu creux surtout au niveau de la guitare de Johan (malgré un jeu exemplaire). « Judas call » continue cette bien bonne surprise dans une veine plus à la Evergrey (en moins sombre tout de même). L’ensemble est très cohérent et tient la route. Le refrain accéléré est un must qui ne demande qu’à faire effet. Un très bon titre de heavy mélodique que voilà.
« Holy Graal » commence sur des notes de clavecin avant que la guitare n’entame son récital. Les nombreuses interventions de chœurs donnent un côté très épico médival bien senti qui donne un plus à la musique d’Opus Atlantica. Alors certes un bon paquet de groupes font ça mais le plaisir est tout de même présent. La ballade arrive « Prince of darkness » est très jolie portée par quelques notes de clavecin, puis la voix posée de Pete débarque et nous donne des frissons, quelle performance tout en sensibilité. Un moment ultra agréable qui ne laisse pas indifférent : et au passage quel joli solo de Johan.
Quelques voix angéliques nous ouvrent « Anthem » une instrumentale qui envoie sévère et montre le niveau plus que soutenu des musiciens présents. Une bonne instrumentale sans trop en faire tout de même (quel jeu ce Johan !!) « Falling angel » permet à Pete de revenir se faire entendre, sur du pur heavy speed à la Midnight Sun. Le plaisir est toujours présent tant le groupe y met du cœur à l’ouvrage.
Nouveau morceau aux relents épiques avec « Endless slaughter » sur lequel la basse de Joans résonne fort bien. Le refrain avec la chorale est super sympa, tout comme l’esprit festif qui sort de là. « Sleep with the devil » sort des sentiers battus avec un côté swing décalé qui choque au début, puis on se laisse plus qu’agréablement séduire par cette bizarrerie métallique.
Pour terminer (déjà) « Edge of the world » est un pur morceau de heavy mélodique qui pulse sévère. Une manière de finir sur une note des plus positive un album fort agréable dû surtout par l’excellent travail de ses musiciens (dont un travail exemplaire de Pete Sandberg véritable poumon de cette formation).

Conclusion : dommage que cela ne dure que 36 petites minutes, dommage que ce projet soit enterré si tôt car la plaisir est plus que présent à l’écoute de cette galette en tous points sympathique.
Un album qui même s’il n’apportera pas de l’eau au moulin vous donnera de bien bons moments d’écoute.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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