Live Report

DEEP PURPLE - GOTTHARD - Le Dome Marseille - 5/12/2009

 
Quoi de mieux qu'un samedi soir pour aller voir une légende ? Le dôme de Marseille accueille donc la légende Deep Purple, qui accompagné des Suisses de Gotthard, annonce une affiche intense !!

Me voici débarqué devant l'édifice en retard (saleté de ville !) et première constatation il y a personne devant les grilles (il reste quand même plus d'une heure avant le début du concert !) et je me pause cette question, y aura-t-il du monde pour venir voir le groupe qui passe par la France pour la sixième fois en 5 ans ? Une fois à l'intérieur je constate que les tribunes sont bien garnies et que la fosse est plutôt vide (celle-ci se remplira fort bien durant le show).
Cela n'empêche en rien Gotthard d'arriver conquérant et à l'heure pour 45 minutes de show époustouflant. Débutant par un « Unspoken words » d'enfer, le groupe montre qu'il a envie, même si malheureusement le son des guitares manque cruellement de patate (problème vite résolu). Par contre Steve Lee est en très grande forme et démontre auxpublic du Dôme quel Frontman exceptionnel il est ! « Gone to far » enfonce le clou, suivit d'un « Top of the world » toujours aussi efficace, avant la présentation du dernier single « Need to believe ». Je constate que les titres du petit dernier passe l'épreuve de la scène sans problème. Un petit passage acoustique avec entre autres la sublime « One live, one soul » qui vient couper le show et heureusement que le groupe n'a pas trop abusé de ceci, car ça ramollie trop. Vite enchainé par un puissant « Shangri la » puis avec « I dont' mind », « The oscar goes to » avant le final « Left u up » et « Anytime, anywhere » qui ont littéralement mit le feu ce soir. Je pense ne pas me tromper en disant que grâce à cette tournée et à l'énergie que le groupe développe, ils gagnent de nombreux fans. Perso étant surtout venu pour eux je reste frustré de ne pas en avoir eu plus !! Mais que diable c'était bon !!

Bon il faut avouer que plus des ¾ du public est là pour Deep Purple, et qu'après une telle première partie il va falloir assurer. Le groupe monte assez rapidement sur scène par l'intermédiaire d'un « Highway star » poussif. Le groupe ne semble pas très chaud et de plus Ian Gillian n'est pas en voix ce soir. Il lui est impossible d'arriver à pousser un cri et à chanter cette chanson sans grosse difficulté. Ce sera mieux durant un « Thing i never said » plus récent, mais de retour durant un « No, no, no » inattendu ! Dernière du quatuor de départ « Strange kind of women » qui voit le groupe chaud, mais un peu trop en roue libre. J'ai trouvé l'accueil du public mitigé comme retenu. Ian Gillian qui décidément n'y est pas du tout, tente tout ce qu’il peut mais sans réel succès. Pour les autres pas de problème, le mode automatique est en route et les 40 ans d'expériences parlent. Moi qui avait peur de ne pas avoir de surprise un « Wasted sunset » débarque pour mon plus grand plaisir, suivit d'un « Rapture of the deep » que j'ai trouvé pas aussi magique que d'habitude. « Fireball » nous rappelle à quel point Ian souffre. Steve Morse prend place tout seul pour un solo tout en retenue des plus réussit, suivit d'un « Sometimes i feel like screaming » totalement surprenant qui m’a ravi au plus haut point ! Steve conclut par son solo fétiche.
« Knoking at your back door » fait surface (et dire que j'avais peur de revoir le concert de Montpellier d'il y a 2 ans je suis comblé), et met bien l'ambiance. Le célébré « Lazy » permet de voir enfin Ian plus en phase luttant un peu moins, et « Space truckin' » de le mettre à l'épreuve. Solo du père Don Airey, avec passage de morceau classique, La canebière et la Marseillaise, puis « Perfect strangers » arrive, avant le final « Smoke on the water » qui réveille le Dôme.
Un rappel des plus habituel mené par « Hush » toujours aussi percutant et conclu par « Black night » toujours aussi parfait pour cela.
Bref je reste déçu par le manque d'envie du groupe, qui a trop joué pépère, malgré leur qualité et leur interprétation irréprochable et par un Ian Gillian qui est passé à côté vocalement et même visuellement s'économisant à fond et se lâchant que sur la fin.
Reste une set list des plus plaisantes et le plaisir d'entendre ces standards, mais ce soir le grand vainqueur est Gotthard !!
 
Critique : Guillaume
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