Interview

Sorte de super groupe Dropdead Chaos compte dans ses rangs des membres de Black Bomb A, Smash Hit Combo, Betraying the Martyrs, Trepalium…Commencé comme un projet récréatif au moment du Covid il est devenu depuis très sérieux. Aujourd’hui sort leur premier album « Underneath the Sound ». Entretien.

« Vous avez fondé ce groupe au moment du Covid. Il a été pensé à ce moment-là comme une récréation de vos groupes respectifs ? »

« C’est cela. Cela a démarré comme un projet récréatif. On a fait un morceau puis un autre que nous avons donné à la fondation de France. Cela a commencé comme un collectif de musiciens avant de devenir un vrai groupe. »

« On sent les influences de chacun de vos groupes respectifs dans Dropdead Chaos. »

« C’est vrai. Tu as raison. »

« Comment vous qualifiez-vous : metal moderne ? »

« On fait du metal alternatif avec un son d’aujourd’hui. »

« Le son est bien rentre-dedans je trouve. »

« Cool que tu le perçoives ainsi. Quand nous avons écouté le disque la première fois on avait plus l’impression d’avoir écrit un truc grand public. Tant mieux que tu le sentes rentre-dedans. »

« Il y a un titre hip-hop sur le disque, « What i’ve learnt ». Vous auriez pu aller plus loin et en mettre d’autres. »

« On est assez d’accord avec toi. Mais avec cet album nous nous sommes découverts. C’était déjà osé de mettre un titre hip/hop. On le joue sur scène d’ailleurs. On mettra peut-être plus de hip-hop dans le prochain album. »

« Le metal ose plus transgresser les genres qu’autrefois. Vous faites aussi clairement cela. »

« Tout à fait. Le public accepte plus les crossovers qu’il y a vingt ans. On ne s’est pas fixé de limites pour ce disque. Si demain on veut faire un titre électro on le fera. Piocher ailleurs est essentiel pour la longévité du groupe. »

« HK a enregistré le disque. C’est quelqu’un, comme vous, d’éclectique dans ses goûts musicaux. »

« Il est notre huitième homme. Il est devenu le manager du groupe et il nous manage super bien. Il est le lien entre nos sept personnalités. HK est comme un chef d’orchestre. Il est hyper important pour nous. On invite tous les groupes qui liront cette interview à aller enregistrer chez lui. »

« Vous avez joué au Hellfest l’an dernier. Comment cela s’est-il passé ? »

« Déjà, bravo au Hellfest de nous avoir programmé alors que nous n’avions que quelques titres. Si nous avions mal fait le job c’était mort. Il y avait une pression hyper forte. »

« Vous avez, comme on le disait au début, offert votre premier titre à la Fondation de France. »

« On a un membre du groupe qui est infirmier. Cela est apparu comme une évidence de donner les fonds à une asso. »

« Vous venez de sortir votre premier album. Le groupe continuera ensuite ? »

« Clairement. On bosse d’ailleurs déjà sur le prochain. »

« Vous êtes sur AT(h)OME un label ouvert à la chanson comme au metal. Pourquoi ce label ? »

« On avait plusieurs options. On a choisi le label qui s’occuperait le mieux de nous. C’est un label qui fait le job pour nous pousser et en plus qui fonctionne de manière humaine. »

« Vous avez signé chez eux pour toucher un public non metal ? »

« Même pas. Nous n’avons pas poussé la réflexion jusque-là mais il est vrai que l’on peut toucher un public non metal. »

« Vous avez des titres qui pourraient passer en radio si nous étions aux Etats-Unis. »

« C’est vrai. On a tous, toujours eu envie de cela. Nous aimons les refrains harmonisés à la Simon and Garfunkel. On fait ce qu’on a envie de faire. »

« Vos morceaux mélodiques sont très mélodiques, ceux agressifs très agressifs mais vous ne mettez pas ce que je trouve intéressant la mélodie dans les titres agressifs comme le font de nombreux groupes metal. »

« Nous n’y avions pas pensé mais c’est juste. Merci en tout cas. »

« Que représente la pochette ? »

« Elle est tirée du clip de « One last encore ». Les sept lumières représentent les sept membres du groupe. »

« Vous partez en tournée bientôt ? »

« On jouera à Nevers le 14 Avril. Fin avril à Reims et Nantes. On jouera ensuite à Lille, Colmar et à la Maroquinerie à Paris le 3 Juin. »

« Le Hellfest vous a permis de trouver des dates ? »

« Cela nous a donné une vitrine. On avait fait un seul concert avant cela mais deux résidences. »